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Une veuve de moudjahid jetée à la rue à Mostaganem

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  • Une veuve de moudjahid jetée à la rue à Mostaganem

    Agée de 74 ans, mère et grand-mère, cette veuve de moudjahid se retrouve à la rue.

    Alors qu’un procès en appel à l’encontre de deux agents des Domaines, à l’origine d’un PV de non-occupation de son logement, qui ont été condamnés à des peines de prison avec sursis, suivait son cours, Fatma Beggar, veuve de moudjahid, se fera expulser avec sa famille d’un logement qu’elle occupait depuis 1963.

    Hébergée momentanément par un de ses fils, lui-même locataire auprès d’un particulier, cette veuve d’ancien moudjahid (emprisonné et condamné à mort à la prison d’El Asnam et sauvé de la guillotine par le cessez-le-feu du 19 mars 1962) aura vécu dans cette maison du front de mer de Mostaganem depuis 1963. C’est ici que 6 de ses 8 enfants sont nés et auront grandi à l’ombre d’un père, Maâmar Beggar, connu pour sa probité, qui mourra en 1993 des suites d’une longue maladie.

    Pendant toute cette période, le logement qui était le leur fera l’objet d’une constante revendication de la part de leur voisin mitoyen dont le père avait acquis un lot en 1957 auprès d’un colon, année où ce dernier était déjà recherché pour « actes terroristes » par l’armée coloniale. Ce n’est qu’au bout d’une longue procédure que l’OPGI délivrera à la famille Beggar un contrat de location en bonne et due forme, ce qui suppose que le bien qu’ils occupaient faisait partie du patrimoine immobilier des biens de l’Etat. Sans se démonter, leur voisin continuera de les harceler jusqu’à présenter un acte rédigé sur ordinateur et, de surcroît, en français. Deux curiosités qui feront rebondir l’ancien directeur des Domaines, Hacène Benaouda, qui, lors d’un procès public en date du 15 octobre 2009, déclarera devant le juge qui l’interrogeait qu’à l’époque de la rédaction de cet acte (le 16 octobre 1995) au profit des héritiers S., ses services ne disposaient pas de l’outil informatique.

    Ce qui laisse planer plus que des doutes sur l’authenticité de ce document dans lequel lui-même aurait relevé un nombre incalculable de fautes d’orthographe que cet ancien élève de l’école coloniale n’aurait pas remarquées. C’est pourtant la chambre administrative d’Oran qui mettra à plat ce document en ordonnant simplement son annulation. Toutefois, cet arrêt sera lui-même remis en cause par la Cour suprême. Ce qui permettra à la partie adverse de reprendre le harcèlement de la famille Beggar jusqu’à cet ultime arrêté d’expulsion. Pendant que la famille Beggar poursuit en pénal les deux auteurs du PV de constatation par lequel la maison habitée par cette famille avait été déclarée inoccupée, une pièce capitale sans laquelle le titre de propriété ne pouvait être signé par Benaouda Ahcène, ce document étant une pièce capitale.

    Dans un autre procès, ces deux agents des Domaines auront été condamnés par la justice, en date du 15/10/2009, à des peines de prison avec sursis, ce qui rend irréfutable l’argument du faux que la famille Beggar sollicitait de la part de la justice. Jugement qui fera l’objet d’un appel de la part de la veuve Fatma Beggar. Cette procédure n’aura pourtant pas suffi à faire obstacle à l’exécution de l’arrêté d’expulsion, ce qui incitera cette dernière à en référer au ministère de la Justice.

    Par El Watan

  • #2
    Moi je suis contre cette descrimination perpetulle entre les moujahid et les non moujahid, et les fils de chahid etc.

    à oran par exemple les moujahidine se sent enrichi, une fois y avait l'emission el qa3da sur canal algerie qui parlais d'oran, on a ramené les femmes de ces moujahidine eles avaient toutes de l'or qui les couvrait de la tete aux pieds, y en a une avec son mari ils possedent le plus grand hotel d'oran. etc

    il est temps qu'on parle du chaabi normal, qui n'a pas de statut qui lui permet de ce genre de favoritisme.

    à savoir que je suis petit fils de chahid, et que j'ai decidé de ne pas heriter de mon pere lorsqu'il mourra puisqu'il a eu pas mal de choses grace au statut fils de chahid.

    Commentaire


    • #3
      tant d'années apres...............y'en a encore qui trinque ...........c'est petit!
      on fait avec..........

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