Ces personnes qui nous sont antipathiques

[absente]

El Bahar

Elles existent bel et bien mais pour nous, elles n'existent pas puisque nous ne leur accordons aucune importance.

[absent]

Vouloir les ignorer ne fais pas d'elles des personnes inexistantes.


Je vois bien où tu veux revenir mon ami. Ce que tu voudrais approcher sont plutôt les personnes pour lesquelles nous manifestons de l'indifférence. Ces personnes ne sont pas forcément antipathiques.

[Bachi]

Comme Pandore l'a expliqué, ces gens-là, nous ne les connaissons pas. Nous les trouvons antipathiques sans savoir pourquoi.

Justement ! sans les connaitre ni leur parler, si tu les trouves antipathiques, c'est qu'ils te dérangent quelque part...
Et la bonne question à se poser; en quoi ils nous dérangent ?
Et invariablement, le problème est en nous.

[absente]

El Bahar

Je me suis mal exprimé, je crois. Je parle des personnes que nous rencontrons pour la première fois, qui au premier contact nous sont antipathiques, « ma,dakhlouch fel qalb ».

[Pandore]

Elles existent bel et bien mais pour nous, elles n'existent pas puisque nous ne leur accordons aucune importance.

Désolée Missoumi, mais je ne partage pas avec toi cet avis
Le fait que vous dites qu'elles vous sont antipathiques en les nommant dans votre tête...Montre bien, qu'elles ont existé ne serait-ce l'espace de traverser votre champs visuel
Vous leur accordez plus d'importance que ce peut vous offrir l'indifférence!

El Bahar, on peut être indifférent à un être sans toutefois le trouver antipathique
Mais du moment que nous considérons la personne antipathique, nous prenons sur nous même la charge de vouloir l'ignorer, de vouloir se rassurer qu'elle n'existe pas ...Enfin, pas dans le registre de nos membres sympathiques que nous alimentons quotidiennement !

[absent]

Oui, je le pense...

On peut ne pas apprécier une nouvelle connaissance sans qu'elle soit antipathique.

[Pandore]

Et la bonne question à se poser; en quoi ils nous dérangent ?
Et invariablement, le problème est en nous.

Je le pense aussi !

[Blofeld]

Chez moi on dit "Jani âal âïn El-âoura". Moi ça m'arrive de plus en plus de "filtrer" mes collègues. Mais au même temps, faut comprendre: les gens qui passent toute (je dis bien "toute") la journée à parler de futilités (le foot, la soirée d'hier, le temps, les conducteurs sur l'autoroute, ....) ça m'énerve. Parfois je n'arrive même pas à comprendre l'intérêt de la conversation. Du coup, je zappe carrément: le matin dans la navette c'est "désolé, je dois finir ce livre avant la semaine prochaine" et à midi c'est "désolé, j'ai pas le temps, je prendrai plutôt un sandwich". On m'a dit que c'était des symptômes de dépression, mais je n'ai pas envie d'y croire. Si guérir de la dépression veut dire apprendre à passer des heures à parler de tout et de n'importe quoi, alors non merci.

[absente]

Bachi

Et la bonne question à se poser; en quoi ils nous dérangent ?

Bonne question. Peut-être qu'ils nous renvoient notre propre image, tout ce que nous détestons en nous-mêmes.
Elle est trop profonde ta question. Il nous faut un psy.
LOL.

[momo.05]

le feeling y est pour beaucoup non?

[PetiteBrise]

A Bachi

Justement ! sans les connaitre ni leur parler, si tu les trouves antipathiques, c'est qu'ils te dérangent quelque part...
Et la bonne question à se poser; en quoi ils nous dérangent ?
Et invariablement, le problème est en nous.

Je suis entièrement d'accord avec toi, car comment une personne peut nous être antipathique sans raisons ? Ce n'est pas parce que nous ne connaissons pas la raison, que cette raison n'existe pas. Elle ne peut qu'exister, évidemment. Et toute la question est de savoir pourquoi nous ne voulons pas voir cette raison...et la seule réponse est que cette raison nous dérange. Et tout ce qui nous dérange sans raison provient toujours de trucs que nous ne voulons pas voir en nous.