Le journal régional Paris Normandie a apporté aujourd'hui une nouvelle pièce au dossier DSK avec un article reprenant les accusations portées par Tristane Banon, une jeune journaliste et romancière, selon lesquelles Dominique Strauss Kahn l'aurait agressée sexuellement en 2002 alors qu'elle était âgée de 22 ans.
La jeune femme avait pour la première fois porté ces accusations en 2007 dans une émission de Thierry Ardisson, mais sans citer DSK nommément. Elle n'avait pas déposé plainte. La mère de la jeune fille a confirmé les faits aujourd'hui sur iTélé, ajoutant qu'une plainte pourrait être portée demain. Les faits ne sont pas prescrits.
Selon Paris Normandie, "aujourd’hui, la mère de Tristane Banon regrette d’avoir dissuadé sa fille à porter plainte".
Le journal reprend également les propos tenus en 2007 par Tristane Banon dans "93, faubourg Saint-Honoré", une émission aujourd'hui disparue. Elle évoque un "chimpanzé en rut". "J’ai dit le mot "viol" pour lui faire peur, ça ne lui a pas fait peur".
En 2002, pour l’écriture de son premier livre "Erreurs avouées… au masculin" (paru chez Anne Carrière), la jeune femme, aujourd’hui âgée de 31 ans, avait souhaité le rencontrer. Il l’avait invité dans "un appartement vide, avec un magnétoscope, une télé, un lit au fond, des poutres apparentes". La victime présumée raconte : "Il a voulu que je lui tienne la main pour répondre, puis le bras… On a fini par se battre, on s’est battu au sol, j’ai donné des coups de pied, il a dégrafé mon soutien-gorge, il a essayé d’enlever mon jean. Quand on se battait, j’ai dit le mot "viol" pour lui faire peur, ça ne lui a pas fait peur".
Tristane Banon n’a cependant pas porté plainte. "Je suis allée très loin, j’ai constitué le dossier, je suis allée voir un avocat, mais je ne suis pas allée jusqu’au bout", explique la jeune femme à Paris Normandie.
Le jeune femme connaît bien Dominique Strauss-Kahn puisqu’elle est l’une des meilleures amies de Camille, l’une des filles de l’homme politique, et qu'elle est la filleule de la seconde épouse de DSK. "Je ne voulais pas être jusqu’à la fin de mes jours la fille qui a eu un problème avec un homme politique", avait elle à l'époque déclaré dans son interview accordée à Thierry Ardisson.
C’est sa mère, Anne Mansouret, conseillère générale de l’Eure et régionale de Haute-Normandie, candidate aux primaires socialistes pour l’élection présidentielle de 2012, qui l’aurait dissuadée d’intenter une action en justice contre, à l’époque, le futur directeur du FMI.
Dans une interview accordée aujourd'hui à Paris Normandie, l’élue normande a des remords : "Aujourd’hui, je regrette d’avoir dissuadé ma fille de porter plainte contre DSK. je porte une lourde responsabilité. Après les faits, on a discuté, beaucoup parlé. Et finalement, elle a décidé, on a décidé, de ne pas lancer de procédure. Vous savez ma fille était très mal, mais Tristane est la filleule de la seconde femme de Dominique. C’était délicat pour des raisons familiales et amicales". "Ce que je peux vous dire, précise encore l’élue normande, c’est que ma fille, malgré les années qui passent, est toujours bouleversée par ces faits. Cette nuit, je suis allée la voir à Paris pour la réconforter. C’est très dur pour elle". "Pour moi, Dominique Strauss-Kahn est malade", a-t-elle même déclaré.
Concernant les nouvelles accusations contre DSK, Anne Mansouret affirme ne pas être surprise : "Pour moi, Dominique Strauss-Kahn est malade. Ce n’est pas une injure de dire cela, il a un vrai problème: une addiction au sexe, comme d’autres ont des soucis avec l’alcool, la drogue ou le jeu. Il est malade. Sur les faits eux-mêmes, je ne peux pas me prononcer, je n’y étais pas. Mais pour moi, c’est très plausible que cette femme a été agressée sexuellement. En revanche, je suis formelle, il a bien tenté d’abuser de Tristane".
Pour l’heure, Tristane Banon ne souhaiterait pas s’exprimer. Elle a contacté son avocat ce matin et devrait dans les prochains jours tenir une conférence de presse. Anne Mansouret a même affirmé sur iTélé que sa fille pourrait porter plainte dès demain car elle serait victime de pressions de la part de l'entourage de DSK.
