Bachi
Bachi "Mais bon, la gamme des opinions et de positions autour du conflit israselo-palestinien est tellement etendue...", parlons de faits, de la réalité. "Les faits sont tétûs", disait Lénine.
Mr Badinter écrit:
"dès la proclamation de l'Etat d'Israël, toutes les puissances arabes, ses voisins, ont proclamé la guerre sainte"
mes remarques sur l'ignorance ou le parti pris de Mr Badinter:
- les forces arabes ont attaqué Israël, aprés les premières expulsions de Palestiniens organisées dans la cadre du Plan Dalet (1947)
- les forces arabes ont attaquées aprés que Ben Gourion et le Roi Abdallah ibn Hussein se soient partagés la partie de la Palestine qui devait revenir aux Palestiniens (plan de partage de 1947 de l'ONU).
- ces "puissances arabes" ont envoyées de faibles contingents (lire l'extrait suivant).
1) Voila ce qu'écrit l'universitaire Avi Shlaïm membre du Saint Antony’s College et professeur de relations internationales à l’université d’Oxford.
: " Mais à la mi-mai 1948, le total des forces arabes engagées sur le théâtre des opérations en Palestine, troupes régulières ou irrégulières, atteignait 25 000 hommes alors que les Forces de défense d'Israël (FDI) pouvaient se targuer d'avoir 35 000 combattants. À la mi-juillet, les FDI avaient mobilisé 65 000 hommes ; en décembre, elles disposaient d'un nombre record de 96 441 soldats sous les drapeaux. Les États arabes renforcèrent leurs armées, mais ils ne purent s'aligner sur ce rythme. Le résultat est que, à chaque étape de la guerre, les FDI eurent une supériorité numérique sur toutes les forces arabes ; après la première vague de combats, elles purent faire preuve aussi d'une force de feu supérieure. Le résultat final de la guerre ne fut donc pas un miracle mais le fidèle reflet de l'équilibre des forces sur le théâtre des opérations en Palestine. Dans cette guerre, comme dans la plupart des guerres, le plus fort l'emporta .. Mais à la mi-mai 1948, le total des forces arabes engagées sur le théâtre des opérations en Palestine, troupes régulières ou irrégulières, atteignait 25 000 hommes alors que les Forces de défense d'Israël (FDI) pouvaient se targuer d'avoir 35 000 combattants. À la mi-juillet, les FDI avaient mobilisé 65 000 hommes ; en décembre, elles disposaient d'un nombre record de 96 441 soldats sous les drapeaux. Les États arabes renforcèrent leurs armées, mais ils ne purent s'aligner sur ce rythme. Le résultat est que, à chaque étape de la guerre, les FDI eurent une supériorité numérique sur toutes les forces arabes ; après la première vague de combats, elles purent faire preuve aussi d'une force de feu supérieure. Le résultat final de la guerre ne fut donc pas un miracle mais le fidèle reflet de l'équilibre des forces sur le théâtre des opérations en Palestine. Dans cette guerre, comme dans la plupart des guerres, le plus fort l'emporta .. Mais à la mi-mai 1948, le total des forces arabes engagées sur le théâtre des opérations en Palestine, troupes régulières ou irrégulières, atteignait 25 000 hommes alors que les Forces de défense d'Israël (FDI) pouvaient se targuer d'avoir 35 000 combattants. À la mi-juillet, les FDI avaient mobilisé 65 000 hommes ; en décembre, elles disposaient d'un nombre record de 96 441 soldats sous les drapeaux. Les États arabes renforcèrent leurs armées, mais ils ne purent s'aligner sur ce rythme. Le résultat est que, à chaque étape de la guerre, les FDI eurent une supériorité numérique sur toutes les forces arabes ; après la première vague de combats, elles purent faire preuve aussi d'une force de feu supérieure. Le résultat final de la guerre ne fut donc pas un miracle mais le fidèle reflet de l'équilibre des forces sur le théâtre des opérations en Palestine. Dans cette guerre, comme dans la plupart des guerres, le plus fort l'emporta ."
2) Et pourtant, selon Yaacov Shimoni, un haut responsable du département politique de l'Agence juive, malgré les manières fuyantes d'Abdallah, l'accord avec lui était :
[...] tout a fait clair dans son esprit général. Nous allions accepter la conquête de la partie arabe de la Palestine par Abdallah. Nous n'allions pas lui faire obstacle. Nous n'allions pas l'aider, nous n'allions pas nous en emparer pour lui donner. Il devrait s'en saisir par ses propres moyens et stratagèmes, mais nous ne lui ferions pas d'ombre. Quant à lui, il n'allait pas nous empêcher d'établir l'État d'Israël en divisant le pays, en prenant notre part et en y établissant un État. Son ambiguïté et son imprécision consistaient à refuser d'écrire quoi que ce soit, de préparer quoi que ce soit qui le contraindrait. Cela, il ne le voulait pas. Mais jusqu'à la fin, jusqu'à la dernière minute, il répéta encore et encore : « Peut-être accepteriez-vous une indépendance moins totale, un État moins achevé, peut-être accepteriez-vous l'autonomie complète ou un canton juif sous le toit de la couronne hachémite ? » Régulièrement, il revenait sur cette idée, et bien sûr il était accueilli chaque fois par un silence glacé. Nous lui dîmes que nous étions en train de discuter d'une indépendance complète, totale et entière et n'étions pas prêts à discuter quoi que ce soit d'autre. Et il semblait résigné, tout en ne disant jamais : « D'accord, un État indépendant. » II ne le disait pas, il ne s'engageait pas, il n'était pas précis. Mais c'était l'esprit de l'accord, tout le monde le savait parfaitement. In Avi Shlaïm ISRAËL ET LA COALITION ARABE EN 1948 Editions Autrement.
