Excellente enquête sur le journal hebdo : Au-delà du phénomène de société, la prostitution génère de l'argent. Où va-t-il prioritairement ? Qui en profite le plus ? C’est tout un pan économique.
• Les « étudiantes » : Rabat est une vile qui connaît un essor sans précédent de la prostitution. Traditionnellement épargnée, il ressort du rapport 2004 (parquet de Rabat)que 1.161 personnes
• La misère de Aïn Leuh : En ville, si la prostitution peut être un moyen qui permet d'améliorer le quotidien d'une fille, dans le monde rural, elle devient surtout LE moyen de survivre.
• Le business « friendly » de Marrakech : À deux minutes d'un lieu de culte, la Koutoubia, on se retrouve dans un lieu de débauche, un riad, presque comme tous les autres. Deux Occidentaux vêtus de gandoura sont à l'accueil d'une dizaine de touristes. Un groupe qui passerait inaperçu s'il n'était pas composé exclusivement d'hommes.
• Le panier de la fille de joie : Elle s'appelle Siham, elle a 28 ans. Cela fait plus de cinq ans qu'elle tapine à Casablanca, essentiellement à partir de la boîte de nuit d'un hôtel quatre étoiles situé dans le centre ville. Lorsqu'elle arrive de Fès en 1998 après une fugue du domicile familial
• Le business du sexe : « Les causes de la prostitution sont des causes économiques. Des mesures gouvernementales, sur le plan national et international, dirigées contre la pauvreté, la misère, les salaires insuffisants, le chômage, la faim et des taux démographiques trop élevés doivent leur être opposés ».
• « Mieux qu'un car d'Allemands » : « Le tourisme moderne, constate ce portier, consiste à recevoir un groupe d'Allemands qui ont payé 300 euros (environ 3.500 Dh) pour passer une semaine au Maroc. A Meknès, la prostitution fait tourner l'hôtellerie. Une fille qui se rend à la boîte de nuit de l'établissement doit souvent montrer patte blanche à l'entrée. La patte blanche ici se résume à un billet de 50 Dh glissé discrètement au videur. A l'intérieur, et en attendant de trouver « son homme », elle doit consommer au risque d'être taxée de mauvaise cliente et de ne plus y remettre les pieds.
• Marocaines du Golfe : Chaque année, des centaines de jeunes marocaines partent vers les pays du Golfe pour travailler. La couverture est toute faite. Dans leurs contrats de travail, elles sont supposées être vendeuses, coiffeuses, serveuses, femmes de ménage ou même mannequins. En fait, elles viennent alimenter une industrie de sexe de plus en plus florissante dans la région.
- Près de 70.000 jeunes filles de moins de 15 ans employées comme «petites bonnes» au Maroc RABAT (AP) -- L'organisation américaine de défense des droits de l'homme Human rights watch (HRW) estime que 11% des Marocains âgés de 6 à 15 sont contraints de travailler. Soit quelque 600.000 enfants de moins de 15 ans, dont 66.000 jeunes filles employées comme «petites bonnes» au sein de familles marocaines.
- Zoophilie, pédophilie, prostitution, tournage de films pornographiques, drogue, règlements de compte entre rabatteurs, Marrakech aura donc tout vu pour déclencher une telle réaction des autorités de la ville.
- Fatima, une mère-célibataire, a tué son bébé par étouffement. Elle l'a découpé en morceaux puis a jeté les différentes parties de son corps dans une poubelle. Récit d'un crime horrible. Source : aujourdhui.ma
• Les « étudiantes » : Rabat est une vile qui connaît un essor sans précédent de la prostitution. Traditionnellement épargnée, il ressort du rapport 2004 (parquet de Rabat)que 1.161 personnes
• La misère de Aïn Leuh : En ville, si la prostitution peut être un moyen qui permet d'améliorer le quotidien d'une fille, dans le monde rural, elle devient surtout LE moyen de survivre.
• Le business « friendly » de Marrakech : À deux minutes d'un lieu de culte, la Koutoubia, on se retrouve dans un lieu de débauche, un riad, presque comme tous les autres. Deux Occidentaux vêtus de gandoura sont à l'accueil d'une dizaine de touristes. Un groupe qui passerait inaperçu s'il n'était pas composé exclusivement d'hommes.
• Le panier de la fille de joie : Elle s'appelle Siham, elle a 28 ans. Cela fait plus de cinq ans qu'elle tapine à Casablanca, essentiellement à partir de la boîte de nuit d'un hôtel quatre étoiles situé dans le centre ville. Lorsqu'elle arrive de Fès en 1998 après une fugue du domicile familial
• Le business du sexe : « Les causes de la prostitution sont des causes économiques. Des mesures gouvernementales, sur le plan national et international, dirigées contre la pauvreté, la misère, les salaires insuffisants, le chômage, la faim et des taux démographiques trop élevés doivent leur être opposés ».
• « Mieux qu'un car d'Allemands » : « Le tourisme moderne, constate ce portier, consiste à recevoir un groupe d'Allemands qui ont payé 300 euros (environ 3.500 Dh) pour passer une semaine au Maroc. A Meknès, la prostitution fait tourner l'hôtellerie. Une fille qui se rend à la boîte de nuit de l'établissement doit souvent montrer patte blanche à l'entrée. La patte blanche ici se résume à un billet de 50 Dh glissé discrètement au videur. A l'intérieur, et en attendant de trouver « son homme », elle doit consommer au risque d'être taxée de mauvaise cliente et de ne plus y remettre les pieds.
• Marocaines du Golfe : Chaque année, des centaines de jeunes marocaines partent vers les pays du Golfe pour travailler. La couverture est toute faite. Dans leurs contrats de travail, elles sont supposées être vendeuses, coiffeuses, serveuses, femmes de ménage ou même mannequins. En fait, elles viennent alimenter une industrie de sexe de plus en plus florissante dans la région.
- Près de 70.000 jeunes filles de moins de 15 ans employées comme «petites bonnes» au Maroc RABAT (AP) -- L'organisation américaine de défense des droits de l'homme Human rights watch (HRW) estime que 11% des Marocains âgés de 6 à 15 sont contraints de travailler. Soit quelque 600.000 enfants de moins de 15 ans, dont 66.000 jeunes filles employées comme «petites bonnes» au sein de familles marocaines.
- Zoophilie, pédophilie, prostitution, tournage de films pornographiques, drogue, règlements de compte entre rabatteurs, Marrakech aura donc tout vu pour déclencher une telle réaction des autorités de la ville.
- Fatima, une mère-célibataire, a tué son bébé par étouffement. Elle l'a découpé en morceaux puis a jeté les différentes parties de son corps dans une poubelle. Récit d'un crime horrible. Source : aujourdhui.ma
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