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Prends 1260balles et casses toi
Algérie : Prends 1260 balles et casse toi !
Mardi, 11 Janvier 2011, 17:08 | Arezki Said
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Les Quatre jours d’émeute qui ont secoué l’Algérie n’ont pas apporté que leur lot de rage, de destruction ou de malheur. Quelque fois, les situations étaient franchement cocasses ou tragicomiques.
C’est le cas de cette bande de casseurs qui croyaient avoir mis la main sur un inestimable trésor au siège de l’Algérienne des Eaux, dans une ville de la Soummam. Après avoir brûlé le mobilier de bureau et tout dévasté sur leur passage, ils s’emparent d’un volumineux coffre qu’ils traînent péniblement dehors.
Les uns tirant, les autres poussant, ils arrivent tant mal que bien à l’éloigner des lieux du crime et, surtout, à le soustraire à la convoitise des autres émeutiers, furieux de voir un tel magot leur filer sous la cagoule.
Pour opérer en toute quiétude, la bande loue les services d’une camionnette. Ils hissent le précieux coffre péniblement sur la benne avant de démarrer en trombes vers une oliveraie déserte. Là, pendant longtemps, ils vont s’acharner à l’ouvrir à l’aide de chignoles, d’arrache-clous et d’objets divers. Lorsque la porte du coffre cède enfin, c’est une cruelle désillusion qui les attend.
Au lieu de la fortune attendue, les apprentis cambrioleurs ne trouvent, en tout et pour tout, que 1260 malheureux dinars. Après avoir payé 1000 dinars la location de la camionnette, ils ne leur restaient à partager que 260 dinars. C’est ainsi que leur rêve de mettre la main sur le trésor caché de l’Algérienne des Eaux est… tombé à l’eau.
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Mardi, 11 Janvier 2011, 17:08 | Arezki Said
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Les Quatre jours d’émeute qui ont secoué l’Algérie n’ont pas apporté que leur lot de rage, de destruction ou de malheur. Quelque fois, les situations étaient franchement cocasses ou tragicomiques.
C’est le cas de cette bande de casseurs qui croyaient avoir mis la main sur un inestimable trésor au siège de l’Algérienne des Eaux, dans une ville de la Soummam. Après avoir brûlé le mobilier de bureau et tout dévasté sur leur passage, ils s’emparent d’un volumineux coffre qu’ils traînent péniblement dehors.
Les uns tirant, les autres poussant, ils arrivent tant mal que bien à l’éloigner des lieux du crime et, surtout, à le soustraire à la convoitise des autres émeutiers, furieux de voir un tel magot leur filer sous la cagoule.
Pour opérer en toute quiétude, la bande loue les services d’une camionnette. Ils hissent le précieux coffre péniblement sur la benne avant de démarrer en trombes vers une oliveraie déserte. Là, pendant longtemps, ils vont s’acharner à l’ouvrir à l’aide de chignoles, d’arrache-clous et d’objets divers. Lorsque la porte du coffre cède enfin, c’est une cruelle désillusion qui les attend.
Au lieu de la fortune attendue, les apprentis cambrioleurs ne trouvent, en tout et pour tout, que 1260 malheureux dinars. Après avoir payé 1000 dinars la location de la camionnette, ils ne leur restaient à partager que 260 dinars. C’est ainsi que leur rêve de mettre la main sur le trésor caché de l’Algérienne des Eaux est… tombé à l’eau.
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