Bachi "Mais bon, la gamme des opinions et de positions autour du conflit israselo-palestinien est tellement etendue...", parlons de faits, de la réalité. "Les faits sont tétûs", disait Lénine.
Mr Badinter écrit:
"dès la proclamation de l'Etat d'Israël, toutes les puissances arabes, ses voisins, ont proclamé la guerre sainte"
mes remarques sur l'ignorance ou le parti pris de Mr Badinter:
- les forces arabes ont attaqué Israël, aprés les premières expulsions de Palestiniens organisées dans la cadre du Plan Dalet (1947)
- les forces arabes ont attaquées aprés que Ben Gourion et le Roi Abdallah ibn Hussein se soient partagés la partie de la Palestine qui devait revenir aux Palestiniens (plan de partage de 1947 de l'ONU).
- ces "puissances arabes" ont envoyées de faibles contingents (lire l'extrait suivant).
1) Voila ce qu'écrit l'universitaire Avi Shlaïm membre du Saint Antony’s College et professeur de relations internationales à l’université d’Oxford.
: " Mais à la mi-mai 1948, le total des forces arabes engagées sur le théâtre des opérations en Palestine, troupes régulières ou irrégulières, atteignait 25 000 hommes alors que les Forces de défense d'Israël (FDI) pouvaient se targuer d'avoir 35 000 combattants. À la mi-juillet, les FDI avaient mobilisé 65 000 hommes ; en décembre, elles disposaient d'un nombre record de 96 441 soldats sous les drapeaux. Les États arabes renforcèrent leurs armées, mais ils ne purent s'aligner sur ce rythme. Le résultat est que, à chaque étape de la guerre, les FDI eurent une supériorité numérique sur toutes les forces arabes ; après la première vague de combats, elles purent faire preuve aussi d'une force de feu supérieure. Le résultat final de la guerre ne fut donc pas un miracle mais le fidèle reflet de l'équilibre des forces sur le théâtre des opérations en Palestine. Dans cette guerre, comme dans la plupart des guerres, le plus fort l'emporta .. Mais à la mi-mai 1948, le total des forces arabes engagées sur le théâtre des opérations en Palestine, troupes régulières ou irrégulières, atteignait 25 000 hommes alors que les Forces de défense d'Israël (FDI) pouvaient se targuer d'avoir 35 000 combattants. À la mi-juillet, les FDI avaient mobilisé 65 000 hommes ; en décembre, elles disposaient d'un nombre record de 96 441 soldats sous les drapeaux. Les États arabes renforcèrent leurs armées, mais ils ne purent s'aligner sur ce rythme. Le résultat est que, à chaque étape de la guerre, les FDI eurent une supériorité numérique sur toutes les forces arabes ; après la première vague de combats, elles purent faire preuve aussi d'une force de feu supérieure. Le résultat final de la guerre ne fut donc pas un miracle mais le fidèle reflet de l'équilibre des forces sur le théâtre des opérations en Palestine. Dans cette guerre, comme dans la plupart des guerres, le plus fort l'emporta .. Mais à la mi-mai 1948, le total des forces arabes engagées sur le théâtre des opérations en Palestine, troupes régulières ou irrégulières, atteignait 25 000 hommes alors que les Forces de défense d'Israël (FDI) pouvaient se targuer d'avoir 35 000 combattants. À la mi-juillet, les FDI avaient mobilisé 65 000 hommes ; en décembre, elles disposaient d'un nombre record de 96 441 soldats sous les drapeaux. Les États arabes renforcèrent leurs armées, mais ils ne purent s'aligner sur ce rythme. Le résultat est que, à chaque étape de la guerre, les FDI eurent une supériorité numérique sur toutes les forces arabes ; après la première vague de combats, elles purent faire preuve aussi d'une force de feu supérieure. Le résultat final de la guerre ne fut donc pas un miracle mais le fidèle reflet de l'équilibre des forces sur le théâtre des opérations en Palestine. Dans cette guerre, comme dans la plupart des guerres, le plus fort l'emporta ."
2) Et pourtant, selon Yaacov Shimoni, un haut responsable du département politique de l'Agence juive, malgré les manières fuyantes d'Abdallah, l'accord avec lui était :
[...] tout a fait clair dans son esprit général. Nous allions accepter la conquête de la partie arabe de la Palestine par Abdallah. Nous n'allions pas lui faire obstacle. Nous n'allions pas l'aider, nous n'allions pas nous en emparer pour lui donner. Il devrait s'en saisir par ses propres moyens et stratagèmes, mais nous ne lui ferions pas d'ombre. Quant à lui, il n'allait pas nous empêcher d'établir l'État d'Israël en divisant le pays, en prenant notre part et en y établissant un État. Son ambiguïté et son imprécision consistaient à refuser d'écrire quoi que ce soit, de préparer quoi que ce soit qui le contraindrait. Cela, il ne le voulait pas. Mais jusqu'à la fin, jusqu'à la dernière minute, il répéta encore et encore : « Peut-être accepteriez-vous une indépendance moins totale, un État moins achevé, peut-être accepteriez-vous l'autonomie complète ou un canton juif sous le toit de la couronne hachémite ? » Régulièrement, il revenait sur cette idée, et bien sûr il était accueilli chaque fois par un silence glacé. Nous lui dîmes que nous étions en train de discuter d'une indépendance complète, totale et entière et n'étions pas prêts à discuter quoi que ce soit d'autre. Et il semblait résigné, tout en ne disant jamais : « D'accord, un État indépendant. » II ne le disait pas, il ne s'engageait pas, il n'était pas précis. Mais c'était l'esprit de l'accord, tout le monde le savait parfaitement. In Avi Shlaïm ISRAËL ET LA COALITION ARABE EN 1948 Editions Autrement.
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