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l'appartenance à un groupe

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  • #16
    moi le groupe auquel j'appartiens c'est les joyeux joueurs de clairons, celui des fonfarons joyeux et insuportables par la norme

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    • #17
      Tolkiem

      donne nous l'adresse de ton groupe
      qu'on puisse le rejoindre!!

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      • #18
        ET voilà , sortir un groupe pour rentrer dans un autre.................

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        • #19
          C'est un groupe sympathique Alya je t'assure, on fait de la vie une musique et une harmonie

          Zoubir, tu prends ta percussion et tu fait une petit air et hop là mon frere, tu est du groupe

          tu joue de quel instrument

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          • #20
            Tolkiem

            j'ai ramené un bendir du bled et lorsque je suis à mon deuxième verre de rosé sur la terrasse l'été quand je ne prends pas mon bouquin "apprendre l'italien" pour clamer à voix haute des phrases à la sonorité superbe, je prends mon bendir et m'y exerce me prenant pour les musiciens de Houria Haïchi et voyant défiler dans ma tête le canyon de Ghoufi...

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            • #21
              ben tu est déjà du groupe alors !
              moi j'aurais bien voulu jouer du violon et aussi de la flute de chez nous

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              • #22
                "la simplicité de l'ethnicisme"
                quelle définition donnez vs à ce concept?
                Dans Ethnicisme, il y a le mot Ethnie...
                Prens un dico et tu comprendras tes nombreuses confusions et amalgames.

                Je crois me souvenir t avoir deja explique tout cela...
                Dernière modification par Bachi, 30 avril 2006, 16h34.

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                • #23
                  merci Bachi, je pensais être la seule à voir tous les amalgames qu'il faisait..............

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                  • #24
                    Bachi, attention aux faux amis

                    "Dans Ethnicisme, il y a le mot Ethnie..."
                    attention aux faux amis Bachi


                    ETHNICISME
                    "Dans la logique de la vision ethniciste, le lien d'appartenance, par la naissance et l'origine, l'emporte fondamentalement sur toute autre loyauté, toute autre valeur éthique ou politique. Le tropisme fondamental, c'est « nous » d'un côté, « eux » de l'autre, en toutes circonstances - et, par essence. « eux contre nous.. Les vertus de la solidarité, du lien affectif, sont élevées au rang de l'inconditionnalité. C'est cette logique que l'on retrouve au cœur des nationalismes « voïkisch » d'Europe centrale et des Balkans, comme dans la vieille logique clanique ou tribale des pourtours méditerranéens. Elle est aussi amplement présente au sein des populations arabes, dans leurs rapports entre elles et aux minorités qui vivent en leur sein. C'est une logique ou 1’appartenance au groupe initial est irréductible, où l'on est ce que l'on naît - de par sa famille, son quartier, son temple, sa synagogue ou sa mosquée, son clan, sa région et, à l'échelon le plus vaste, son ethnie originelle. À partir du plus petit chacun de ces cercles d'appartenance entretient avec celui, plus large, oui l'englobe, une relation faite à la fois d'autopréservation, et donc d’hostilité à l'égard du cercle plus élargi, et de solidarité avec lui face au cercle plus élargi encore"

                    "Dans la logique de ceux qui, comme disait Jacques Derrida, sont imprégnés par cette « compulsion grégaire», ceux « qui sont nés quelque part », chantait Georges Brassens, la recherche de la vérité, de la justice, de l'équité, la simple observation objective des faits, sont toujours soumises aux impératifs de la préservation des intérêts du groupe, intérêts toujours jugés supérieurs parce que garants de sa cohésion, et qui découlent de son immuable « pureté » : le collectif de référence n'est jamais responsable d'aucun méfait ; spontanément, son identité ne peut être qu'immaculée. C'est une logique de cocon qui offre de multiples avantages, à commencer par celui, insigne, de savoir que l'on bénéficiera a priori du soutien du collectif en toutes circonstances, quels que soient ses propres actes. Car la garantie de la solidarité du collectif sert à chacun de bouclier individuel. D'où l'appel spontané à serrer les rangs dans l'adversité — et peu importe le grief dont on est l'objet."Syvain Cypel journaliste du Monde
                    in "Les Emmurés" Edt La Découverte.

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                    • #25
                      @Tolkien, @Alya

                      Tolkien, moi j'adore jouer du violon, je t'en parle ce soir, là je vais faire un touà une terrasse de café, il y a un rayon de soleil
                      @ Miss Alya, pas tout a fait d'accord avec vous (cf réponse à Bachi).

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                      • #26
                        Ethnicisme et populisme.



