Algérie: la situation a t-elle changé sur les routes?

[absent]

Je me rappelle une fois en Algerie, je monte dans la voiture d'un pote et je mets la ceinture (normal quoi) et la il me regarde et il me dit: "wech bik khoft attir?" (t'as peur de t'envoler ou quoi?). Et le pire, c'est que tout le monde se prend pour Michael Schumacher et pense etre un conducteur d'exception.

[Megane]

Ces dernières années, j'ai fais plusieurs fois de la route vers l'intérieur de l'Algérie.

J'ai le sentiment que les gens de l'intérieur sont plus prudents au volant que les algérois.

La conduite à Alger me fait peur surtout sur le périphériques, certains conduisent comme des malades, franchement je pleins les gens qui prennent le périph tous les jours à Alger...

[mehdi-amazigh]

Moi qui roule beaucoup en Algérie et partout,je puis dire que la conduite s'est hélas encore dégradée...Car il faut tenir compte du fait que les routes ne sont plus celles qu'elles étaient et que la majorité des véhicules sont récents..

La majorité des routes ont été refaite,et pourtant les accidents ne diminuent pas....

Malgré la répression,les radars(il est aisé de récupérerer son permis,menaces groupées envers les commissariats,connaissances........

Sur les routes algériennes, toutes les fautes de conduite peuvent être commises,il suffit juste de connaitre le signe national....

La main par la fenêtre,pour le fameux" smah"...

[ETTARGUI]

Une fois j'ai pris un car pour me rendre à Djelfa, il y avait une cinquantaine de passager à bord... Le chauffeur double en grillant la ligne continu dans un virage, manque de pot, il y a avait un camion qui venait en sens inverse qu'il a évité de justesse; et au lieu de se taire et de se faire tout petit, il commença à pester contre le chaffeur du camion "Ya lhi h'mar!" qu'il a dit ! J'étais pas loin de lui, je n'ai pas pu m'empêcher de lui poser la question "chkoun lehmar?"
Un autre fois, c'était à Alger, je suivais tranquilement la file et tout d'un coup j'entends un klaxon, un taxi est venu se placer en double file (il n'y avais qu'un seul couloir), je baisse le carreau pour l'entendre dire "eddena chouyia", je lui demande "où ? sur le troittoir" et il me répond (il avait vu le matricule étranger) : "Bayène jay men frança, ma tâarfouch t'sougou". D'aaaaaaaccord ya Si Taxieur !