Quels sont vos complexes?

[moms]

Plutôt une réaction pour couper court à ce qui me fatigue, mais sache que ma cruauté ne se nommerai pas ainsi si elle ne s'inspirait pas d'une vérité dure à accepter par la personne visée...Ma patience a des limites!

[camille]

j'ai le droit de le dire....j'ai un énorme complexe...mon derrière...ça me pourrit la vie, je ne sais jamais quel pantalon mettre et quand j'en trouve un, je l'essaye 10fois pour être sure...une horreur!

[Tizinissa]

@Oceane,
ce complexe je le partage avec ceux qui rendent le menage necessaire

@Nedjma
Beacoup de complexe se transforment en charme

[troll]

Mon nez .... G un nez de Kabyle ... ou de Feuj c pareil lol

[absent]

bylka linda;

Mon complexe c'est de ne pas en avoir

[Thamila]

@Moms : écoute si tu es célibataire, j'accepte tous tes défauts, tant je suis désespérée de ne pas trouver l'homme de ma vie!

[troll]

Kabyloo

Sans ocun complexe , je me sens mieux , blablalblalbalabla

[absent]

Bylka linda, je n'ai pas saisi ton blabla

[TAHAR23]

Océane

Cruelle, parce que je le vaux bien !

Goumblixi fa !!
Moi je suis complexé et je me soigne

[moms]

Thamila,
j'ai dû rater quelquechose...Je n'ai pas bien saisi

[troll]

kabyloo

je connais pas la suite de la chanson .... donc ... j'ai dit blablablablabla .. a toi de comprendre vois etre les lettres ....

[Océane]

Tahar

Goumblixi fa !!
Moi je suis complexé et je me soigne

... quant à ma cruauté 'goumblixi, c'est les autres qu'elle soigne ... Radicale !

[Adhrhar]

Bonjour Thamila

Quel est mon complexe ? C’est d’être incapable de prendre conscience de mes complexes. Ils semblerait qu’ils sont bien enfouies dans l’inconscient de mon subconscient ….

Ou alors mon complexe c’est de ne pas en avoir de complexes. Bien sur que c’est faux puisqu’il semble que nous portons tous des complexes ..

Franchement je n’en vois pas de choses pour lesquelles je devrais rougir même si je suis loin d’être parfait.

Ou si quelque chose me revient à l’esprit.

Il y a longtemps, bien longtemps, me trouvant au bled, j’ai grandi avec l’idée que je me marierai avec une cousine qui était née un an avant moi. Avant qu’elle ne soit née ma mère a demandé sa main (au cas ou sa mère donnerait naissance à une fille, puisqu’à l’époque l’échographie pour déterminer le sexe des bébés n’était point arrivé dans notre douar) pour moi, petit bébé dans les couches, enfin à l’époque, au douar, au fin fond des Aurès, à la place des couches on utilisait des bouts de CHECHE que les mamans découpaient en lanières dans lesquelles elles « momifient » le nourrisson. Vous connaissez, je l’espère cette pratique. De bons souvenirs en somme. Alors j’ai grandit avec cette idée que je me marierais avec ma promise de cousine. On me le rabâchait tellement souvent que j’ai développé des complexes à la regarder cette promise, de face. D’autant plus qu’elle est partie vivre à Batna avec son père, le plus cultivé de la famille et donc le plus aisé. Son père avait suivi de brillantes études à l’Université El Zaitouna de Tunis. Il a fini par être nommé professeur au Lycée, puis inspecteur. Nous, on est resté dans un petit village vivre comme de simples ruraux, dans des gourbis en torchis. Nous avons suivi, ma dulcinée et moi deux directions bien différentes. Elle vivant en « bourgeoise » citadine, une vrais beldia, alors que moi, je restais un simple paysan qui suivait accessoirement et difficilement des études dans des conditions bien aléatoires, tout en m’occupant de nos vaches, moutons, chevaux, … une médiocre scolarité, en somme, avec des parents analphabètes. On se voit, ma dulcinée et moi, très rarement, une fois par an, au grand maximum. Elle représentait, pour moi, une belle, intelligente, bien élevée, … promise. Mais elle me semblait inaccessible, tellement le décalage était bien visible et flagrant entre la belle et moderne citadine et moi le rustre paysan, entre la beldia et moi, le chawi, … Toutes les conditions étaient réunies pour que je développe un complexe d’infériorité, bien évident. Lors des rares rassemblements de nos familles je la fuyais car je n’arrivais pas a m’exprimer aussi bien et brillamment qu’elle, … Mais j’étais follement amoureux, bien sur. Je n’arrivais qu’à baisser les yeux, à rougire et à bégayer, ou a rentrer dans un profond mutisme ,par peur du ridicule.

