Dans la journée même, nous nous sommes enquis de la question auprès de professionnels sur place et leur réponse était plus ou moins convaincante en ce sens que, selon un spécialiste qui a souhaité garder la confidentialité de ses propos, «un accident cardiaque comme celui-ci est possible et peut ne pas être détecté par le bilan complet avant l’intervention chirurgicale que vous évoquez. Il arrive qu’un malade ‘’sain’’ fasse une complication cardiaque sur le billard comme il aurait pu la faire alors qu’il marchait dans la rue. Nous vous disons cela non pas pour dédouaner la clinique en question, mais tout simplement parce qu’il s’agit de quelque chose de possible et de plausible. Maintenant, les investigations peuvent être poussées pour déterminer la causalité ne serait-ce que par acquis de conscience».
Dans la même journée également, nous avons pris attache au téléphone avec la clinique Belkacem où, en raison de l’heure quelque peu tardive, nous n’avons pu obtenir un responsable. A. Benkheirdine, le directeur, nous contactera toutefois le lendemain pour se dire rassuré quant à la conduite de l’intervention et souligner que tout s’est passé dans les meilleures conditions : «La patiente a été très bien prise en charge pour une anodine correction de la vision, le strabisme. L’intervention s’est faite normalement et tous les avis ont été exprimés, notamment celui du médecin anesthésiste. La jeune femme ne se réveillant pas, nous avons pris attache avec le CHU de Constantine pour son transfert.»
La clinique a-t-elle eu à faire face à un tel cas auparavant ? «Non, mais par mon expérience de gestionnaire, nous avons eu à vivre de tels cas. Il est plus que probable que la patiente se réveillera, et c’est pour cela qu’il vaut mieux ne pas dramatiser outre mesure la situation.»
Au cours de la matinée d’hier, c’est avec l’un des parents de K. F. Z. que nous avons pris attache : «Rien n’a changé et le personnel médical auquel nous nous adressons nous répond à chaque fois qu’il n’y a aucune évolution de son état.»Ce cas vient s’ajouter à ceux nombreux qui ont placé sous les feux de l’actualité une autre clinique à Constantine, en l’occurrence El-Anouar, où de nombreux patients admis pour de petits «bobos» se sont retrouvés éborgnés.
La palme de l’irrationnel revient à ce patient qui s’y était présenté pour une prescription visant l’achat de lunettes de correction et qui en est ressorti aveugle à près de 90%. La Tribune a déjà évoqué cette clinique que la dizaine de patients, qui ont tenu une conférence de presse, avaient qualifiée de «clinique de la honte» et le chirurgien de «Papon de la médecine».
Dans la même journée également, nous avons pris attache au téléphone avec la clinique Belkacem où, en raison de l’heure quelque peu tardive, nous n’avons pu obtenir un responsable. A. Benkheirdine, le directeur, nous contactera toutefois le lendemain pour se dire rassuré quant à la conduite de l’intervention et souligner que tout s’est passé dans les meilleures conditions : «La patiente a été très bien prise en charge pour une anodine correction de la vision, le strabisme. L’intervention s’est faite normalement et tous les avis ont été exprimés, notamment celui du médecin anesthésiste. La jeune femme ne se réveillant pas, nous avons pris attache avec le CHU de Constantine pour son transfert.»
La clinique a-t-elle eu à faire face à un tel cas auparavant ? «Non, mais par mon expérience de gestionnaire, nous avons eu à vivre de tels cas. Il est plus que probable que la patiente se réveillera, et c’est pour cela qu’il vaut mieux ne pas dramatiser outre mesure la situation.»
Au cours de la matinée d’hier, c’est avec l’un des parents de K. F. Z. que nous avons pris attache : «Rien n’a changé et le personnel médical auquel nous nous adressons nous répond à chaque fois qu’il n’y a aucune évolution de son état.»Ce cas vient s’ajouter à ceux nombreux qui ont placé sous les feux de l’actualité une autre clinique à Constantine, en l’occurrence El-Anouar, où de nombreux patients admis pour de petits «bobos» se sont retrouvés éborgnés.
La palme de l’irrationnel revient à ce patient qui s’y était présenté pour une prescription visant l’achat de lunettes de correction et qui en est ressorti aveugle à près de 90%. La Tribune a déjà évoqué cette clinique que la dizaine de patients, qui ont tenu une conférence de presse, avaient qualifiée de «clinique de la honte» et le chirurgien de «Papon de la médecine».
en gras: le nombreux "nous" comme s'il était acteur dans l'histoire. ce n'est plus un article de presse c'est une nouvelle ou une page dechirée de son journal intime
en rouge: une phrase totalement inutile qui ne nous apporte aucune information
en souligné : allez je le lâche un peu, vous m'avez compris!
Alors le niveau rédactionnel des journalistes algériens, qu'en pensez-vous?


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