Un puissant séisme de magnitude 6,6 s'est produit lundi dans le nord-est du Japon, non loin de la centrale nucléaire de Fukushima, provoquant une brève alerte au tsunami et interrompant ponctuellement l’électricité de trois réacteurs à la centrale nucléaire de Fukushima..
La secousse, survenue à 17h16 (8h16 GMT), avait une magnitude de 6,6 selon l’Institut de géophysique américain (USGS), qui l’avait initialement mesurée à 7,1.
Son épicentre était situé sur terre, à 13 km seulement de profondeur, et à 81 km au sud-sud-est de la ville de Fukushima, a précisé l'Institut.
Tokyo Electric Power (Tepco), propriétaire et opérateur de la centrale de Fukushima, située sur la côte, a immédiatement ordonné aux ouvriers d'évacuer le site accidenté par le tsunami du 11 mars.
L'alimentation électrique des réacteurs 1, 2 et 3 a été coupée, a aussi annoncé Tepco. Avant, d'indiquer qu'elle avait été rétablie, environ cinquante minutes plus tard. Selon l'agence de presse Kyodo, aucun dégât n'a pour l'instant été signalé à la centrale.
«L’entreprise a ordonné aux employés de partir et de se mettre à l’abri dans un bâtiment résistant aux séismes», a indiqué un porte-parole. «Nous sommes en train de vérifier si cela n’a pas causé de problème de sécurité aux réacteurs. Il faut attendre un peu pour constater s’il y a eu un impact», a-t-il ajouté.
M. Nishiyama a précisé que les réacteurs 4, 5 et 6 de la centrale n’avaient «pas présenté de problèmes particuliers».
La Police nationale a signalé qu’une voiture avait été ensevelie dans un glissement de terrain dans la préfecture de Fukushima, sans pouvoir préciser le nombre d’occupants.
La secousse a été ressentie jusqu'à Tokyo, à 163 km plus au sud, où les immeubles ont tremblé pendant plusieurs dizaines de secondes.
Une alerte à un tsunami pouvant atteindre un mètre de hauteur a été déclenchée sur les côtes de la préfecture de Fukushima et celle voisine de Miyagi, sur la façade Pacifique du Tohoku (nord-est), dévastées il y a exactement un mois par un séisme de magnitude 9 suivi d'un tsunami géant qui ont fait plus de 27.000 morts et disparus.
Aucune vague anormale n’ayant été enregistrée lundi le long du littoral, l’alerte au raz-de-marée a été levée moins d’une heure après.
La zone d'évacuation autour de Fukushima élargie
Par ailleurs, le gouvernement japonais a décidé d'étendre la zone d'évacuation aux alentours de la centrale de Fukushima, actuellement fixée à un rayon de 20 km autour du site.
Le risque d'une fuite ponctuelle majeure est considérablement réduit, a affirmé lundi Yukio Edano, mais l'exposition prolongée à de faibles doses de radioactivité peut néanmoins constituer un danger qui justifie cette mesure de précaution, a-t-il expliqué.
«C'est une chose très difficile, mais nous allons demander aux populations concernées de partir dans le mois à venir», a-t-il précisé lors d'une conférence de presse retransmise à la télévision.
Au-delà des 20 km, le gouvernement a prévu d'ordonner aux habitants de localités précises, et non dans un périmètre circulaire donné, de quitter leur domicile. Il prendra pour cela en compte les mesures de radioactivité effectuées et le cumul des radiations que les humains sont susceptibles d'y recevoir sur une longue durée.
Des organismes internationaux, comme l'Agence Internationale de l'Energie atomique (AIEA), ont depuis plusieurs semaines souhaité une extension de la zone d'évacuation.
(Source AFP)
La secousse, survenue à 17h16 (8h16 GMT), avait une magnitude de 6,6 selon l’Institut de géophysique américain (USGS), qui l’avait initialement mesurée à 7,1.
Son épicentre était situé sur terre, à 13 km seulement de profondeur, et à 81 km au sud-sud-est de la ville de Fukushima, a précisé l'Institut.
Tokyo Electric Power (Tepco), propriétaire et opérateur de la centrale de Fukushima, située sur la côte, a immédiatement ordonné aux ouvriers d'évacuer le site accidenté par le tsunami du 11 mars.
L'alimentation électrique des réacteurs 1, 2 et 3 a été coupée, a aussi annoncé Tepco. Avant, d'indiquer qu'elle avait été rétablie, environ cinquante minutes plus tard. Selon l'agence de presse Kyodo, aucun dégât n'a pour l'instant été signalé à la centrale.
«L’entreprise a ordonné aux employés de partir et de se mettre à l’abri dans un bâtiment résistant aux séismes», a indiqué un porte-parole. «Nous sommes en train de vérifier si cela n’a pas causé de problème de sécurité aux réacteurs. Il faut attendre un peu pour constater s’il y a eu un impact», a-t-il ajouté.
M. Nishiyama a précisé que les réacteurs 4, 5 et 6 de la centrale n’avaient «pas présenté de problèmes particuliers».
La Police nationale a signalé qu’une voiture avait été ensevelie dans un glissement de terrain dans la préfecture de Fukushima, sans pouvoir préciser le nombre d’occupants.
La secousse a été ressentie jusqu'à Tokyo, à 163 km plus au sud, où les immeubles ont tremblé pendant plusieurs dizaines de secondes.
Une alerte à un tsunami pouvant atteindre un mètre de hauteur a été déclenchée sur les côtes de la préfecture de Fukushima et celle voisine de Miyagi, sur la façade Pacifique du Tohoku (nord-est), dévastées il y a exactement un mois par un séisme de magnitude 9 suivi d'un tsunami géant qui ont fait plus de 27.000 morts et disparus.
Aucune vague anormale n’ayant été enregistrée lundi le long du littoral, l’alerte au raz-de-marée a été levée moins d’une heure après.
La zone d'évacuation autour de Fukushima élargie
Par ailleurs, le gouvernement japonais a décidé d'étendre la zone d'évacuation aux alentours de la centrale de Fukushima, actuellement fixée à un rayon de 20 km autour du site.
Le risque d'une fuite ponctuelle majeure est considérablement réduit, a affirmé lundi Yukio Edano, mais l'exposition prolongée à de faibles doses de radioactivité peut néanmoins constituer un danger qui justifie cette mesure de précaution, a-t-il expliqué.
«C'est une chose très difficile, mais nous allons demander aux populations concernées de partir dans le mois à venir», a-t-il précisé lors d'une conférence de presse retransmise à la télévision.
Au-delà des 20 km, le gouvernement a prévu d'ordonner aux habitants de localités précises, et non dans un périmètre circulaire donné, de quitter leur domicile. Il prendra pour cela en compte les mesures de radioactivité effectuées et le cumul des radiations que les humains sont susceptibles d'y recevoir sur une longue durée.
Des organismes internationaux, comme l'Agence Internationale de l'Energie atomique (AIEA), ont depuis plusieurs semaines souhaité une extension de la zone d'évacuation.
(Source AFP)