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Les feu de la passion...

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  • #46
    Tout amour est-il passion, et faut-il donc se méfier de tout amour?
    Tout amour mène-t-il nécessairement au malheur, et au vice, à la perte de maîtrise de soi?

    Après tout, la vie est-elle possible sans amour? N'est-ce pas une nécessité vitale? Et l'amour n'est-il pas parfois source de bien?
    Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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    • #47
      @Alya : je fais confiance à ton savoir littéraire.
      @Stranger : t'es vraiment stranger!

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      • #48
        Stranger, adepte de platon...........

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        • #49
          La passion, c'est le domaine de l'affectif. Est passion tout phénomène qui a pour origine le corps, mais qui est ressenti comme en l'âme même. Le lieu originaire de la passion, c'est le corps. Mais elle est vécue comme psychologique.
          tout ce qui est de l'ordre de la passion, est de l'ordre de l'affectif, c'est un sentiment.


          "l'amour est une émotion de l'âme causée par le mouvement des esprits, qui l'incite à se joindre de volonté aux objets qui lui paraissent lui être convenables"
          Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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          • #50
            J'aime ma mère. J'aime Brel. J'aime le fromage. J'aime mon village. J'aime mon pochain...

            C'est aimer. Dommage que le français ne nuance pas dans ce cas. J'aime beaucoup plus ma mère que le fromage héhéhé

            Mais etre amoureux. Généralement c'est réservé au sentiment qu'on a pour notre nana, notre mec...
            Mais etre amoureux, c'est tout de même aimer...
            J'aime ma nana
            Je suis amoureux de ma nana...

            Dans ce cas d'amour, il y a une ribambelle de qualificatifs ou de mots pour nuancer le degré d'amour...
            La passion, par exemple, c'est un sentiment intense...
            Plus encore, aimer à la folie..Aimer éperdument...etc....

            Mais pour encore vous mélanger davantage. On peut dire.
            La littérature est chez moi, une passion...

            ou je suis passionné de cinéma...

            J'arrete, je suis moi-même perdu héhéhé

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            • #51
              @Alya : tout bien réfléchi, je pense qu' "aimer" est plus fort que "d'être amoureux"...
              @Stranger : très belle analyse!

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              • #52
                Stranger, tu réveilles en moi le démon de la philosphie ...........il faut reprendre nos grands classiques

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                • #53
                  PASSION, subst. fém.
                  A. [Avec une idée de durée de la souffrance ou de succession de souffrances] Action de souffrir; résultat de cette action.

                  Au sing. [Gén. avec une majuscule] Souffrances, supplices qui précédèrent et accompagnèrent la mort de Jésus-Christ. La Passion; la Passion du Christ,

                  Clous de la Passion. Clous de forme particulière, évoquant ceux utilisés pour la crucifixion du Christ.

                  BOT. Fleur de la passion. Synon. de grenadille, passiflore, passionnaire. Fruit de la passion. Fruit de cette plante. Sorbet aux fruits de la passion.

                  Ce qui est subi, supporté de très pénible; grande souffrance (généralement corporelle), tourment.

                  Loc. fig., fam. Souffrir mort et passion. Éprouver de très vives souffrances, être torturé par quelque chose.

                  PATHOL., rare. Nom de plusieurs maladies très douloureuses.
                  Passion (hystérique). Synon. affection hystérique (v. affection2 I C). La passion ou affection hystérique, à laquelle on donne souvent le nom de vapeurs, et qui fait le tourment de bien des femmes, (...) a beaucoup de rapport avec l'affection mélancolique et hypocondriaque, à laquelle les hommes sont plus sujets (GEOFFROY, Méd. prat., 1800, p.490).
                  Passion iliaque. Synon. colique de miserere (v. ce mot B). La passion iliaque consiste dans une irritation spasmodique de l'intestin, annoncée par une constipation opiniâtre et des vomissements de matières fécales qui se trouvent entraînées par un effet de la perturbation du mouvement péristaltique (Encyclop. méthod. Méd. t.11 1824).

                  Chez les cartésiens, elliptiqt (pour: passions de l'âme): tous les états de l'âme résultant des impressions produites par les esprits animaux; ou même (Descartes) tous ceux qui ne se rattachent pas à la volonté`` (FOULQ.-ST-JEAN 1962); p.ext., ,,tous les mouvements de la sensibilité en général`` (FRANCK 1875). Synon. émotion. [Descartes] substitue à ces trois facultés [la concupiscible, l'irascible et la raisonnable] six passions primitives, qui sont l'admiration, l'amour, la haine, le désir, la joie et la tristesse (BERN.-DE ST-P., Harm. nat., 1814, p.266). Descartes (...) dans son Traité des passions (...) a fait voir que la passion, quoiqu'elle soit toute dans un état de nos pensées, dépend néanmoins des mouvements qui se font dans notre corps; c'est par le mouvement du sang, et par la course d'on ne sait quel fluide qui voyage dans les nerfs et le cerveau, que les mêmes idées nous reviennent (ALAIN, Propos, 1911, p.112):

                  3. ... des trente-huit «passions» qu'étudie Descartes [dans le Traité des passions], la plupart concernent des conduites interpersonnelles (...). Ce sont des «inclinations» à l'action, qui sont d'abord données, «reçues en l'âme»; la notion est très voisine de celle d'attitude au sens large. Les passions de Descartes sont donc orientées vers quelque chose, vers des «objets»...
                  Traité sociol., 1968, p.341.

