Choukrane Tamedit, c'est vraiment très beau, quel partimoine. ^^
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Casbah d'Alger : La maison traditionnelle Algéroise
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Bonjour Tamedit,
... et si le pays est récalcitrant, il pourra toujours demander à la Chine qui devait construire un Opéra à Alger, la permission d'utiliser ces fonds pour la restauration de la Casbah...Et l'opéra attendra une autre générosité chinoise....et de générosite en générosité, on deviendra un peuple propret et cultivé...Il est peut être temps de la restaurer avec les millions que gagne le pays
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seuls les medias ou des associations culturelles pourraient sensibiliser l opinion et mettre la pression sur le gouvernement pour qu il daigne allouer un budget afin de restaurer ce patrimoine"En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)
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Merci Tamedit n-was pour ces photos qui sont belles et qui font très mal.
La Casbah souffre du fait qu'elle n'est plus vraiment un espace de vie, mais une sorte de centre transit vers de "meilleures" conditions de logement. Les gens y habitent mais n'y vivent pas et comptent la quitter dès que possible. Ils y restent parce qu'ils sont forcés, parce qu'ils n'ont pas d'autre choix.Envoyé par LIXUSC'est dommage on ne voit quasiment personne dans les rues. Ca fait désert alors que ça devrait grouiller de monde, avec des petits hanouts ouverts et l'ambiance et tout.
Cela fait plus de 40 ans que l'on parle de restauration de la Casbah. Des sommes énormes ont été dépensées pour un résultat négatif, puisque cela n'a même pas permis d'arrêter la dégradation:
Il doit y avoir une multitude de raisons à cet état de fait. L'une des plus importantes d'entre elles est, à mon avis, que l'on n'a pas posé la question de la restauration de la Casbah en termes de revivification de ce quartier, c'est à dire en faire un lieu d'activités économiques et culturelles compatibles avec la nature du site, avec mise en place de parcours touristiques, développement de métiers liés à la restauration de très vieux bâtis et à l'artisanat traditionnel, formations de guides, introduction des études autour des différentes casbah et vieilles médinas du pays dans les programmes des études scolaires et universitaires d'architecture, d'histoire, des arts traditionnels, des beaux arts, etc., encourager des écrits littéraires à l'intention des jeunes et moins jeunes sur les vieux quartiers du pays...El Watan du 23/02/2011
Instantané : Casbah, ce tonneau des Danaïdes
[...]
On a appris que le Plan [nième plan de restauration de la Casbah] a été finalisé et soumis à l’approbation du gouvernement qui devra réunir un Conseil interministériel pour voter un budget destiné à la restauration de ce patrimoine national, selon Abdelouahab Zekagh, directeur général de l’OBGEC qui s’est montré, il y a moins d’un mois sur les ondes de la Chaîne III, optimiste et rassurant quant au devenir de cette cité. Une manière de nous faire entendre raison qu’il n’y a pas lieu de crier haro ni d’être alarmiste lorsqu’on sait que «depuis 1962, il a été dépensé 2400 milliards de dinars pour La Casbah (…)», alors que «globalement, la restauration (de la cité d’Ibn Mezghenna) nécessite une enveloppe financière de 56 milliards de dinars», avait-il indiqué. Si l’on se fie au chiffre de 2400 milliards de dinars, soit près de 2,5 en termes de billions, qu’ont engloutis les programmes de restauration depuis le Comedor jusqu’à l’Ofares, en passant par l’Ofirac, la réhabilitation de La Casbah est assimilée à ce tonneau des Danaïdes.
Un montant effarant qui nous permet de construire… une ville. Mais on fait du surplace dans la réhabilitation de ce legs. On ne sait plus si on doit prendre acte du passé ou pleurer cette Casbah dont les demeures étayées et murées sont de nouveau squattées. Si on doit finir ou non les travaux engagés dans certains biens immobiliers culturels et historiques. Si on doit rouvrir ou laisser en stand-by des locaux qui pourraient booster l’artisanat. Si on doit maudire cette cité – sans cheikh el baladia – livrée aux cloaques et monticules d’ordures et de gravats que Netcom peine à débarrasser. Ou si on doit la démolir et nous coller à l’adage populaire «yâthâna el fertas min hâkân errass» (fini pour le chauve de se gratter la tête).
On a achevé dernièrement, à Tlemcen, le massacre sous couvert de restauration d'un vieux palais qui date de l'époque des Zianides. Un crime contre la mémoire. Le palais a été tout simplement complètement détruit et reconstruit. Il ne reste pratiquement rien de visible de l'ancien palais. Le résultat, en tant que construction du 21ème siècle, ne vaut pas une villa d'un riche parvenu inculte, une horreur quand on devine le patrimoine historique qui a été perdu à jamais derrière, sans compter la dizaine de vénérables platanes séculaires qui ont été déracinés pour permettre aux vandales payés au prix fort d'accomplir à l'aise leur forfait. Une "restauration" qui n'a pris que quelques mois pour être au rendez-vous de "Tlemcen, capitale de la culture islamique".Envoyé par Mandragora...Les rénovations nécessitent un travail d'expert et d'artistes. El zelij (carreaux de faïence émaillée), les colonnes et colonnettes (derboz : balustrade), les chapiteaux, etc., ont une histoire spécifique. Tout doit être étudié et remis à sa place d'origine. Cela demande des années de travail et non un simple coup de ballet.
Comment nos enfants peuvent-ils alors se convaincre qu'ils sont, selon les termes d'Assia Djebar, les « héritiers d'un passé inventif »???"Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence
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Que veux tu dire ? s'il existe encore d'ancienne maison en Kabylie ? .... la réponse est oui of course !et cherches moi des nouvelles maisons construites à l'ancienne architecture !
Ou si de nouvelles maisons sont construites sur le modèle des anciennes ? ... je ne sais pas, mais je ne le crois pas ! ..... quand on goûte au confort, difficile de revenir à tumlilit par exemple difficile à nettoyer !
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mais il faut s'Y promener pour ressentir sa chaleur
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