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Les femmes sont compliquées. Mais en plus d’être compliquées, elles seraient habitées par la nuance, bien plus que les hommes.
Cette conclusion a été rendue à la suite d'une étude menée pour la revue des Archives sur les comportements sexuels. L’étude s’est appuyée sur un groupe d’hommes et de femmes britanniques.
Comment sont-ils arrivés à leur conclusion? Simplement en demandant à ce groupe de classer par catégories un certain nombre d’objets leur étant proposés.
Une vision complexe des choses
Exemples cités: est-ce qu’une tomate est un fruit? Le billard est-il un sport? Ou encore, l’ordinateur est-il un outil? Le choix des réponses possibles est simple. Soit la tomate est un fruit. Soit pas du tout. Soit elle l’est en partie.
Résultat: les hommes affirment rapidement que tel ou tel objet présenté entre dans une catégorie particulière alors que les femmes seraient plus sujettes à la nuance.
D’où cette conclusion des chercheurs: les femmes ont une vision complexe des choses quand les hommes sont persuadés de leur simplicité confondante.
Prédisposition biologique
Un bémol toutefois à cette étude qui fait apparaître que les hommes verraient le monde en noir et blanc et les femmes en gris: les sondés n’étaient que 113.
Zachary Estes, un des auteurs de l'étude, tente néanmoins une explication des conclusions que lui et son équipe ont dressées. Elle est reprise dans les colonnes de The Atlantic:
«Pour spéculer un peu, cette différence des genres s’expliquerait en grande partie par une combinaison de prédisposition biologique et d’environnement social», commente-t-il.
Un flou que l’auteure de l’article, Lane Wallace, appuie de ce raisonnement:
«Du point de vue de la socialisation, il est vrai que notre société (et, effectivement, beaucoup de sociétés) juge des hommes du point de vue de leur compétence —qui implique, ou exige, une connaissance précise des sujets. Les hommes sont aussi jugés du point de vue de leur capacité à commander, qui exige des jugement assurés (…) Il n'est pas surprenant que les hommes jugent les choses de façon absolue.»
Reste que, nuancés ou non, les hommes et les femmes seraient, de toute façon, des personnes si différentes qu'elles ne verraient pas le monde de la même façon, comme l'indique une étude de l'université Johns Hopkins mentionnée ici.
Les femmes sont compliquées. Mais en plus d’être compliquées, elles seraient habitées par la nuance, bien plus que les hommes.
Cette conclusion a été rendue à la suite d'une étude menée pour la revue des Archives sur les comportements sexuels. L’étude s’est appuyée sur un groupe d’hommes et de femmes britanniques.
Comment sont-ils arrivés à leur conclusion? Simplement en demandant à ce groupe de classer par catégories un certain nombre d’objets leur étant proposés.
Une vision complexe des choses
Exemples cités: est-ce qu’une tomate est un fruit? Le billard est-il un sport? Ou encore, l’ordinateur est-il un outil? Le choix des réponses possibles est simple. Soit la tomate est un fruit. Soit pas du tout. Soit elle l’est en partie.
Résultat: les hommes affirment rapidement que tel ou tel objet présenté entre dans une catégorie particulière alors que les femmes seraient plus sujettes à la nuance.
D’où cette conclusion des chercheurs: les femmes ont une vision complexe des choses quand les hommes sont persuadés de leur simplicité confondante.
Prédisposition biologique
Un bémol toutefois à cette étude qui fait apparaître que les hommes verraient le monde en noir et blanc et les femmes en gris: les sondés n’étaient que 113.
Zachary Estes, un des auteurs de l'étude, tente néanmoins une explication des conclusions que lui et son équipe ont dressées. Elle est reprise dans les colonnes de The Atlantic:
«Pour spéculer un peu, cette différence des genres s’expliquerait en grande partie par une combinaison de prédisposition biologique et d’environnement social», commente-t-il.
Un flou que l’auteure de l’article, Lane Wallace, appuie de ce raisonnement:
«Du point de vue de la socialisation, il est vrai que notre société (et, effectivement, beaucoup de sociétés) juge des hommes du point de vue de leur compétence —qui implique, ou exige, une connaissance précise des sujets. Les hommes sont aussi jugés du point de vue de leur capacité à commander, qui exige des jugement assurés (…) Il n'est pas surprenant que les hommes jugent les choses de façon absolue.»
Reste que, nuancés ou non, les hommes et les femmes seraient, de toute façon, des personnes si différentes qu'elles ne verraient pas le monde de la même façon, comme l'indique une étude de l'université Johns Hopkins mentionnée ici.
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