Incidents en Seine-Saint-Denis : bus et pompiers caillassés
Des incidents ont émaillé la nuit de mercredi à jeudi en Seine-Saint-Denis. Trois bus ont été caillassés à Tremblay-en-France, ce qui a provoqué des dégâts matériels assez importants sur deux d'entre eux, mais il n'y a eu aucun blessé, selon des sources syndicales et policières. Selon la police, il n'est pas exclu que des coups de feu visant les bus aient été tirés et des 'investigations' à cet égard 'ont été diligentées'.
Jeudi matin, l'ensemble des machinistes (250 sur vingt lignes de bus) ont fait valoir leur droit de retrait et aucun autobus ne roulait dans le secteur, hormis le transport scolaire. Une réunion était prévue en début d'après-midi avec la direction. Les bus, appartenant aux Courriers d'Ile-de-France (CIF), circulaient sur les lignes 15 et 45 lorsqu'ils ont été pris pour cibles par divers projectiles, dont l'un a traversé de part en part l'un des véhicules. Le premier incident a eu lieu à 19 h 30, les suivants aux alentours de minuit.
'Le régisseur a aussitôt rappelé tous les bus qui circulaient encore et les conducteurs ont décidé d'exercer leur droit de retrait. Moi-même je vais me rendre au dépôt pour m'assurer qu'aucun bus ne part', a déclaré M. Ben Abdelmalek, délégué du personnel. 'L'un des bus était pourtant précédé d'un véhicule de police, selon les dispositions prises suite à la visite de Brice Hortefeux, mais ça n'a pas empêché le caillassage', a-t-il ajouté.
'On veut un plan de sécurisation complet de la part de la direction et on ne reprendra pas tant qu'on n'aura rien de durable', a expliqué à M. Ben Abdelmalek. 'La direction de l'entreprise ne prend pas du tout ses responsabilités et préfère se retourner vers l'Etat mais les pouvoirs publics ne prennent pas non plus toutes leurs responsabilités', a-t-il ajouté. 'Notre décision d'exercer notre droit de retrait est légitime car soucieuse de la sécurité des employés comme de celle des usagers', ont déclaré les délégués du personnel dans un communiqué. 'Nous sollicitons la tenue rapide d'une table ronde à la direction régionale du travail, regroupant les élus des communes desservies, l'Etat, ainsi que la direction nationale des CIF, Kéolis [propriétaire des CIF] et la SNCF [actionnaire majoritaire de Kéolis]', ont-ils ajouté. 'La présence policière évite les bagarres et les tentatives d'incendies mais au final elle ne peut rien dans ce genre de situation, cette nuit ceux qui nous ont visés étaient cachés et ont agi à la manière de snipers' a expliqué M. Ben Abdelmalek....
yahoo
Des incidents ont émaillé la nuit de mercredi à jeudi en Seine-Saint-Denis. Trois bus ont été caillassés à Tremblay-en-France, ce qui a provoqué des dégâts matériels assez importants sur deux d'entre eux, mais il n'y a eu aucun blessé, selon des sources syndicales et policières. Selon la police, il n'est pas exclu que des coups de feu visant les bus aient été tirés et des 'investigations' à cet égard 'ont été diligentées'.
Jeudi matin, l'ensemble des machinistes (250 sur vingt lignes de bus) ont fait valoir leur droit de retrait et aucun autobus ne roulait dans le secteur, hormis le transport scolaire. Une réunion était prévue en début d'après-midi avec la direction. Les bus, appartenant aux Courriers d'Ile-de-France (CIF), circulaient sur les lignes 15 et 45 lorsqu'ils ont été pris pour cibles par divers projectiles, dont l'un a traversé de part en part l'un des véhicules. Le premier incident a eu lieu à 19 h 30, les suivants aux alentours de minuit.
'Le régisseur a aussitôt rappelé tous les bus qui circulaient encore et les conducteurs ont décidé d'exercer leur droit de retrait. Moi-même je vais me rendre au dépôt pour m'assurer qu'aucun bus ne part', a déclaré M. Ben Abdelmalek, délégué du personnel. 'L'un des bus était pourtant précédé d'un véhicule de police, selon les dispositions prises suite à la visite de Brice Hortefeux, mais ça n'a pas empêché le caillassage', a-t-il ajouté.
'On veut un plan de sécurisation complet de la part de la direction et on ne reprendra pas tant qu'on n'aura rien de durable', a expliqué à M. Ben Abdelmalek. 'La direction de l'entreprise ne prend pas du tout ses responsabilités et préfère se retourner vers l'Etat mais les pouvoirs publics ne prennent pas non plus toutes leurs responsabilités', a-t-il ajouté. 'Notre décision d'exercer notre droit de retrait est légitime car soucieuse de la sécurité des employés comme de celle des usagers', ont déclaré les délégués du personnel dans un communiqué. 'Nous sollicitons la tenue rapide d'une table ronde à la direction régionale du travail, regroupant les élus des communes desservies, l'Etat, ainsi que la direction nationale des CIF, Kéolis [propriétaire des CIF] et la SNCF [actionnaire majoritaire de Kéolis]', ont-ils ajouté. 'La présence policière évite les bagarres et les tentatives d'incendies mais au final elle ne peut rien dans ce genre de situation, cette nuit ceux qui nous ont visés étaient cachés et ont agi à la manière de snipers' a expliqué M. Ben Abdelmalek....
yahoo
Commentaire