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Rappel: discours de Benkhedda
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C'est ça notre drame. Des gens d'un niveau très moyen, qui ne juraient que par la force des armes, ont pris le pouvoir à l'indépendance et ont jeté en prison (ou exécuté ou marginalisé) les intellectuels, tels Benkhedda, Ferhat Abbas, Mohammed Lamine Debaghine...
Pour se donner du crédit (parce que dans leur majorité ils étaient inconnus du peuple), ils demandèrent à des hommes plus connus de prendre les rennes du pouvoir. Boudiaf, Allah Yrahmou, refusa de cautionner le coup d'état contre le GPRA, de même que H. Ait Ahmed, mais un homme obsédé par l'idée du leadership et qui semblait avoir le profil requis (en terme de notoriété d'abord mais aussi en terme de niveau d'études), Ben Bella en l'occurence, accepta. La suite on la connait.Dernière modification par ETTARGUI, 26 janvier 2011, 12h25.Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance
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