Montée des marches du film "Hors-la-Loi"

[Maya's Lullaby]

kaiser

pathetique comme commentaire

On n'a pas le droit de ne pas apprécier Jamal Debbouze? Pourquoi?
Il est nul comme un acteur, il ne sait pas s'exprimer, il n'est pas drôle...
C'est mon opinion, j'ai le droit d'avoir une opinion ou c'est interdit?

Et, je regrette, mais il n'est pas Algérien, alors de quel droit, il dit "notre histoire"? en quoi est-il concerné?
Je me rappelle d'une interview d'une actrice tunisienne qui avait interprété le rôle d'une palestinienne dans La Porte du soleil de Yousri Nasrallah, à aucun moment, elle n'a dit "notre histoire"... Le réalisateur est égyptien, peu d'acteurs sont palestiniens, et aucun n'a dit "notre histoire", car ils ne sont pas palestiniens et n'ont pas vécu ce que ce peuple a vécu.

[kaiser]

il est pas algerien il ne se revendique comme tel rassures toi , c'est une pesonne qui se devoue pour la cause maghrebine , en france il n y a pas de marocain algreien il y a des maghrebins point barre , sauf chez certains haineux !
si tu te revendiques comme algerienne et soucieuse de l histoire de ton pays , alors tu devrais dire merci M Debbouze car jamel debbouzze n'a pas fait ce film pour l'argent mais pour mettre en avant le maghreb .
lui ne fait pas la difference , et les algeriens de france ou d'algerie le savent et détrompes toi il est trés aimé par les algeriens !

[Maya's Lullaby]

kaiser

il est pas algerien il ne se revendique comme tel rassures toi , c'est une pesonne qui se devoue pour la cause maghrebine , en france il n y a pas de marocain algreien il y a des maghrebins point barre , sauf chez certains haineux !
si tu te revendiques comme algerienne et soucieuse de l histoire de ton pays , alors tu devrais dire merci M Debbouze car jamel debbouzze n'a pas fait ce film pour l'argent mais pour mettre en avant le maghreb .
lui ne fait pas la difference , et les algeriens de france ou d'algerie le savent et détrompes toi il est trés aimé par les algeriens !

Oui, il se dit marocain, il est très fier d'être marocain, ami avec la famille royale marocaine... et tant mieux pour lui! Seulement, quand il parle de la colonisation en Algérie et des massacres de Setif, qu'il n'oublie pas qu'il est marocain, et que sa famille n'a pas connu cette tragédie. Un peu de décence.
Et désolée, mais dire qu'on est Algérien ne signifie pas qu'on est haineux! c'est une blague j'espère?!

"Merci" à Debbouze?! haha, elle est très bonne celle-là!
J'ai déjà vu Indigènes qui est une nullité avec des acteurs nuls (tous marocains, français, algériens...), j'attends de voir le dernier film de Bouchareb. Il se peut que ce soit aussi nul que le premier... Et bien que le réalisateur soit algérien, cela n'y changera rien!

Vous avez fait un sondage pour savoir s'il est si aimé par tous les Algériens? N'importe quoi!

[Mounir2008]

Au lieu de porter ce foulard, elle aurait pu porter la maharma, cela aurait été encore plus beau.

Effectivement, le costume Algérois etait très beau mais dommage qu'elle ne soit elle aussi ( à travers son foulard) contaminée par l'endoctrinement et les fadaises islamistes....

Ya hasra âlik ya lala âini...

Quand à Djamel Debbouze, je trouve désolant de la part de mes compatriotes de critiquer quelqu'un qui soutient et qui porte aux nues le cinéma et l'histoire de l'Algérie.

[absente]

bof je ne vois pas pourquoi polémiquer sur le faire que djamel debouz ait dit que '' c'est notre histoire '' ca me fait plutôt plaisir qu'il estime qu'il est des nôtres !

[absent]

Du n'importe quoi, un évènement rare souligné ici, tourne au meilleur endroit pour le lynchage et la limitation de vitesse.......de réfléxion.

Le foulard est rabaissé et traité de faidaise d'islamiste, et sérieusement en disant ça, vous croyez que le musulman qui croit va le prendre avec le sourire? je pense avoir compris maintenant comment le fis a pû gagner! Les intégristes ont dû carburant avec des arguments aussi bidons. Elle est classe avec son hidjab cette hadja, et en plus dans la côte d'azur, retenez la leçon les impulsifs, quand on défend une croyance, c'est jusqu'au bout, cette femme a peur de Dieu, pas de M6 et TF1! C'est son droit....