Plus tard, elle est rentré, brillamment à l’université de Constantine, en filière lettre. Moi, je suis arrivé a suivre difficilement des études techniques. Un beau jour son père me « convoqua » en m’invitant chez lui, dans le but d’apprécier si je représentait un possible gendre. En réalité sa fille ne me connaissait pas vraiment, tellement ma timidité et les complexes que j’avais développé vis à vis d’elle m’empêchaient de communiquer et d’être moi même. On a fini, tout de même, par prendre rendez vous à Constantine pour « se découvrir » un peu. On s’est promené un demi journée dans la belle ville de Ksentina. Je l’ai invité à manger dans une gargote, n’ayant pas assez de pépettes pour lui payer un vrais restaurant. 1ere gaffe. Ensuite elle m’a proposé une promenade dans un parc que je ne connaissait pas (je ne connaissais que le centre ville de cette grande agglomération). Je me suis rendu compte que ce parc est le lieu de rendez vous de jeunes filles et garçons qui viennent se retirer là pour flirter. J’ai mal réagis en lui disant que ces jeunes n’ont pas honte de s’embrasser, alors que je rêvais de faire la même chose avec elle. 2eme erreur … Je me suis dis, plus tard, qu’elle m’a attiré dans ce coin pour m’encourager à faire le 1er pas …et l’embrasser. Mais je ne suis pas sur. Plus tard, je l’ai raccompagné, à sa cité universitaire. Comme j’étais bien amoureux et que j’avais encore envie de la voir, j’ai cherché à la regarder, de loin (à cause de ma timidité). Je me suis renseigné et trouvé le lieu de son cours. Je l’ai cherché dans la foule, en vain. Mais je crois qu’elle m’a vue, elle et qu’elle l’a mal pris. Je pense que peut être elle l’a pris pour de la surveillance ou de l’espionnage. Enfin c’est moi qui me fais mon cinéma, tout seul.

Je pense cela car j’ai appris, quelque moi plus tard (en juillet de la même année), que son mariage avec Un AuTrE, que moi, était imminent. Personne de ma famille ne m’a averti de cela ; comme s’il n’a jamais été question qu’on se marie ensemble. En rentrant dans ma région, pour les vacances d’été, je n’ai trouvé personne dans la maison de mes parents, puisqu’ils sont tous partis assister au mariage de ma princesse. Personne n’a voulu m’en parlait. Comme, selon les coutumes du bled, les hommes et les femmes sont séparés lors des fêtes, j’ai eu du mal à la voir la princesse. Je me suis, tout de même, efforcé à m’approcher de sa maison, dans le but de la voir et qu’elle me voit, avec l’espoir de comprendre quelque chose, dans son regard. J’ai fini par l’avoir cet échange de regards, entre elle et moi. Son regard sombre ne m’a laissé que le désespoir. Dés qu’elle m’avait aperçue, elle avait détourné sa tête et son visage s’était assombris. Je ne l’ai plus revue depuis puisque j’ai décidé d’accepter la bouse qu’on m’avait proposé pour partir suivre des études en France. C’est en parti pour cela que je suis parti, m’expatrier.

Voilà, une longue réponse, en me racontant. On se raconte des fois sans préméditations … car les souvenirs s’imposent à nous, aux moments ou eux ils décident de le faire.

Excuses moi Thamila pour ton topic.

[emira]

Ben adhrr, effectivement tu te faisais trop de complexe, alors qu'au bout du compte cette fille là s'intéressait à toi vu les appels de phares. alalla vous les garçons faudrait un peu combattre votre timidité vous passez à côté de tant de chose. Enfin c'est peut-être le mektoub.

[Thamila]

@Adhrhar : pas de pb l'ami, jolie petite histoire, bien que la fin m'ait attristé... Mais je suis fière de ton comportement, tu es resté fidèle à toi-même, et à des idées, et c'est le principal. Je pense que cette histoire t'a fait grandir, et mûrir. Si l'un de vous deux doit éprouver des regrets aujourd'hui, c'est elle, car elle est passée à côté d'un homme merveilleux. Amicalement.