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Quel est votre très mauvais souvenir que vous avez connu depuis votre enfance jusqu'a ce jour la?
Hé ben quelle délicatesse ! :22:
Je vais quand même te le raconter (faut pas laisser un curieux sur sa faim), c'est le jour où les camions de militaires nous ont apportés des "têtes" bien crues de terroristes abattus pour les exposer au rond-point du village. Euh non, ça doit l'explosion d'une bombe au milieu de la foule filmée en direct sur l'unique et que j'ai vue à l'âge de 12 ans, je te laisse choisir le "plus très mauvais" des deux.
Dernière modification par Blofeld, 19 septembre 2010, 00h34.
Celui de la perte cruelle de mon cher ami Omar
Les amis d’enfance sont vrais, pour la plupart
Nous avions grandi à Alger sans jamais nous quitter
Joies ou peines, on les partageait en toute équité.
A part Safia, pour qui il avait un tendre secret,
Tout était en commun, même les bouts de craie
Sur le même banc nous étions à l’école, au lycée
Chétif qu’il était, J’empêchais qu’il se fasse tabasser.
Aîné des siens il quitte à 16 ans, les lieux du savoir,
Trimer pour aider son père était pour lui un devoir
Par contre, j’ai continué, c’était pour moi une chance
Que lui n’a pas eu hélas, décret de la providence.
Alors fauché comme un blé, étudiant que j’étais,
De sa paie il m’offrait le ciné et les campings d’été
Puis, la vie nous sépara quand j’ai rejoins la caserne
Un devoir de deux ans dicté par ceux qui gouvernent.
Venant en permission, un jour, que je ne peux oublier
J’ai rencontré un vieil homme abattu, dans l’escalier,
C’était le père de mon ami Omar, metteur d’ambiance
Celui que j’appelais ‘’Zacmako’’ depuis l’enfance.
‘’Omar est là ?’’, demandais-je après une bise au vieux père,
D’une voix de quelqu’un qui semblait ne plus avoir de repère
Il me répondit : ‘’Ton frère Omar, n’est plus de ce monde’’
Le cancer… elle a dévoré ton ami, cette bête immonde.
Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
... Je me souviens comme si c'était hier... C'était un soir d'hiver... J'étais seule chez moi... Dehors, la tempête faisait rage... mon âme tremblait...
Pour me réconforter, je pris des dattes... persuadée que si j'en mangeais quelques-unes, je retrouverais ma sérénité... Mais quelle horreur... elles étaient infestées de vers... de quoi écrire un poème à la Benguitoun !
« La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »
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