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Les représentants des six grandes religions de France, réunis au sein de la Conférence des responsables de culte en France (CRCF), prennent leurs distances avec le débat controversé sur la laïcité, souhaité à l'Elysée.
Dans une déclaration commune qui sera rendue publiée ce mercredi dans La Croix et Le Parisien (texte à lire ici) et rédigée «sans aucun esprit polémique ou partisan», catholiques (Mgr André Vingt-Trois), protestants (pasteur Claude Baty), orthodoxes (Métropolite Emmanuel), musulmans (président du CFCM, Mohammed Moussaoui), juifs (Grand Rabbin Gilles Bernheim), et bouddhistes (révérend Olivier Wang-Genh) soulignent que «la laïcité est un des piliers de notre pacte républicain, un des supports de notre démocratie, un des fondements de notre vouloir vivre ensemble».
«Veillons à ne pas dilapider ce précieux acquis», mettent-ils en garde, en estimant «capital, pendant cette période pré-électorale, de bien garder sereinement le cap en évitant amalgames et risques de stigmatisation».
«Le débat est toujours signe de santé et de vitalité. (...) Mais un parti politique, fût-il majoritaire, est-il la bonne instance pour le conduire seul?», s'interrogent-ils.
(Source AFP)
Les représentants des six grandes religions de France, réunis au sein de la Conférence des responsables de culte en France (CRCF), prennent leurs distances avec le débat controversé sur la laïcité, souhaité à l'Elysée.
Dans une déclaration commune qui sera rendue publiée ce mercredi dans La Croix et Le Parisien (texte à lire ici) et rédigée «sans aucun esprit polémique ou partisan», catholiques (Mgr André Vingt-Trois), protestants (pasteur Claude Baty), orthodoxes (Métropolite Emmanuel), musulmans (président du CFCM, Mohammed Moussaoui), juifs (Grand Rabbin Gilles Bernheim), et bouddhistes (révérend Olivier Wang-Genh) soulignent que «la laïcité est un des piliers de notre pacte républicain, un des supports de notre démocratie, un des fondements de notre vouloir vivre ensemble».
«Veillons à ne pas dilapider ce précieux acquis», mettent-ils en garde, en estimant «capital, pendant cette période pré-électorale, de bien garder sereinement le cap en évitant amalgames et risques de stigmatisation».
«Le débat est toujours signe de santé et de vitalité. (...) Mais un parti politique, fût-il majoritaire, est-il la bonne instance pour le conduire seul?», s'interrogent-ils.
(Source AFP)
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