                        Dans la réflexion qui précède, j’ai mis l’accent sur la notion à mon avis centrale d’ethnicisme. Je ne développerai pas ici les relations qui pourraient être faites avec d’autres notions politologiques traditionnelles dans l’étude des droites radicales comme le “ racisme ” et le “ fascisme ”. Il apparaît qu’un mot particulièrement en vogue aujourd’hui est celui de “ populisme ”. Comme l’ont montré, par exemple, des dossiers spéciaux des revues Mots ou Vingtième siècle, ce mot particulièrement flou fait l’objet d’instrumentalisations idéologiques dans des sens très divers. Qui dit “ populisme ” suppose la référence à un “ peuple ” réel ou véritable, ce qui implique qu’il y ait des gens qui ne seraient pas dignes de ce “ vrai ” peuple. Le démagogue populiste affirme qu’il défend bien mieux et à lui seul ce peuple “ réel ” que les élites autoproclamées et “ corrompues ” qui sont censées le représenter. Le populisme renvoie à une pratique, la démagogie, bien plus qu’à une idéologie constituée.

                        Certes, les idéologues ethnicistes sont des démagogues mais ils ne sont pas que cela, ce ne sont pas seulement des opportunistes : ils sont viscéralement attachés à l’“ identité ” fantasmatique qu’ils proclament défendre. Je propose de qualifier d’ethnopopulisme le phénomène qui retient notre attention : j’entends par là l’idéologie ethniciste telle qu’elle fonctionne non plus dans les cercles intellectuels et les laboratoires d’idées mais dans le cadre de partis constitués appelant à la mobilisation des masses.

                        Joël Roucloux.

                        Historien de l’art et des idées politiques.

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                        • #27
                          Justement !

                          ETHNICISME
                          "Dans la logique de la vision ethniciste, le lien d'appartenance, par la naissance et l'origine, l'emporte fondamentalement sur toute autre loyauté, toute autre valeur éthique ou politique. Le tropisme fondamental, c'est « nous » d'un côté, « eux » de l'autre, en toutes circonstances - et, par essence. « eux contre nous.. Les vertus de la solidarité, du lien affectif, sont élevées au rang de l'inconditionnalité. C'est cette logique que l'on retrouve au cœur des nationalismes « voïkisch » d'Europe centrale et des Balkans, comme dans la vieille logique clanique ou tribale des pourtours méditerranéens. Elle est aussi amplement présente au sein des populations arabes, dans leurs rapports entre elles et aux minorités qui vivent en leur sein. C'est une logique ou 1’appartenance au groupe initial est irréductible, où l'on est ce que l'on naît - de par sa famille, son quartier, son temple, sa synagogue ou sa mosquée, son clan, sa région et, à l'échelon le plus vaste, son ethnie originelle. À partir du plus petit chacun de ces cercles d'appartenance entretient avec celui, plus large, oui l'englobe, une relation faite à la fois d'autopréservation, et donc d’hostilité à l'égard du cercle plus élargi, et de solidarité avec lui face au cercle plus élargi encore"


                          Il faut bien lire, et pas seulement faire semblant.
                          Dans les cafe-terrasses qui semblent etre ton lieu de predeliction pour lire, souvent on n y fait que semblant de lire. Dans ce cas, ou bien on ne saisit rien ou encore tout de travers.
                          Dernière modification par Bachi, 30 avril 2006, 17h29.

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                          • #28
                            Non mais je crois qu'on avait tous saisi le titre du thread et aussi où il voulait nous faire aboutir, d'où l'idée de faire dans le convivial, par exemple appartenance à un goupe musicale, et non à un groupe ethnique, religieux ou a une caste, on a tous vu ce que cela a donné entre hutus et toutsie
                            faut pas croire que les gens qui sont sur le forum n'ont pas compris le sujet

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                            • #29
                              Tolkien on ne parle pas du sujet en lui -même mais de l'abstraction ethnicisme....


                              Pour le groupe de musique,moi je chante!!!

                              Salah ya salah ..............

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                              • #30
                                salut adhrhar

                                Je crois être capable de boucoup de recul sur moi , moi et les autres moi et le monde . ce qui ma permis d’avoir du recul c’est en premier lieu ma sensibilité , mon acuité quant aux phénomène qui m’entourent aux gens a leur manière de fonctionner .
                                Ce recul vient également d’une indépendance a une grande capacité de l’introspection et a tout ce qui va avec ( tendances schyzo et paranos , enfin bon moderes ... ) .

                                Malgre ou a cause de ma lucidite vis a vis de ces echanges humaines , j'ai une une soif d’absolu , qui me prend une part considerable de mon temps , et m'amene a etre perpetuellement desabuses .

                                des gens comme nous sont considere comme des incurables et stupides romantiques basant leur vision des choses et des rapports humaines non pas sur la realite de ce qu’ils deveraient etre , mais plutot sur la vision fantasmatique qu'il ont . dans un monde ou le sexe les relations amoureuses sont galvaudées et que l’on previligie le surface a la profondeur .
                                Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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