Qui ne s'est pas un jour trouvé dans une situation embarrassante, un dilemme, ou se taire est plus difficile que de mentir? C'est ce qui m'est arrivé aujourd'hui. Une collégue est venu au bureau avec une nouvelle tete, mais on l'a reconnu à son sac jaune qu'elle met toujours en bandouliére. Elle s'est fais couper les cheveux et s'est fais faire des méches. Des méches de wled echouhada, parce que toutes les coiffeuses font les méme méches à leur clientes. Là ou on va, on trouve ces méches, dans les fetes, au sein des famille, sur la téte des copines, des voisines méme les hommes s'y mettent.
Durant la pause café dans la piéce qui nous sert de cuisine, d'espace pour le papotage, pour les pleurs, pour les réglements de compte. C'est une piéce à tout faire! Nous étions tous là sauf le consultant en informatique qui a encore fais une crise de foie, il n'est pas venu travailler. Une fois le directeur lui a dis tes crises sont ponctuelles, elles arrivent toujours la veille du weekend.
Pendant que nous prenions le café, les collégues surtout les filles félicitaient la collégue à la nouvelle tete. Elles lui disaient que ca lui allait trés bien et que ca l'a changé. Moi, je ne lui ai rien dis parce que je ne trouve pas que ca lui va bien et que sa nouvelle téte la vieillissait. J'ai préféré ne rien dire, en méme temps je me demandais si les autres étaient aveugles ou elles disaient vraiment ce qu'elles pensent. Mais ce n'est pas mon probléme, j'ai arrété de dire ce que je pense des copains, de la coiffure et des tenues de mes copines parce que quand je dis ce que je pense, ca se retourne contre moi, je deviens une jalouse, une hassada et une mghendfa qui ne sait rien.
Aprés la pause café, nous sommes retournés chacun dans son bureau. Le collégue, le gentil et calme mais qui a déja une copine, est venu dans mon bureau et m'a dis qu'il avait remarqué que j'étais la seule qui n'avait pas complimenter notre collégue pour sa nouvelle coiffure. Je lui ai répondu que je ne veux pas dire quelque chose que je ne pense pas, que je préfére me taire. Pendant que je lui parlais une collégue entrait dans mon bureau. Elle, c'est clair, dés qu'elle voit le gentil collégue parler avec une autre collégue elle arrive. Elle le suit partout et elle s'arrange toujours pour s'asseoir à coté de lui durant les pauses. Elle aussi, elle le trouve gentil et calme mais elle fait semblant d'oublier qu'il a déja une copine.
Elle avait entendu ce que j'avais dis et m'a dis que j'étais une grande hypocrite. Le gentil collégue, il a préféré sortir et nous laisser seules prétextant un coup de fil à donner à un client. Dommage, j'aurais aimé qu'il reste, mais zmar, la collégue kahsat'ha.
J'ai alors demandé à la collégue, pourquoi elle pense que je suis hypocrite. Elle m'a répondu parce que je n'ai pas dis ce que je pensais de la coiffure de notre collégue. J'ai répondu que je ne suis pas obligé de dire ce que je pense et que je préfére dans certaines situations garder mon avis pour moi pour ne pas vexer les autres. Elle insistait à dire que c'est hypocrite.
A la fin, elle m'a tellement énérvé que je lui ai dis franchement ce que je pense de sa mauvaise foi, de sa mauvaise langue et de son vernis qui est toujours mal fais. Elle m'a dis que non seulement je suis hypocrite mais aussi une ghayoura et elle est allé dans la piéce à tout faire.
Est ce qu'il faut toujours etre franc, je vous le demande!
J'ai deux tantes du coté de mon père, on les appelle les duponette parce qu'elles sont toujours ensemble pourtant elles se querellent tout le temps. Elles sont connus dans la famille pour leur franchise. Elles ne se génent pas par exemple dans les fetes, pour dire à la mariée que la maquilleuse qui l'a maquillé est une 3amia, ou de dire à une femme qui danse comme une meslouba, qu'elle danse comme une girafe qui a perdu une patte, ou à la tabakha qui a fais le couscous qu'elle se croyait chez les appelés de l'armée.
Mon père est comme elles, mais il parait que depuis qu'il a épousé ma mère il a appris à se modérer. Je n'oublierai pas le regard que ma mère lui lancait le jour ou un proche est venu déjeuner chez nous. Je n'ai jamais compris pourquoi il est proche, lui on a l'impression qu'il vient d'un autre monde. Ce jour la, ma mère a fais du kbab, frites et sauce à la viande. Quand le proche a vu les frites, il a dis à ma mère khalti les frites c'est haram. Mon père lui a immédiatement répondu, si c'est haram manges seulement la sauce. Le proche a répondu que la sunna dit que quand on est invité à manger chez les gens, on mange ce qu'ils nous offrent et il a pris des frites et de la sauce. Mon père n'a pas pu se retenir malgré le regard sévére de ma mère, il lui a demandé si la sunna dit qu'il faut manger ce qu'on t'offre, tu mangeras du porc si on te l'offre? Le proche a répondu, abadan c'est haram! Et mon père, ignorant toujours le regard de plus en plus sévére de ma mère, il lui dit mais tu viens de dire que les frites c'est haram mais tu es entrain de les manger, est ce que le haram devient halal quand on est un gros mangeur et qu'on se sert toute frites illicites sans penser aux autres? Ne tenant plus, ma mère a changé de sujet en demandant au proche qui avait la bouche pleine si il travaille toujours à l'usine des brosses à dents. Mon frére et moi, on s'est regardé et on a éclaté de rire parce que le proche est farmach. Alors là, ma mère s'est vraiment mis en colére, elle nous a ordonné de quitter la table.
