Je ne sais que penser après ce genre de drame. Il pourrait se passer dans n'importe quel pays, je n'arrive qu'a penser au bébé qui est mort, car c'est bien lui le seul innocent.
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Une femme, R.N, mère de trois enfants, accusée d’homicide volontaire sur son nouveau-né d’un jour, qu’elle a eu illégitimement au moment où son mari était incarcéré a été condamnée, hier, par le tribunal criminel de Constantine à 3 ans de prison ferme. L’accusée qui travaillait dans le réfectoire d’un CEM situé dans la commune de Sidi Khalifa, a jeté dans une mare d’eau, à 7 km de son domicile, sa fille Meriem, le 14 septembre 2005, après avoir accouché d’elle 24 heures plus tôt, à l’hôpital de Mila. Elle avait inscrit sa fille sur le livret de famille, le jour même de son accouchement, puis décidera de déchirer la page où figurait le nom du nouveau-né. Quinze jours plus tard, soit le 29 septembre 2005, le corps inerte du nouveau-né sera découvert par la gendarmerie nationale. Durant l’enquête, les mêmes services recevront un appel téléphonique anonyme qui accusera R.N d’être impliquée dans ce crime.
Interrogée lors de son arrestation par la police, l’accusée a déclaré qu’elle était la mère de la fille qu’elle a eu avec le neveu de son mari. Toujours selon ses déclarations, le neveu la menacera de s’en prendre à l’une de ses filles si elle venait à le dénoncer à la police. Alors, avouera-t-elle, elle décida de tuer son propre bébé. Hier à l’audience, R.N reviendra sur ses premières déclarations en affirmant que c’est le neveu de son mari qui a tué sa fille. R.N racontera que celui-ci, plus jeune qu’elle, s’est rendu chez elle pour passer la nuit alors que son mari était absent. «Il a mis une forte dose de somnifère dans une boisson que j’avais bue. Le lendemain, j’ai tout de suite constaté qu’il avait abusé de moi», a-t-elle déclaré.
Dans son réquisitoire, l’avocat général qualifiera l’accusée de dangereuse. Il a requis 15 ans de réclusion criminelle à son encontre. Abondant dans le sens de sa cliente, l’avocate soulignera que celle-ci n’a pas tué son bébé, en accusant le neveu du mari de l’avoir fait après avoir volé le bébé de l’hôpital de Mila. «Par peur du scandale, il voulait se débarrasser de toutes les preuves pouvant l’incriminer», soutiendra la défense. Elle dira, par ailleurs, que les doutes planent encore sur cette affaire à cause d’une «enquête défaillante». «En l’absence de preuves tangibles, je demande l’acquittement pour ma cliente», dira l’avocate.
Retenant l’accusation d’homicide volontaire sur un nouveau-né, mais en accordant les circonstances atténuantes, le tribunal criminel condamnera R.N à 3 de prison ferme.
Par le Quotidien d'Oran
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Une femme, R.N, mère de trois enfants, accusée d’homicide volontaire sur son nouveau-né d’un jour, qu’elle a eu illégitimement au moment où son mari était incarcéré a été condamnée, hier, par le tribunal criminel de Constantine à 3 ans de prison ferme. L’accusée qui travaillait dans le réfectoire d’un CEM situé dans la commune de Sidi Khalifa, a jeté dans une mare d’eau, à 7 km de son domicile, sa fille Meriem, le 14 septembre 2005, après avoir accouché d’elle 24 heures plus tôt, à l’hôpital de Mila. Elle avait inscrit sa fille sur le livret de famille, le jour même de son accouchement, puis décidera de déchirer la page où figurait le nom du nouveau-né. Quinze jours plus tard, soit le 29 septembre 2005, le corps inerte du nouveau-né sera découvert par la gendarmerie nationale. Durant l’enquête, les mêmes services recevront un appel téléphonique anonyme qui accusera R.N d’être impliquée dans ce crime.
Interrogée lors de son arrestation par la police, l’accusée a déclaré qu’elle était la mère de la fille qu’elle a eu avec le neveu de son mari. Toujours selon ses déclarations, le neveu la menacera de s’en prendre à l’une de ses filles si elle venait à le dénoncer à la police. Alors, avouera-t-elle, elle décida de tuer son propre bébé. Hier à l’audience, R.N reviendra sur ses premières déclarations en affirmant que c’est le neveu de son mari qui a tué sa fille. R.N racontera que celui-ci, plus jeune qu’elle, s’est rendu chez elle pour passer la nuit alors que son mari était absent. «Il a mis une forte dose de somnifère dans une boisson que j’avais bue. Le lendemain, j’ai tout de suite constaté qu’il avait abusé de moi», a-t-elle déclaré.
Dans son réquisitoire, l’avocat général qualifiera l’accusée de dangereuse. Il a requis 15 ans de réclusion criminelle à son encontre. Abondant dans le sens de sa cliente, l’avocate soulignera que celle-ci n’a pas tué son bébé, en accusant le neveu du mari de l’avoir fait après avoir volé le bébé de l’hôpital de Mila. «Par peur du scandale, il voulait se débarrasser de toutes les preuves pouvant l’incriminer», soutiendra la défense. Elle dira, par ailleurs, que les doutes planent encore sur cette affaire à cause d’une «enquête défaillante». «En l’absence de preuves tangibles, je demande l’acquittement pour ma cliente», dira l’avocate.
Retenant l’accusation d’homicide volontaire sur un nouveau-né, mais en accordant les circonstances atténuantes, le tribunal criminel condamnera R.N à 3 de prison ferme.
Par le Quotidien d'Oran
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