Sinon pour le commentaire sur Djamel, bof on s'y habitue à force, venant de ceux qui vivent en Algérie, la leçon de l'algérianisme passe bien, non?!
J'aime l'humour de Djamel, je ne l'aime pas pour d'autres raisons, mais je suis heureux de voir que c'est pour la deuxième fois d'affilés qu'il représente mon pays, lui qui n'est pas de nationalité Algérienne, alors que pour l'argent il pourrait faire d'autres films.
Si il dit représenter l'Algérie, alors il la représente, on s'en fiche de ce que pensent certains qui croient qu'elle leur appartient, je lui donne mon nom pour la représenter aywa ça va comme ça? il entre dans la cour des rois? ou bien c'est moi qui suis banni de la table ronde des privilégiés?
L'Algérie est avec tout ceux qui l'aime, c'est une idée longtemps défendu, et qui restera malgré l'esprit tribal.

[Mounir2008]

Moha, ton dernier paragraphe sur Debouze je le partage.
Par contre sur lala âini ( tu as connu le film el hariq?) permet moi de te dire que je ne l'ai pas trouvé classe.
Et pour cause: le karakou et le foulard ça ne va pas ensemble.
C'est mon avis

[absent]

Tu peux exprimer un avis de style et dire que le foulard va mal avec la karakou, mais ton commentaire allait un peu plus loin, c'était un jugement sur son port du foulard, comme un endoctrinement et une fadaise islamiste.

Des millions de femmes Algériennes le porte ce foulard, elles ne sont pas islamistes ou endoctrinées, elles ont juste des idéaux et une croyance, le karakou reste un habit traditionnel à mettre pendant les évènement, rien avoir avec l'essentiel pour elles, tu penses vraiment qu'elle peut retirer son voile pour que ça aille mieux avec le karakou? elle ne joue pas, c'est tout à son honneur, on peut la respecter sans la juger.

[Martien]

Classe ou pas classe....
de grâce laissez tranquille le hijab et celles qui veulent le porter.

Messieurs les "contaminés à l'endoctrinnement" FN, M6, ou je ne sais quoi.


Signé un islamiste.


ET TOC

[Martien]

Puisque certains aiment les clichés on va faire dans les clichés alors.

Marre de ce complexe du colonisé.

[absente]

, le costume Algérois etait très beau mais dommage qu'elle ne soit elle aussi ( à travers son foulard) contaminée par l'endoctrinement et les fadaises islamistes....

Et pour cause: le karakou et le foulard ça ne va pas ensemble

Et mehermet leftoul n'est pas un foulard en soi ??????????!!!!!!!!! quelle honte de vous lire !!!
Je l'ai croisé dans deux fêtes ella aiini y compris mon mariage ,elle a toujours été en robe traditionnelle et caftan et de très beaux foulards ,une femme qui se respecte ........très classe la dame rien à dire !!!

[DJAMY]

est ce qu'il y'a des gens qui ont vu le film .
sinon ella aini a ete sublime ,je l'ai vu a la telè avec bouchareb et debbouze et ca fait vraiment tres plaisir de la voir monter les marches de cannes habillèe comme ca

[Zeste]

On ne peux plus lire le lien

[RoboCop]

est ce qu'il y'a des gens qui ont vu le film

Date de sortie le 22 septembre 2010, il y a uniquement la bande-annonce, ou tu veux parler d'une bande du film qui est tombée du camion.
Pour ne pas mettre la bande-annonce une 2ème fois, je te file le lien :

http://www.algerie-dz.com/forums/showpost.php?p=2781963&postcount=10

[kaiser]

un article qui resume bien le scenario

Outre les clins d’œil aux classiques du cinéma mondial, Hors-la-loi est une fiction cinématographique profonde, par laquelle le réalisateur ouvre une lucarne dans la grande histoire, avec une émotion vraie et maîtrisée.

