Roselmack "en immersion" chez les fondamentalistes musulmans

[lilha]

(Val-d'Oise), le journaliste Harry Roselmack a passé trois semaines chez
des fondamentalistes musulmans de Marseille, une expérience qui sera
diffusée mardi sur TF1. L'émission sera diffusée en troisième partie de soirée (23H30).

"Il ne s'agit pas de donner une tribune aux salafistes mais de découvrir leur milieu, leurs pratiques, pour ensuite les faire connaître aux téléspectateurs", explique Harry Roselmack.

Le journaliste, qui ne connaissait pas grand chose à cette communauté, dit avoir beaucoup appris.

Notamment son raisonnement, qui est "différent de celui de nos sociétés occidentalisées et matérialistes".

"Quand un jeune homme de 24 ans explique que sa préoccupation principale est sa vie future au paradis, et que toutes ses actions ont pour but de l'y préparer, nous réalisons à quel point nous sommes différents", relève Harry Roselmack.

Lors de son immersion, il a pu constater que la majorité des salafistes français

n'avait pas une interprétation "belliqueuse" et "menaçante" de l'Islam.

"Pourtant, nous avons tendance à les considérer comme étant partisans de la

guerre des civilisations. Il faut avoir le courage de dire qu'en France, la
majorité d'entre eux est contre le terrorisme", estime le journaliste.

Au départ, TF1 envisageait une immersion dans les pratiques "radicales" des

grandes religions monothéistes: l'islam, le judaïsme et le christianisme.

Mais son choix s'est finalement porté sur une seule religion (comme par hasard ), la chaîne jugeant que traiter des trois religions en moins de deux heures d'émission était impossible.

Le premier numéro de cette

émission, dont le principe est une immersion dans un univers inconnu ou réputé impénétrable, avait été diffusé en novembre par TF1.

Harry Roselmack avait alors posé ses valises pendant un mois au coeur de la cité de Villiers-le-Bel, en région parisienne. Il a cherché à découvrir le véritable visage de cette cité réputée sensible où de violentes émeutes avaient éclaté en novembre 2007, après la mort de deux adolescents.

yahoo news

[simplenova]

ça s'annonce intéressant.

Merci pour le tuyau.

[lilha]

salut nova , j'ai vu la bande annonce de l'emission , se que tu va voir ne risque pas de te plaire forcement

[lilha]

un autre article qui traite du sujet mais cette fois vu par le figaro

Roselmack au cœur de l'islam salafiste


Harry Roselmack, avec les fondamentalistes musulmans
À voir le 13/04/2010 à 23h20 surTF1

Pour la deuxième fois, Harry Roselmack s'immerge pour TF1 au cœur d'une communauté sociale. À Marseille, au contact de familles salafistes, le journaliste a essayé de comprendre un mode de vie et une croyance qui ne sont pas toujours faciles à appréhender dans un pays laïc. Entretien.

Quel est l'objectif de ce reportage ?

Harry Roselmack : Nous nous intéressons à des groupes sociaux qui ont comme point commun d'être assez mal connus de la société française. Nous essayons de les découvrir par ce qu'ils vivent et par les explications qu'ils nous donnent de leurs comportements.

La recrudescence du voile peut-elle être analysée comme une réaction, à une époque où plus rien ne semble devoir être caché, y compris le corps des femmes ?

Évidemment. C'est d'ailleurs l'un de leurs arguments. Mais ils sont poussés à l'extrême et ne peuvent pas fonctionner, car ils sont inacceptables. Ils disent que leur façon de respecter la femme est de la cacher, et que nous, nous ne les respectons pas. Sauf que leur pratique coupe la communication entre les hommes et les femmes. C'est grave, car cela signifie le déclin d'une société. Il est aussi excessif de considérer le visage d'une femme comme un élément tendancieux.

Certains musulmans vous confient qu'ils souffrent du regard porté sur eux. Si ce regard était différent, le salafisme fondamentaliste serait-il moins fort ?

Je n'ai pas la réponse. Il est sûr que le fait d'être stigmatisé pousse ces fondamentalistes vers encore plus de fondamentalisme. Quand je demande à l'imam s'il est fier d'être français, il ne peut pas me le dire, car il se sent stigmatisé dans notre pays.