On devrait rapidement savoir si le "DSKgate" va également connaitre un prolongement en France. D'autant que nombre d'observateurs politiques laissent entendre que d'autres faits similaires pourraient prochainement être dévoilés...
Dimanche 15 Mai 2011 - 23:15
La jeune femme avait pour la première fois porté ces accusations en 2007 dans une émission de Thierry Ardisson, mais sans citer DSK nommément. Elle n'avait pas déposé plainte. La mère de la jeune fille a confirmé les faits aujourd'hui sur iTélé, ajoutant qu'une plainte pourrait être portée demain. Les faits ne sont pas prescrits.
Selon Paris Normandie, "aujourd’hui, la mère de Tristane Banon regrette d’avoir dissuadé sa fille à porter plainte".
Le journal reprend également les propos tenus en 2007 par Tristane Banon dans "93, faubourg Saint-Honoré", une émission aujourd'hui disparue. Elle évoque un "chimpanzé en rut". "J’ai dit le mot "viol" pour lui faire peur, ça ne lui a pas fait peur".
En 2002, pour l’écriture de son premier livre "Erreurs avouées… au masculin" (paru chez Anne Carrière), la jeune femme, aujourd’hui âgée de 31 ans, avait souhaité le rencontrer. Il l’avait invité dans "un appartement vide, avec un magnétoscope, une télé, un lit au fond, des poutres apparentes". La victime présumée raconte : "Il a voulu que je lui tienne la main pour répondre, puis le bras… On a fini par se battre, on s’est battu au sol, j’ai donné des coups de pied, il a dégrafé mon soutien-gorge, il a essayé d’enlever mon jean. Quand on se battait, j’ai dit le mot "viol" pour lui faire peur, ça ne lui a pas fait peur".
Tristane Banon n’a cependant pas porté plainte. "Je suis allée très loin, j’ai constitué le dossier, je suis allée voir un avocat, mais je ne suis pas allée jusqu’au bout", explique la jeune femme à Paris Normandie.
Le jeune femme connaît bien Dominique Strauss-Kahn puisqu’elle est l’une des meilleures amies de Camille, l’une des filles de l’homme politique, et qu'elle est la filleule de la seconde épouse de DSK. "Je ne voulais pas être jusqu’à la fin de mes jours la fille qui a eu un problème avec un homme politique", avait elle à l'époque déclaré dans son interview accordée à Thierry Ardisson.
C’est sa mère, Anne Mansouret, conseillère générale de l’Eure et régionale de Haute-Normandie, candidate aux primaires socialistes pour l’élection présidentielle de 2012, qui l’aurait dissuadée d’intenter une action en justice contre, à l’époque, le futur directeur du FMI.
Dans une interview accordée aujourd'hui à Paris Normandie, l’élue normande a des remords : "Aujourd’hui, je regrette d’avoir dissuadé ma fille de porter plainte contre DSK. je porte une lourde responsabilité. Après les faits, on a discuté, beaucoup parlé. Et finalement, elle a décidé, on a décidé, de ne pas lancer de procédure. Vous savez ma fille était très mal, mais Tristane est la filleule de la seconde femme de Dominique. C’était délicat pour des raisons familiales et amicales". "Ce que je peux vous dire, précise encore l’élue normande, c’est que ma fille, malgré les années qui passent, est toujours bouleversée par ces faits. Cette nuit, je suis allée la voir à Paris pour la réconforter. C’est très dur pour elle". "Pour moi, Dominique Strauss-Kahn est malade", a-t-elle même déclaré.
Concernant les nouvelles accusations contre DSK, Anne Mansouret affirme ne pas être surprise : "Pour moi, Dominique Strauss-Kahn est malade. Ce n’est pas une injure de dire cela, il a un vrai problème: une addiction au sexe, comme d’autres ont des soucis avec l’alcool, la drogue ou le jeu. Il est malade. Sur les faits eux-mêmes, je ne peux pas me prononcer, je n’y étais pas. Mais pour moi, c’est très plausible que cette femme a été agressée sexuellement. En revanche, je suis formelle, il a bien tenté d’abuser de Tristane".
Pour l’heure, Tristane Banon ne souhaiterait pas s’exprimer. Elle a contacté son avocat ce matin et devrait dans les prochains jours tenir une conférence de presse. Anne Mansouret a même affirmé sur iTélé que sa fille pourrait porter plainte dès demain car elle serait victime de pressions de la part de l'entourage de DSK.
On devrait rapidement savoir si le "DSKgate" va également connaitre un prolongement en France. D'autant que nombre d'observateurs politiques laissent entendre que d'autres faits similaires pourraient prochainement être dévoilés...
Dimanche 15 Mai 2011 - 23:15
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