Faut il dire ce qu'on pense au risque de blesser les gens ou se taire et garder son opinion pour soi? Je ne comprends pas ces gens qui se sentent obligés de faire des compliments ou de dire quelque chose qu'ils ne pensent pas. C'est de l'hypocrisie pour moi!
Qu'est ce que vous pensez, il faut se taire ou dire ce qu'on pense?
Durant la pause café dans la piéce qui nous sert de cuisine, d'espace pour le papotage, pour les pleurs, pour les réglements de compte. C'est une piéce à tout faire! Nous étions tous là sauf le consultant en informatique qui a encore fais une crise de foie, il n'est pas venu travailler. Une fois le directeur lui a dis tes crises sont ponctuelles, elles arrivent toujours la veille du weekend.
Pendant que nous prenions le café, les collégues surtout les filles félicitaient la collégue à la nouvelle tete. Elles lui disaient que ca lui allait trés bien et que ca l'a changé. Moi, je ne lui ai rien dis parce que je ne trouve pas que ca lui va bien et que sa nouvelle téte la vieillissait. J'ai préféré ne rien dire, en méme temps je me demandais si les autres étaient aveugles ou elles disaient vraiment ce qu'elles pensent. Mais ce n'est pas mon probléme, j'ai arrété de dire ce que je pense des copains, de la coiffure et des tenues de mes copines parce que quand je dis ce que je pense, ca se retourne contre moi, je deviens une jalouse, une hassada et une mghendfa qui ne sait rien.
Aprés la pause café, nous sommes retournés chacun dans son bureau. Le collégue, le gentil et calme mais qui a déja une copine, est venu dans mon bureau et m'a dis qu'il avait remarqué que j'étais la seule qui n'avait pas complimenter notre collégue pour sa nouvelle coiffure. Je lui ai répondu que je ne veux pas dire quelque chose que je ne pense pas, que je préfére me taire. Pendant que je lui parlais une collégue entrait dans mon bureau. Elle, c'est clair, dés qu'elle voit le gentil collégue parler avec une autre collégue elle arrive. Elle le suit partout et elle s'arrange toujours pour s'asseoir à coté de lui durant les pauses. Elle aussi, elle le trouve gentil et calme mais elle fait semblant d'oublier qu'il a déja une copine.
Elle avait entendu ce que j'avais dis et m'a dis que j'étais une grande hypocrite. Le gentil collégue, il a préféré sortir et nous laisser seules prétextant un coup de fil à donner à un client. Dommage, j'aurais aimé qu'il reste, mais zmar, la collégue kahsat'ha.
J'ai alors demandé à la collégue, pourquoi elle pense que je suis hypocrite. Elle m'a répondu parce que je n'ai pas dis ce que je pensais de la coiffure de notre collégue. J'ai répondu que je ne suis pas obligé de dire ce que je pense et que je préfére dans certaines situations garder mon avis pour moi pour ne pas vexer les autres. Elle insistait à dire que c'est hypocrite.
A la fin, elle m'a tellement énérvé que je lui ai dis franchement ce que je pense de sa mauvaise foi, de sa mauvaise langue et de son vernis qui est toujours mal fais. Elle m'a dis que non seulement je suis hypocrite mais aussi une ghayoura et elle est allé dans la piéce à tout faire.
Est ce qu'il faut toujours etre franc, je vous le demande!
J'ai deux tantes du coté de mon père, on les appelle les duponette parce qu'elles sont toujours ensemble pourtant elles se querellent tout le temps. Elles sont connus dans la famille pour leur franchise. Elles ne se génent pas par exemple dans les fetes, pour dire à la mariée que la maquilleuse qui l'a maquillé est une 3amia, ou de dire à une femme qui danse comme une meslouba, qu'elle danse comme une girafe qui a perdu une patte, ou à la tabakha qui a fais le couscous qu'elle se croyait chez les appelés de l'armée.
Mon père est comme elles, mais il parait que depuis qu'il a épousé ma mère il a appris à se modérer. Je n'oublierai pas le regard que ma mère lui lancait le jour ou un proche est venu déjeuner chez nous. Je n'ai jamais compris pourquoi il est proche, lui on a l'impression qu'il vient d'un autre monde. Ce jour la, ma mère a fais du kbab, frites et sauce à la viande. Quand le proche a vu les frites, il a dis à ma mère khalti les frites c'est haram. Mon père lui a immédiatement répondu, si c'est haram manges seulement la sauce. Le proche a répondu que la sunna dit que quand on est invité à manger chez les gens, on mange ce qu'ils nous offrent et il a pris des frites et de la sauce. Mon père n'a pas pu se retenir malgré le regard sévére de ma mère, il lui a demandé si la sunna dit qu'il faut manger ce qu'on t'offre, tu mangeras du porc si on te l'offre? Le proche a répondu, abadan c'est haram! Et mon père, ignorant toujours le regard de plus en plus sévére de ma mère, il lui dit mais tu viens de dire que les frites c'est haram mais tu es entrain de les manger, est ce que le haram devient halal quand on est un gros mangeur et qu'on se sert toute frites illicites sans penser aux autres? Ne tenant plus, ma mère a changé de sujet en demandant au proche qui avait la bouche pleine si il travaille toujours à l'usine des brosses à dents. Mon frére et moi, on s'est regardé et on a éclaté de rire parce que le proche est farmach. Alors là, ma mère s'est vraiment mis en colére, elle nous a ordonné de quitter la table.
Faut il dire ce qu'on pense au risque de blesser les gens ou se taire et garder son opinion pour soi? Je ne comprends pas ces gens qui se sentent obligés de faire des compliments ou de dire quelque chose qu'ils ne pensent pas. C'est de l'hypocrisie pour moi!
Qu'est ce que vous pensez, il faut se taire ou dire ce qu'on pense?
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