“La guerre crée plus de méchants qu’elle n’en supprime”, disait Emmanuel Kant. Cette citation correspond parfaitement au propos du long métrage, Hors-la-loi, de Rachid Bouchareb, projeté pour la presse, hier matin, à la salle El-Mouggar, en même temps qu’à Cannes, puisque le dernier né de Bouchareb, film algérien de surcroît, est en compétition officielle de la 63e édition du prestigieux rassemblement cinématographique de Cannes. Dans cette production algéro-franco-italo-tuniso-belge, financée à 25% par l’Algérie, Rachid Bouchareb ne distingue pas entre les bons et les méchants.
Ce sont des hommes, pris dans le tumulte de la guerre, qui agissent, puisque pris dans un engrenage et comme le dit si bien un des personnages du film, “la révolution est un bulldozer, elle détruit…” Le cinéaste ne s’attarde pas non plus sur les massacres du 8 Mai 1945. Ce fait historique n’est pas une conséquence dans le film, plutôt une cause à la séparation d’une famille algérienne de Sétif, chassée de sa terre en 1925.
Hors-la-loi, c’est l’histoire de trois frères, dont les destins sont déterminés par les choix. L’aîné de la famille Souni, Messaoud (Rochdy Zem) s’engage en Indochine.
Abdelkader (Sami Bouadjila), l’intello, participe aux manifestations du 8 Mai 1945, et échappe de justesse au massacre des Algériens sortis exprimer leur joie, croyant ainsi aux fausses promesses de la France coloniale. Abdelkader est, cependant, arrêté et écopera d’une peine de dix ans de prison.
Le cadet de la famille, Saïd (Jamel Debbouze), fuit le pays pour la France, suite au massacre de son père et de ses deux sœurs.
Saïd et sa mère s’installent dans un bidonville à Nanterre. Ils attendent et espèrent le retour des deux survivants de la famille, dont l’avenir reste — à ce niveau du film du moins — hypothétique. Les années passent, la guerre en Indochine se termine, et Messaoud rejoint sa mère et son frère. Abdelkader sort de prison et rejoint le reste de sa famille, avec une formation politique en poche, un éveil patriotique et une grande détermination ont aidé l’Algérie à briser les chaînes du colonialisme. Messaoud se marie et fonde une famille.
Saïd fait des affaires, devient propriétaire d’un cabaret à Pigalle baptisé Casbah, et organise des combats de boxe qui lui rapportent de grosses sommes d’argent. Quant à Abdelkader, il milite dans les rangs de la Fédération de France, et prend même la tête de ce mouvement pour l’indépendance de l’Algérie.
Messaoud seconde son frère Abdelkader, et accomplit son devoir en se battant pour la juste cause algérienne. La vie ne sera pas toujours clémente avec la famille Souni et c’est son choix qui déterminera son avenir.
Une petite lucarne dans la grande histoire
Avec ce deuxième volet de la trilogie consacrée à l’Algérie (après Indigènes en 2006 et en attendant le 3e volet qui sera consacré à toute l’histoire de l’émigration au Maghreb et en Afrique), Rachid Bouchareb passe en revue un pan de l’histoire tumultueuse, ponctuée par des relations houleuses, entre l’Algérie et la France.
Le réalisateur a choisi d’ouvrir une petite lucarne dans la grande histoire et de traiter d’une période, assez mouvementée, qui s’étale de 1925 à 1962. Mais ce qui est étonnant dans Hors-la-loi est que chacun des trois frères cherche la rédemption, et c’est ce qui rehausse cette fiction au rang d’œuvre artistique.
C’est auprès de sa mère que Messaoud trouvera du réconfort ; c’est en tentant de sauver ses deux frères que Saïd se lavera de ses péchés ; et c’est en protégeant les siens que Abdelkader pourra partir en paix.
Hors-la-loi c’est aussi et surtout une fiction bien construite, une trame bien ficelée, une importante démarche esthétique, et une exceptionnelle distribution d’acteurs. Rochdy Zem est époustouflant, Jamel Debbouze est quasiment méconnaissable et très touchant, et Samy Bouadjila est la véritable révélation de ce film.
Ces trois comédiens, pétris de talent, ont été totalement crédibles dans leurs rôles de fils de la grande Chafia Boudraâ, toujours aussi forte et aussi présente. Bien que leurs rôles n’aient été que secondaires, Ahmed Benaïssa dans le rôle du père, Larbi Zekkal dans le rôle du Caïd et Mourad Khan qui a campé le rôle du propriétaire du bar du bidonville, militant du MNA, leur personnage n’est pas passé inaperçu.
Filmant ses personnages au plus près des corps et des visages, et avec parfois des plans américains, Rachid Bouchareb propose des images parfois oppressantes, et réussit à rendre compte du malaise et du trouble qui caractérise tant les guerres. On dénote dans la sensibilité du regard de Rachid Bouchareb, une maîtrise totale de la machine émotion.
Il ne s’attarde pas sur les détails, mais on peut les trouver dans un regard, un sourire, un sanglot ou une accolade. Dans Hors-la-loi, on retrouve aussi quelques clins d’œil au cinéma mondial, notamment au Parrain, aux Incorruptibles ou encore au Roi Lear. Hors-la-loi, dont la version visionnée n’est pas encore finalisée, n’est pas encore achevée, est une fiction profonde avec une émotion vraie savamment dosée.
Sara Kharfi