Aux États-Unis, la liberté religieuse et la liberté de la femme sont deux libertés fondamentales et compatibles. Cette approche est-elle une solution ?
Oui, mais la liberté du culte est protégée en France. Notre particularisme établit que, dans un certains nombre de lieux de vie communs, on exclut les signes religieux. Le jour où ces pratiquants comprendront que la laïcité est faite dans l'intérêt du vivre-ensemble, je crois que cela fonctionnera. Cela demande un effort, mais, comme je le dis tout au long du film, je crois qu'il faut faire des efforts des deux côtés.

lefigaro

[lilha]

alors qui a regardé ????

[Yaska]

Pas moi! J'avais prévu de regarder mais j'ai eu un imprévu
Alors, c'était comment?

[lilha]

je sais pas , j'évite ce genre d'émission comme la peste

[Pandore]

Le peu que j'avais regardé m'a foutu les jetons!

Car pour la plus part ce sont des enfants de banlieue,
pris en charge et endoctrinés par des extra à leurs quartiers;

Qui assurent, eux aussi le relai et font "reconvertir" ces jeunes français en quête d'identité spirituelle, et dont la foi est assez "fragile"


J'ai été choquée par ce jeune converti " Djibril" dont les parents sont catholiques et très croyants,
Les parents se disent fière du devenir de leur enfant et l'aident au mieux dans sa "paix" avec lui même et avec dieu
Néanmoins, la plus part du temps , quand ils sont à table et qu'ils y a du porc, du vin, il se retire dans sa chambre pour manger ...
Ceci est un exple, dans l'isolement que se plonge ces individus!
Je suis parente, le repas familial est plus qu'un partage, c'est un moment sacré où tous se retrouvent ...


A la fin du reportage, Harry Roselmack a posé des questions au jeunes sur le sujet de l'amour et de comment ils font ou feront pour choisir leurs dulcinées
Tous étaient d'accord que le critère premier pour eux, reste la piété et se sont mis d'accord sur le fait que l'Islam n'interdit pas de rencontrer sa future avant le mariage en présence d'un mahrèm, et peut même lui demander de relever son " voile" pour découvrir son visage ...


Ils ont terminé sur une note très intelligente à savoir, qu'ils sont loin d'être un modèle des muslims, car seul est le prophète SAW

[Pandore]

Pour ceux qui ont raté la vidéo est disponible sur le site de TF1, et ce pour une semaine
http://videos.tf1.fr/harry-roselmack...s-5803867.html

[iris]

j'ai su , j'ai vu, j'ai pas du tout aimé

[absente]

Je n ai pas vu et je ne pourrais le voir....mais Iris j aimerais savoir ce que tu n as pas aimé ?
Je sais juste que cela a été tourné dans une banlieue francaise au sein d une communauté sallafiste.

[iris]

Coucou Hellas

j'ai pas aimé la structure du sujet et la façon de le présenter

et comme j'ai pas aimé le début donc je me suis arrêté aux premieres 15minutes

[absent]

voici la vidéo ...
il ya dans cette vidéo "à prendre et à laisser" ....

[Dandy]

Il y a prendre et à laisser. Les commentaires du journaliste vont parfois à l'encontre du sujet, par exemple de mémoire: "même si je ne doute pas la sincérité de °°° et °°° (deux femmes qui avaient témoigné en expliquant qu'elles voulaient mettre le niqab), je reste convaincu que....". Parfois, le journaliste a bien essayé de les entraîner sur des sentiers escarpés en suggérant que leur mode de vie les poussaient à être souvent en infraction avec la loi et qu'ils ne reconnaissait ni la république, ni ses lois...Bon, en même temps c'est TF1 et il faut bien faire du sensationnel.

Ceci étant dit, on a enfin entendu à la télévision française des "salafistes" s'exprimer longuement et expliquer leur point de vue; ça permettra peut-être à beaucoup de se rendre compte que le salafisme n'est pas une doctrine proprement politique mais une démarche religieuse (même si des groupes terroristes s'en réclament). Le fait qu'on les écoute sans décontextualiser leurs propos les montre dans leur humanité. C'est un reportage étrangement nuancé pour TF1.

Il y a un passage qui m'a marqué et que j'ai trouvé émouvant de vérité. C'est le témoignage de Salim: dans la troisième vidéo postée, voir la minute 5'26-7"27

[candiline]

J'ai regardé les deux tiers de l'émission à peu près, je rattrape ce que j'ai loupé. sinon, ça était pas mal dans l'ensemble.