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c'est plausible... bien que la proximité géographique ne signifie pas toujours proximité des dialectes...
Oui vous avez raison, par contre il est rare que deux regions eloignées (la votre et la mienne) aient une proximité particuliere au niveau du langage courant non? Sauf si les mots sont communs à tout notre pays
il est rare que deux regions eloignées (la votre et la mienne) aient une proximité particuliere au niveau du langage courant non? Sauf si les mots sont communs à tout notre pays
pas nécessairement... par exemple, le parler Sahli à l'extrême ouest est similaire au parler Jijeli, ça ne voudrait pas dire que ce parler était commun à tout le pays...
Envoyé par Makhlouka
mes vieilles tantes l'ont toujours dis, trés vieilles tantes méme. Ras el hanout ou autre, essah fel benna.
Rass El Hanout c'est comme le Curry, un ensemble d'épices, en gros à l'époque ils en avaient marre de toujours mettre le même melange pour un certain nombre de plat, alors qq est venu pour dire "Et si on mélange ça ensemble, ça ferra gagner du temps à tout le monde, et ça ferra gagner de l'argent", en plus c'est compliqué d'avoir le super bon mélange (question de ratio), alors on a inventé Rass El Hanout.
Maintenant, on a droit au même Rass El Hanout, mais à l'époque, chaque hanout fait ça à son gout, suivant son savoir, c'est comme "Le Cocktail maison", "La salade du Chef", on trouve les meilleures épices de la boutique, d'ou le nom.
Attention, Rass El Hanout des sachets contient à peine 6 épices(curcuma, canelle, gingembre, corriandre, muscade, poivre noir, ..), mais dans la tradition, on y mettait beaucoup plus, certains vont jusqu'à 34 épices, on peut y trouver de la lavande, clou de girofle, ...
Ma grand mère, faisait son propre Rass El Dar, elle mettait ses épices à elle, et c'était très bon, elle se méfiait des épiceries, et leurs melanges, elle disait Rabi Yarhamha qu'ils sont radins et qu'ils mettent plus les épices pas cheres en grande quantité.
Donc, on ne peut jamais affirmer de quoi est composé Rass El hanout(chacun met ce qu'il a envie de mettre), par contre Rass Carrefour, Auchan, ...ou Rass la modernité on sait de quoi est composé.
Donc, le Curry est = Rass El Hanout el hindi, c'est comme ça que je l'explique à ma mère.
Dernière modification par MisterOver, 17 février 2011, 08h35.
«Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..»Oscar Wilde
merci pour le partage cette liste qui nous fait voiyager vert le passer des ancien civisation dans la médiologie de histoire
Soie et épices sont intimement liées parce qu'ils évoquent des lieux ou tout est différent, plus chaud, plus parfumé, plus raffiné, plus luxueux, plus sensuel. Elles servent à la glorification des dieux et des puissants et à l'ornement de la beauté ; leur origine exotique stimule l'imaginaire. C'est l'idée qui ressort déjà des premières mentions de ces produits dans la littérature latine. Ne dit on pas que c'est le roi des Sères, tout à l'Orient du monde qui produit le fil merveilleux qui permet aux Romaines de laisser transparaître la peau laiteuse de leurs seins ? Ne croit-on pas que la cannelle si parfumée et qui l'hiver rend le vin meilleur, est cachée comme le sont les diamants dans une vallée protégée par des aigles immenses ? Et les moralistes se plaignent de ce que les romains se ruinent pour acquérir ces produits de luxe venus de pays inconnus. L'idée même d'exotisme, ou l'attirance pour l'Orient leur doit beaucoup ; les progrès de la connaissance, de la géographie, de la navigation, bref la découverte réelle du monde, leur doit davantage encore.
Dans les deux cas, secret d'un savoir et secret d'une origine se mêlent. Pour obtenir deux produits dont l'Occident raffole depuis Rome, le tissu et les graines qui servent autant à la médecine qu'à la cuisine, il a fallu d'abord identifier les pays d'où ils venaient, la Chine, les Indes et les îles aux épices. Il a fallu les atteindre, et pour cela lancer des expéditions. Mais il a fallu aussi s'emparer des supports du secret, des cocons de vers à soie dans un cas, de quelques graines dans l'autre.
La soie a plus souvent traversé les montagnes et les steppes à dos de chameau, les épices ont plutôt voyagé dans les cales des bateaux. Parfois leurs routes se croisaient ou fusionnaient au hasard, d'une guerre ou d'un traité pour que les marchandise parviennent à Rome, à Byzance. Il y a donc des périodes où les expressions de route de la soie et route des épices désignent les mêmes itinéraires marchands ; rouleaux de tissus et sacs odorants se mêlaient dans les mêmes caravanes et dans les mêmes soutes. Certes les deux routes n'ont pas fonctionné de même manière. Sur la route de la soie, c'est le secret, disons l'art de la sériciculture, qui a voyagé d'Orient en Occident jusqu'à ce que l'on sache produire de la soie en France. Sur la route des épices, au contraire ce sont les marchands puis les soldats qui ont progressé tant que les Européens n'ont pas atteint les terres où poussaient les épices, et que les grandes compagnies dites des Indes ne s'en sont pas assuré le monopole. Tracée par une logique de la transmission ou par une logique de la conquête, la route s'est toujours assimilée à une lente révélation.
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