Le Pass contraception consiste à faire remettre des coupons aux jeunes par l'infirmière de l'établissement scolaire, qui permettent ensuite de se rendre chez les professionnels de santé.
La région Ile-de-France présente, mardi 25 avril, son Pass santé contraception. Ce dispositif permettra à 159 000 lycéens et lycéennes de seconde, apprenties et élèves en formation sanitaire et sociale, d'accéder gratuitement et de façon anonyme à une contraception pendant quelques mois. Pour lancer ce dispositif, le président du conseil régional, Jean-Paul Huchon (PS), sera accompagné, au lycée polyvalent Elisa-Lemonnier dans le 12e arrondissement parisien, du ministre de l'éducation nationale, Luc Chatel.
Ce pass comprend des coupons remis aux jeunes par l'infirmière de l'établissement scolaire. Ces tickets leur permettent ensuite de se rendre chez les professionnels de santé, a expliqué le conseil régional au moment de l'adoption de la mesure, en juin 2010. Ces coupons seront valables pour des consultations chez le médecin, des prises de sang et des analyses médicales, ainsi que pour la délivrance "de tous contraceptifs" pour une durée de trois à six mois. Le professionnel de santé se fera rembourser par la région, a précisé la collectivité.
"Les élèves inscrits en classe de seconde ou niveau équivalent dans les centres de formation des apprentis (CFA) ou en formation sanitaire et sociale en seront les bénéficiaires prioritaires, l'âge moyen du premier rapport sexuel étant de 17 ans", argumente le conseil régional sur son site Internet. Ainsi, "environ 77 000 filles et 82 000 garçons", soit 159 000 jeunes, "pourraient en bénéficier".
PLUS DE 13 200 IVG SUR DES MINEURES EN 2006
"Les jeunes ayant besoin d'une contraception, régulière en particulier, sont confrontés à différents obstacles", développe la région, qui cite "le manque de confidentialité du circuit de remboursement", les problèmes de "financement" ou encore une "méconnaissance" du sujet. La mesure vise également "à faire reculer le nombre d'interruptions volontaires de grossesse (IVG) ou de grossesses non désirées", poursuit le conseil régional.
Au niveau national, plus de 13 200 IVG ont été réalisées sur des mineures en 2006, selon l'Inspection générale des affaires sociales, un chiffre en hausse continue. En 2002, on en comptait 10 722. Le gynécologue Israël Nisand estime que ce nombre est d'ailleurs "sous-évalué" et serait plus proche de "15 000". Le médecin a été chargé par le gouvernement de réfléchir à l'idée de l'anonymat et d'une gratuité générale de la contraception.
AFP
La région Ile-de-France présente, mardi 25 avril, son Pass santé contraception. Ce dispositif permettra à 159 000 lycéens et lycéennes de seconde, apprenties et élèves en formation sanitaire et sociale, d'accéder gratuitement et de façon anonyme à une contraception pendant quelques mois. Pour lancer ce dispositif, le président du conseil régional, Jean-Paul Huchon (PS), sera accompagné, au lycée polyvalent Elisa-Lemonnier dans le 12e arrondissement parisien, du ministre de l'éducation nationale, Luc Chatel.
Ce pass comprend des coupons remis aux jeunes par l'infirmière de l'établissement scolaire. Ces tickets leur permettent ensuite de se rendre chez les professionnels de santé, a expliqué le conseil régional au moment de l'adoption de la mesure, en juin 2010. Ces coupons seront valables pour des consultations chez le médecin, des prises de sang et des analyses médicales, ainsi que pour la délivrance "de tous contraceptifs" pour une durée de trois à six mois. Le professionnel de santé se fera rembourser par la région, a précisé la collectivité.
"Les élèves inscrits en classe de seconde ou niveau équivalent dans les centres de formation des apprentis (CFA) ou en formation sanitaire et sociale en seront les bénéficiaires prioritaires, l'âge moyen du premier rapport sexuel étant de 17 ans", argumente le conseil régional sur son site Internet. Ainsi, "environ 77 000 filles et 82 000 garçons", soit 159 000 jeunes, "pourraient en bénéficier".
PLUS DE 13 200 IVG SUR DES MINEURES EN 2006
"Les jeunes ayant besoin d'une contraception, régulière en particulier, sont confrontés à différents obstacles", développe la région, qui cite "le manque de confidentialité du circuit de remboursement", les problèmes de "financement" ou encore une "méconnaissance" du sujet. La mesure vise également "à faire reculer le nombre d'interruptions volontaires de grossesse (IVG) ou de grossesses non désirées", poursuit le conseil régional.
Au niveau national, plus de 13 200 IVG ont été réalisées sur des mineures en 2006, selon l'Inspection générale des affaires sociales, un chiffre en hausse continue. En 2002, on en comptait 10 722. Le gynécologue Israël Nisand estime que ce nombre est d'ailleurs "sous-évalué" et serait plus proche de "15 000". Le médecin a été chargé par le gouvernement de réfléchir à l'idée de l'anonymat et d'une gratuité générale de la contraception.
AFP
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