Bonjour
Un septuagénaire, reclus chez lui depuis de nombreuses années, a été retrouvé trois ans après sa mort dans son appartement de la banlieue parisienne. Sans plainte déposée ni avis de disparition, personne ne pouvait entrer dans son logement.
«Il vivait en ermite, confie une source proche de l’enquête au Parisien. Il avait coupé les ponts avec tout le monde, y compris avec sa famille et ne voyait personne.» En effet, depuis février 2007, cet homme de 70 ans n’avait plus été aperçu dans sa ville d’Asnières et ne payait plus non plus ses factures.
Mais voilà, sans avis de disparition annoncée par un proche, ni plainte déposée contre l’homme, la justice ne pouvait autoriser quiconque à violer le domicile du défunt. A la fois inquiète et décidée à récupérer son dû, la gérance de l’immeuble a fini par commander une enquête pour mettre la main sur l’homme.
Une procédure longue de près de trois ans, qui a abouti vendredi dernier, lorsque le frère de l’homme disparu – retrouvé par une généalogiste engagé par la gérance – a enfin contacté les autorités pour signaler son absence. Dépêchés sur place, pompiers et policiers sont entrés dans l’appartement de l’homme et y ont découvert son cadavre, allongé sur le lit, dans un état de décomposition avancée. A première vue, sa mort serait naturelle.
Reste qu’entre le courrier qui s’accumulait dans la boîte aux lettres du défunt depuis trois ans, et l’odeur qui se dégageait de l’appartement dans les couloirs de l’immeuble, comment se fait-il qu’il ait fallu autant de temps pour retrouver le défunt? «C’est effrayant, répond le maire d’Asnières Sébastien Pietrasanta, au quotidien français. On a là un drame de la solitude et de la marginalisation. Il faut lutter contre la solitude et l’isolement en impliquant les commerçants, les associations, les voisins. Malgré tout, on ne peut pas obliger quelqu’un qui veut rester seul à voir du monde.»
20 minutes ch
Un septuagénaire, reclus chez lui depuis de nombreuses années, a été retrouvé trois ans après sa mort dans son appartement de la banlieue parisienne. Sans plainte déposée ni avis de disparition, personne ne pouvait entrer dans son logement.
«Il vivait en ermite, confie une source proche de l’enquête au Parisien. Il avait coupé les ponts avec tout le monde, y compris avec sa famille et ne voyait personne.» En effet, depuis février 2007, cet homme de 70 ans n’avait plus été aperçu dans sa ville d’Asnières et ne payait plus non plus ses factures.
Mais voilà, sans avis de disparition annoncée par un proche, ni plainte déposée contre l’homme, la justice ne pouvait autoriser quiconque à violer le domicile du défunt. A la fois inquiète et décidée à récupérer son dû, la gérance de l’immeuble a fini par commander une enquête pour mettre la main sur l’homme.
Une procédure longue de près de trois ans, qui a abouti vendredi dernier, lorsque le frère de l’homme disparu – retrouvé par une généalogiste engagé par la gérance – a enfin contacté les autorités pour signaler son absence. Dépêchés sur place, pompiers et policiers sont entrés dans l’appartement de l’homme et y ont découvert son cadavre, allongé sur le lit, dans un état de décomposition avancée. A première vue, sa mort serait naturelle.
Reste qu’entre le courrier qui s’accumulait dans la boîte aux lettres du défunt depuis trois ans, et l’odeur qui se dégageait de l’appartement dans les couloirs de l’immeuble, comment se fait-il qu’il ait fallu autant de temps pour retrouver le défunt? «C’est effrayant, répond le maire d’Asnières Sébastien Pietrasanta, au quotidien français. On a là un drame de la solitude et de la marginalisation. Il faut lutter contre la solitude et l’isolement en impliquant les commerçants, les associations, les voisins. Malgré tout, on ne peut pas obliger quelqu’un qui veut rester seul à voir du monde.»
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