Crise des tombes : acheter ou réserver sa tombe avant sa mort
Plusieurs grandes villes du pays connaissent un problème sérieux : les tombes pour enterrer les morts. La surcharge des cimetières existant et l’inexistence du foncier pour l’ouverture de nouveaux cimetières poussent de plus en plus d’Algériens à enterrer leurs morts dans d’anciennes tombes ou en acheter avant de mourir.
Dès qu’un Algérien perd un être cher, il se met à lui chercher une tombe dans les cimetières…les temps ont changé, et ce « trou » dans la terre est devenu si rare au niveau des grandes villes du pays à l’instar d’Alger. Ainsi, de plus en plus de citoyens algériens se retrouvent obligés d’enterrer leurs morts dans d’anciennes tombes.
A Alger les cimetières d’El Kettar, Sidi M’hamed, Ben Omar et Miramar pour ne citer que ceux là sont archicombles…pour y être enterré il faut avoir des « connaissances », nous ont indiqué quelques gardiens et fossoyeurs qui travaillent au niveau de ces cimetières.
« Il nous arrive des fois de recevoir des ordres de rouvrir de récentes tombes pour y enterrer un mort, dont la famille a soit de l’argent, le pouvoir ou des connaissances au niveau des différentes institutions », a indiqué à Echorouk un fossoyeur d’un cimetière à Alger qui a tenu à garder l’anonymat. « La tombe s’assure avec les connaissances et le bakchich », nous a-t-il ajouté.
Selon la même source, ceux qui n’ont pas ces critères (argent ou des connaissances) sont devant l’obligation de rouvrir les anciennes tombes de leurs proches pour y entrer leurs nouveaux morts. D’ailleurs c’est ce que fait un très grand nombre d’habitants des grandes villes du pays.
Pour faire face à cette crise, le législateur algérien a permis à ceux qui veulent assurer une place au niveau des cimetière d’acheter d’anciennes tombes pour y être enterré. L’ironie du sort fait que même avant de mourir, l’Algérien doit s’assurer une place dans les cimetières pour éviter à sa famille le calvaire de la recherche d’un sépulcre.
Echourouk
Plusieurs grandes villes du pays connaissent un problème sérieux : les tombes pour enterrer les morts. La surcharge des cimetières existant et l’inexistence du foncier pour l’ouverture de nouveaux cimetières poussent de plus en plus d’Algériens à enterrer leurs morts dans d’anciennes tombes ou en acheter avant de mourir.
Dès qu’un Algérien perd un être cher, il se met à lui chercher une tombe dans les cimetières…les temps ont changé, et ce « trou » dans la terre est devenu si rare au niveau des grandes villes du pays à l’instar d’Alger. Ainsi, de plus en plus de citoyens algériens se retrouvent obligés d’enterrer leurs morts dans d’anciennes tombes.
A Alger les cimetières d’El Kettar, Sidi M’hamed, Ben Omar et Miramar pour ne citer que ceux là sont archicombles…pour y être enterré il faut avoir des « connaissances », nous ont indiqué quelques gardiens et fossoyeurs qui travaillent au niveau de ces cimetières.
« Il nous arrive des fois de recevoir des ordres de rouvrir de récentes tombes pour y enterrer un mort, dont la famille a soit de l’argent, le pouvoir ou des connaissances au niveau des différentes institutions », a indiqué à Echorouk un fossoyeur d’un cimetière à Alger qui a tenu à garder l’anonymat. « La tombe s’assure avec les connaissances et le bakchich », nous a-t-il ajouté.
Selon la même source, ceux qui n’ont pas ces critères (argent ou des connaissances) sont devant l’obligation de rouvrir les anciennes tombes de leurs proches pour y entrer leurs nouveaux morts. D’ailleurs c’est ce que fait un très grand nombre d’habitants des grandes villes du pays.
Pour faire face à cette crise, le législateur algérien a permis à ceux qui veulent assurer une place au niveau des cimetière d’acheter d’anciennes tombes pour y être enterré. L’ironie du sort fait que même avant de mourir, l’Algérien doit s’assurer une place dans les cimetières pour éviter à sa famille le calvaire de la recherche d’un sépulcre.
Echourouk
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