France – D’après une récente étude menée par Jean-Paul Fischer, professeur de psychologie de Nancy, les Français seraient deux millions à connaître de réels problèmes de calcul et de compréhension mathématique. Pour lui, ce problème a un nom : la dyscalculie.
L’étude menée par le professeur de psychologie a été faite sur demande de l’INSEE. Pourtant, lorsqu’on l’interroge sur les origines de ces difficultés de calcul il reste prudent, alors que plusieurs neurologues avancent la thèse de troubles du fonctionnement cérébral, explique l’AFP. Jean-Paul Fischer explique ainsi : "La dyscalculie se définit par deux critères : d’abord avoir des difficultés dans le raisonnement numérique, ou dans la lecture des nombres avec quelques zéros ; ensuite, être significativement meilleur en français, avoir des difficultés spécifiques en maths".
L’étude a été faite à partir de 10.000 individus de 18 à 65 ans. Différentes questions simples leur étaient posées, comme la lecture de nombres ou la différence entre deux températures. Après étude de l’ensemble des résultats, il semblerait que 2 millions d’adultes connaissent des difficultés mathématiques.
Le chercheur avance la théorie qu’à l’âge adulte, les individus ne se voient pas imposer réellement d’exercices stimulant les capacités mathématiques, au contraire des enfants qui suivent des cours sur le sujet lors de leur apprentissage scolaire. De plus, l’aménagement de la société actuelle ferait que le calcul mental n'est plus vraiment de mise, avec par exemple l’affichage du prix des produits au kilo dans les supermarchés, les déclarations de revenus pré-remplies ou les calculettes à portée de main sur les téléphones portables par exemple.
Pourtant, le neurologue Laurent Cohen ne suit pas cette théorie. Il explique à l’Agence France Presse : "Depuis quelques années, c’est devenu clair : la dyscalculie est liée à des anomalies subtiles du développement cérébral avec des prédispositions génétiques". Le chercheur en psychologie et le neurologue sont toutefois d’accord sur un point : des soins existent, notamment par le biais de rééducation.
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je confirme
L’étude menée par le professeur de psychologie a été faite sur demande de l’INSEE. Pourtant, lorsqu’on l’interroge sur les origines de ces difficultés de calcul il reste prudent, alors que plusieurs neurologues avancent la thèse de troubles du fonctionnement cérébral, explique l’AFP. Jean-Paul Fischer explique ainsi : "La dyscalculie se définit par deux critères : d’abord avoir des difficultés dans le raisonnement numérique, ou dans la lecture des nombres avec quelques zéros ; ensuite, être significativement meilleur en français, avoir des difficultés spécifiques en maths".
L’étude a été faite à partir de 10.000 individus de 18 à 65 ans. Différentes questions simples leur étaient posées, comme la lecture de nombres ou la différence entre deux températures. Après étude de l’ensemble des résultats, il semblerait que 2 millions d’adultes connaissent des difficultés mathématiques.
Le chercheur avance la théorie qu’à l’âge adulte, les individus ne se voient pas imposer réellement d’exercices stimulant les capacités mathématiques, au contraire des enfants qui suivent des cours sur le sujet lors de leur apprentissage scolaire. De plus, l’aménagement de la société actuelle ferait que le calcul mental n'est plus vraiment de mise, avec par exemple l’affichage du prix des produits au kilo dans les supermarchés, les déclarations de revenus pré-remplies ou les calculettes à portée de main sur les téléphones portables par exemple.
Pourtant, le neurologue Laurent Cohen ne suit pas cette théorie. Il explique à l’Agence France Presse : "Depuis quelques années, c’est devenu clair : la dyscalculie est liée à des anomalies subtiles du développement cérébral avec des prédispositions génétiques". Le chercheur en psychologie et le neurologue sont toutefois d’accord sur un point : des soins existent, notamment par le biais de rééducation.
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