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Entre un Passé et un future...

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  • Entre un Passé et un future...

    Bonjour à tous,

    il y a des fois des personne qui ont vecu un mal. que ce soit une enfance pas terrible, un echec emotionnelle, ou une vie conjugale dure qui laisse marqué.

    On a pas toujours cette force de se prendre , de nous prendre en main. Tant qu on ne fait pas ce pas, on reste comme hanté par des souvenir qui nous font mal. des pensées qui reviennent sans prevenir, à n'importe quel moment. et parfois au moment meme de notre meilleure joie, on retombe si vite dans la beatitude, et les yeux vagues sont porté par une pensée qui nous rejoue une scene douleureuse du passé. Toute suite apres cette vision du passé, on perd gout de la joie du present.

    Ce mecanisme tout à fait demontable, nous bloque dans nos meilleure moment de depart , peut etre vers une nouvelle vie plus heureuse. ca casse le rythme, ralentit notre enthousiasme à la nouvelle vie qu on commence à peine à imaginer , à construire.

    crainte du passé nous condamne à l 'angoisse du futur :
    la crainte que notre mal vécu se reproduise nous condamne souvent au recul , à une prise de distance qui apparait à des moments inattendu , et surtout par rapport aux autres....
    comment guerir d'un passé douleureux?
    comment interdire à nos souvenir (les mauvais ) de nous nuire? comment avancer sans penser à notre passé..?
    Dernière modification par FrozenRose, 25 février 2006, 10h38.
    Passi passi werrana dipassi!

  • #2
    comment guerir d'un passé douleureux?
    comment interdire à nos souvenir (les mauvais ) de nous nuire? comment avancer sans penser à notre passé..?
    On n'en guérit pas, on apprend à vivre avec. On avance tout en essayant, tant bien que mal, de laisser tout derrière soi ... malheureusement le passé arrive toujours à nous ratrapper
    « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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    • #3
      nous sommes le fruit de notre passé...

      après une enfance difficile, on peut être désespéré...
      ou faire tout pour se construire une vie qui ne ressemble en rien à celle de son enfance...
      c'est ce que j'ai fait...
      mais, quelque part en moi, je reste la petite fille abandonnée et rejetée...
      et ce sentiment d'abandon et de rejet me fait peur et m'angoisse...résultat, j'ai toujours des doutes quant à la perennité des personnes de ma vie ; je ne perçois pas un départ comme les autres ; et si on met en cause une partie de moi, je suis toujours persuadée qu'on me rejette entièrement !

      ce n'est pas simple, ni pour moi, ni pour les autres

      mais je me soigne

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      • #4
        comment interdire à nos souvenir (les mauvais ) de nous nuire? comment avancer sans penser à notre passé..?
        Avancer justement en pensant au passé, en tirer des leçons!

        On construit notre futur en remodelant un peu de notre passé, on se rattrape on le refait en le corrigeant!

        Notre passé quel qui soit, a forgé notre caractère !Nous ne seront pas ce que nous sommes sans celui ci !

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        • #5
          la difficulté vient du fait que nous sommes exemptes d'experiences, j'assimile cela a une nouvelle naissance, mais hélas, il n'y a personne pour prendre en charge ce nouveau(elle) né(e), il n'y a personne pour lui donner le biberon, le moucher, le soulager quand il est malade, en conclusion il n'a pas l'experience de sa propre naissance. Ses parents s'assimilent a ses souvenirs !......... dans ce cas se retrouve t'il avec des bons ou mauvais parents ?

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          • #6
            On construit notre futur en remodelant un peu de notre passé, on se rattrape on le refait en le corrigeant!
            effectivement, on essaie de construire un futur à partir du vécu: on prend toutes les mauvaises expériences pour en faire exactement le contraire et parfois, ça ne marche pas comme on le veut
            avoir eu une enfance, disons, "malheureuse", nous rend méfiant, peu sûr de nous et nous n'osons pas affronter la vie, la méchanceté des gens...
            on se remet sans cesse en cause
            le passé, reste le passé, mais au fond, il est ancré en nous

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            • #7
              un jour , on laisse les souvenirs, les douleurs du passé, la peur du futur nous envahir et on se Repli sur soi.
              On se dit que ce repli sur soi-même, ça ne peut pas faire de mal, à défaut de faire le bien.
              Encore aurait-il fallu le vouloir. Le bien.
              Histoire d’être avec ses souvenirs .
              De ceux qu’ils nous restent. S’il en reste, des souvenirs ,
              A force de tourner dans sa cage, on ne s’en fixe plus vraiment. Des buts « dans la vie ».
              Le repli prend forme. On reste seul face à soi-même. A ces souvenirs On refuse l’autre. Plus ou moins.
              L’autre énerve. Le monde, la vie, la rue énervent.
              C’est le repli.
              On se dit que cela va passer.
              Puis on fini par se laisser dépasser par les événements.
              On se ment même.
              On s’enferme dans son faible intérieur.
              On se terre dans le creux d’une vague à l’âme.
              nous passer par-dessus tête.
              Comme ça. Sans bouger. Bien calé au creux de la vague.
              On pourrait finir par se noyer dans les larmes de fond.
              Ces pleurs qui jaillissent de nos blessures souterraines.
              On pourrait finir par se noyer.
              On pourrait Mettre fin..
              Mais, c’est toujours la même chose. La même rengaine. La même peur, les mêmes pleurs.
              Angoisse, inquiétude, nostalgie, souffrance, lassitude, tout y passe.
              Ca va passer. Tout passe.
              Mais en attendant les jours défilent et se ressemblent.
              Les idées noires se rassemblent dans le repli.
              Repli sur soi-même.
              On en oublie ceux que l’on aime, ce que l’on sème.
              On s’oublie même.
              On se lamente sur son sort et on ne s’en sort pas.
              On ne veut pas s’en sortir.
              Enfermé, terré, seul avec soi-même.
              Tout au fond. Larmes de fond. Toujours.
              Puis lentement, on ne sait trop pourquoi - peut être par besoin ou par manque – on remet son masque.
              On tire le voile. On se remet dans le vent.
              La vie dite « normale » reprend son pli. C’est la fin du repli.
              On repart tout doucement. Un pas vers l’autre.
              C’est reparti.
              Jusqu’à quand ? Jusqu’à qui ?
              Alors, comme à chaque fois, on oublie juste une chose.
              On oublie de changer l’eau des pleurs.
              On n’oublie pas, en fait. On sait. On sait qu’il y aura un prochain repli. Un prochain besoin de creux de vague et de larmes de fond.
              Alors on ne change plus l’eau des pleurs.
              On vit avec…
              Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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              • #8
                Salut stranger011,

                Tu as une âme d'artiste mon ami...tu décris tellement bien ce que tu ressens...et je ne peux rester insensible devant tes mots....
                merci d'avoir partager..
                Passi passi werrana dipassi!

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                • #9
                  Merci A Toi L Economiste
                  Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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