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Un homme de 21 ans a été tué à l'aube dimanche à son domicile de Villepinte dans une exécution de type mafieux, qui pourrait être un règlement de comptes lié au trafic de drogue ou à une dette, selon les premiers éléments de l'enquête. À 5 h 45 ou à 6 heures, quatre hommes cagoulés et armés, peut-être équipés de gilets pare-balles, arrivent en voiture dans cette petite rue d'un quartier pavillonnaire de Villepinte.
Selon les premiers éléments de l'enquête, ils défoncent la porte du garage, font irruption dans la maison, où vivent également les parents et leurs trois autres enfants, âgés de 8, 12 et 17 ans. Ils hurlent "Police !" et demandent au père de famille de leur montrer la chambre de son fils aîné. Ils tirent la victime de son lit et l'amènent dans le salon. Le jeune homme, "connu pour des petits faits de délinquance, sans plus", des faits de recel et de violences, selon des sources policières, est alors abattu de deux ou trois balles de calibre 9 mm, dont une dans le thorax et une au niveau de la carotide. Il reste à déterminer si l'exécution a été menée devant le père uniquement, ou devant l'ensemble de la famille, les sources divergeant sur ce point.
Dimanche en milieu de journée, la police poursuivait ses relevés sur les lieux et bloquait les accès à la rue. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne. Sans vouloir communiquer son patronyme, une voisine, Sonia, décrit "une famille sans histoires" vivant dans un quartier "très calme", où "tout le monde se connaît" avec "beaucoup de solidarité". Interrogé par l'AFP, un policier municipal exprime son incompréhension, le quartier n'étant pas particulièrement connu pour des faits de délinquance. Le profil du jeune homme exécuté ne cadre pas non plus avec le scénario de l'exécution froide, professionnelle, dont il a été victime.
La victime devait quelque chose à une autre bande
"C'est certainement une affaire de règlement de comptes, peut-être sur fond de trafic de stupéfiants", avance une source policière. "On sait que la victime devait quelque chose à une autre bande, il avait peut-être une dette", poursuit une autre source. Le jeune homme avait déjà eu affaire à la police, mais "ce n'était pas de la grande criminalité", relève une source proche de l'enquête qui ajoute : "C'est en tout cas extrêmement rare de voir ce genre d'exécution de type mafieux dans le secteur", relève cette source. "Il est de plus en plus facile de trouver des armes à feu dans le 93, les délinquants semblent de plus en plus déterminés et n'hésitent pas à s'en servir", observe de son côté le secrétaire régional Unsa-police, Stéphane Pelliccia, qui s'est rendu sur les lieux de l'exécution.
Villepinte a d'ailleurs été le théâtre d'une autre exécution le 4 mars. Un homme d'affaires russe, qui venait d'atterrir à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, avait été abattu d'une balle dans la tête dans un autre quartier pavillonnaire de la ville. Un ressortissant d'un pays du Caucase a été interpellé dans cette enquête, également menée par la brigade criminelle.
AFP
Selon les premiers éléments de l'enquête, ils défoncent la porte du garage, font irruption dans la maison, où vivent également les parents et leurs trois autres enfants, âgés de 8, 12 et 17 ans. Ils hurlent "Police !" et demandent au père de famille de leur montrer la chambre de son fils aîné. Ils tirent la victime de son lit et l'amènent dans le salon. Le jeune homme, "connu pour des petits faits de délinquance, sans plus", des faits de recel et de violences, selon des sources policières, est alors abattu de deux ou trois balles de calibre 9 mm, dont une dans le thorax et une au niveau de la carotide. Il reste à déterminer si l'exécution a été menée devant le père uniquement, ou devant l'ensemble de la famille, les sources divergeant sur ce point.
Dimanche en milieu de journée, la police poursuivait ses relevés sur les lieux et bloquait les accès à la rue. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne. Sans vouloir communiquer son patronyme, une voisine, Sonia, décrit "une famille sans histoires" vivant dans un quartier "très calme", où "tout le monde se connaît" avec "beaucoup de solidarité". Interrogé par l'AFP, un policier municipal exprime son incompréhension, le quartier n'étant pas particulièrement connu pour des faits de délinquance. Le profil du jeune homme exécuté ne cadre pas non plus avec le scénario de l'exécution froide, professionnelle, dont il a été victime.
La victime devait quelque chose à une autre bande
"C'est certainement une affaire de règlement de comptes, peut-être sur fond de trafic de stupéfiants", avance une source policière. "On sait que la victime devait quelque chose à une autre bande, il avait peut-être une dette", poursuit une autre source. Le jeune homme avait déjà eu affaire à la police, mais "ce n'était pas de la grande criminalité", relève une source proche de l'enquête qui ajoute : "C'est en tout cas extrêmement rare de voir ce genre d'exécution de type mafieux dans le secteur", relève cette source. "Il est de plus en plus facile de trouver des armes à feu dans le 93, les délinquants semblent de plus en plus déterminés et n'hésitent pas à s'en servir", observe de son côté le secrétaire régional Unsa-police, Stéphane Pelliccia, qui s'est rendu sur les lieux de l'exécution.
Villepinte a d'ailleurs été le théâtre d'une autre exécution le 4 mars. Un homme d'affaires russe, qui venait d'atterrir à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, avait été abattu d'une balle dans la tête dans un autre quartier pavillonnaire de la ville. Un ressortissant d'un pays du Caucase a été interpellé dans cette enquête, également menée par la brigade criminelle.
AFP
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