                  2. GRAMM. Rôle du sujet qui reçoit l'action. Le passif marque la passion du sujet (Ac.). [Le participe] est toujours l'expression de la qualité du sujet qui est, soit dans le présent, soit dans le passé. Il n'y a là ni action, ni passion; c'est toujours un état, et le même état, dans des époques différentes (DESTUTT DE TR., Idéol. 2, 1803, p.95).
                  C. [Avec une idée de démesure, d'exagération, d'intensité]

                  1. Domaine de l'esprit et des sentiments. Tendance d'origine affective caractérisée par son intensité et par l'intérêt exclusif et impérieux porté à un seul objet entraînant la diminution ou la perte du sens moral, de l'esprit critique et pouvant provoquer une rupture de l'équilibre psychique. La clinique ne connaît pas d'avares qui «guérissent»; leur passion se renforce d'un culte intolérant qui les rend agressifs pour tous ceux qui semblent le contester peu ou prou (MOUNIER, Traité caract., 1946, p.536). V. amour ex. 1, 112:

                  4.
                  SYNT. Passion aveugle, déchaînée, dévorante, effrénée, égoïste, exclusive, fébrile, furieuse, généreuse, impétueuse, véhémente, violente; passions humaines; passions mauvaises; folle, grande, noble, vive passion; ardeur, assaut, asservissement, choc, conflit, entraînement, fièvre, fureur, ravage, tumulte, violence de la/des passion(s); la passion aveugle, naît, s'assoupit, se calme, se réveille; assouvir, calmer, contenir, dominer, faire taire, maîtriser, modérer, réfréner, réprimer, retenir, satisfaire, suivre, vaincre sa/ses passion(s); commander, être exposé, imposer silence, lâcher la bride/les rênes, obéir, résister, se laisser aller à ses passions/aux passions; assouvir, dominer, éprouver, éveiller une/des passions; lutter contre une/des passion(s); être l'esclave de ses passions.
                  Passion dominante. Passion qui exerce le principal empire sur une personne. La passion dominante s'y fait aisément reconnaître [chez le malade]: l'avare tient sur ses trésors enfouis les propos les plus indiscrets; tel autre meurt assiégé de religieuses terreurs (BRILLAT-SAV., Physiol. goût, 1825, p.255). V. dominant ex. de About.
                  Passion de/pour + subst. Je n'ai eu qu'une passion dans ma vie, c'est la passion des femmes. Mais autant j'étais passionné, autant j'étais difficile dans mes choix (JANIN, Âne mort, 1829, p.115). J'étais jalouse de la place qu'elle [ma mère] occupait dans le coeur de mon père car ma passion pour lui n'avait fait que grandir (BEAUVOIR, Mém. j. fille, 1958, p.108).
                  En partic. [Avec une valeur laud., la passion comme source de volonté] Tendance dominante qui, contrôlée par la raison, sert de moteur à l'action, permet la réalisation de grandes entreprises. Nous verrons avec quelle passion brûlante Gandhi ne cesse de combattre cette iniquité sociale [la question des parias] (ROLLAND, Gandhi, 1923, p.42):

                  5. ... pour faire la guerre, il fallait être rempli d'un amour, d'une passion véhémente, il fallait être exalté par une ivresse, sans quoi elle restait inhumaine et absurde. Quelle était donc la passion si forte qu'elle pouvait ainsi soulever, entraîner l'homme? Était-ce un idéal de justice, de beauté, de fraternité?
                  ROY, Bonheur occas., 1945, p.387.

                  (Faire qqc.) avec passion. (Faire quelque chose) avec une extrême ardeur, avec exaltation (généralement avec idée de persistance). Ah! si tu lis dans mon coeur, tu sais combien il désire la vérité; tu sais qu'il la recherche avec passion (VOLNEY, Ruines, 1791, p.24).
                  2. En partic., domaine des sentiments
                  a) Amour violent et exclusif inspiré par une personne et dégénérant parfois en obsession. Synon. adoration, ardeur (poét.), feu (poét.), flamme (poét.), idolâtrie. Ô mon Dieu! (...) tu retireras de mon coeur le trouble et l'orage de la passion qui me tourmente, comme tu retires d'un mot la tempête qui a soulevé la mer (KRÜDENER, Valérie, 1803, p.175). Sévères jusqu'à la cruauté pour les jeunes filles qui ont succombé à la passion, nous sommes d'une indulgence plus que plénière pour les jeunes garçons qui font la même chose (LE DANTEC, Savoir! 1920, p.71). V. amour ex. 116, 129, exalter ex. 3:

                  6. ... est-ce une passion? est-ce l'amour? L'amour n'existant pas sans la connaissance intime des plaisirs qui le perpétuent. La duchesse était donc sous le joug d'une passion; aussi en éprouva-t-elle les dévorantes agitations, les involontaires calculs, les desséchants désirs, enfin tout ce qu'exprime le mot passion [it. ds le texte]: elle souffrit.
                  BALZAC, Langeais, 1834, p.308.

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                  • #54
                    en résumé, la passion c'est tout de même lié à la souffrance...même en amour...

                    finalement, après 25 ans de mariage, je ne connais plus la passion mais un amour calme et rassurant
                    OUF

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