Tweet
Vous vous demandiez comment le festival de Cannes avait pu tenir neuf jours sans scandale ? Lars Von Trier était bien décidé ce matin à changer la donne !
Lars Von Trier adore provoquer, et pas seulement dans ses films. Si Antichrist avait déjà choqué le public Cannois pour ses scènes de masturbation et d’émasculation, cette année, le cinéaste fait encore plus fort. Il ne choque plus VIA son film, Melancolia, mais tout simplement en conférence de presse.
Par où commencer ? Par le sexe, peut-être ? Entouré de ses actrices, Lars Von Trier avait-il parié qu’il parviendrait à les choquer ? En tout cas, il a mis le paquet ! Outre son envie de se démarquer des réalisateurs en montrant "ses actrices de plus en plus nues à l’avenir ", il s’est exclamé : " Kirsten Dunst insistait pour que mon prochain film soit un porno. Elle m'a demandé si elle pouvait être dénudée au maximum, mais ça ne collait pas trop avec mon scénario. J'ai fini par accepter. Charlotte veut aller plus loin, elle veut un porno plus hard. Elle m'a dit 'les dialogues on s'en fout, voilà ce qu'on veut : on veut du sexe désagréable.' Le film durera 4 heures. "
Toujours à propos de Charlotte Gainsbourg, qui l’a décidément inspiré : "Dans le film les acteurs font semblant d'avoir des orgasmes. Sauf Charlotte Gainsbourg. Elle ne fait pas semblant. C'est la façon française de jouer. "
Mais c’est sur la question des juifs qu’il a été le plus virulent. Lorsqu’un journaliste lui a demandé d’éclaircir les propos qu’il avait eu quelque temps auparavant à propos de « l’esthétique nazie », Lars se lâche : "J'ai cru être juif pendant très longtemps, et j'en étais. Puis je suis devenu moins enthousiaste après rencontré Susanne Bier (réalisatrice danoise et juive, qui a réalisé After the wedding ou encore Revenge, Oscar du Meilleur Film étranger cette année) avant de me rendre finalement compte que j'étais Nazi, car ma famille est en réalité allemande. Cette révélation m'a fait plaisir. Que rajouter ? Je comprend Hitler. Mais je pense qu'il a fait beaucoup de mal... Mais je peux l'imaginer assis seul dans son bunker à la fin de sa vie" . Je ne dis pas que je cautionne la Seconde Guerre Mondiale et je ne suis pas antisémite, pas même envers Susanne Bier... En fait, je suis même solidaire des juifs, de tous les juifs. Mais Israël fait vraiment chier. Comment est-ce que je vais m'en sortir ? Bon ok, je suis un nazi."
Même s'il a gardé un sourire en coin en prononçant ses propos, dits sur le ton de la blague, il aura au moins réussi à déstabiliser son actrice, Kirsten Dunst, qui n'a pu retenir un "Oh my God".
Lors du photocall, rebelote, le réalisateur écrit "fuck" sur son poing et le tend vers les photographes. Est-ce vraiment le meilleur moyen de défendre l’un de ses films à Cannes ?
source: premiere
Lars Von Trier adore provoquer, et pas seulement dans ses films. Si Antichrist avait déjà choqué le public Cannois pour ses scènes de masturbation et d’émasculation, cette année, le cinéaste fait encore plus fort. Il ne choque plus VIA son film, Melancolia, mais tout simplement en conférence de presse.
Par où commencer ? Par le sexe, peut-être ? Entouré de ses actrices, Lars Von Trier avait-il parié qu’il parviendrait à les choquer ? En tout cas, il a mis le paquet ! Outre son envie de se démarquer des réalisateurs en montrant "ses actrices de plus en plus nues à l’avenir ", il s’est exclamé : " Kirsten Dunst insistait pour que mon prochain film soit un porno. Elle m'a demandé si elle pouvait être dénudée au maximum, mais ça ne collait pas trop avec mon scénario. J'ai fini par accepter. Charlotte veut aller plus loin, elle veut un porno plus hard. Elle m'a dit 'les dialogues on s'en fout, voilà ce qu'on veut : on veut du sexe désagréable.' Le film durera 4 heures. "
Toujours à propos de Charlotte Gainsbourg, qui l’a décidément inspiré : "Dans le film les acteurs font semblant d'avoir des orgasmes. Sauf Charlotte Gainsbourg. Elle ne fait pas semblant. C'est la façon française de jouer. "
Mais c’est sur la question des juifs qu’il a été le plus virulent. Lorsqu’un journaliste lui a demandé d’éclaircir les propos qu’il avait eu quelque temps auparavant à propos de « l’esthétique nazie », Lars se lâche : "J'ai cru être juif pendant très longtemps, et j'en étais. Puis je suis devenu moins enthousiaste après rencontré Susanne Bier (réalisatrice danoise et juive, qui a réalisé After the wedding ou encore Revenge, Oscar du Meilleur Film étranger cette année) avant de me rendre finalement compte que j'étais Nazi, car ma famille est en réalité allemande. Cette révélation m'a fait plaisir. Que rajouter ? Je comprend Hitler. Mais je pense qu'il a fait beaucoup de mal... Mais je peux l'imaginer assis seul dans son bunker à la fin de sa vie" . Je ne dis pas que je cautionne la Seconde Guerre Mondiale et je ne suis pas antisémite, pas même envers Susanne Bier... En fait, je suis même solidaire des juifs, de tous les juifs. Mais Israël fait vraiment chier. Comment est-ce que je vais m'en sortir ? Bon ok, je suis un nazi."
Même s'il a gardé un sourire en coin en prononçant ses propos, dits sur le ton de la blague, il aura au moins réussi à déstabiliser son actrice, Kirsten Dunst, qui n'a pu retenir un "Oh my God".
Lors du photocall, rebelote, le réalisateur écrit "fuck" sur son poing et le tend vers les photographes. Est-ce vraiment le meilleur moyen de défendre l’un de ses films à Cannes ?
source: premiere
Commentaire