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Royaume Unis: Les sages-femmes maltraitaient les mères et les bébés
Une enquête accablante vient de dévoiler des comportements abusifs de la part des sages-femmes dans l'une des plus importantes maternités du Royaume-Uni.
Une enquête a dévoilé “une culture de la violence” chez les sages-femmes et le personnel de la maternité de l'Hôpital de la Reine à Romford, dans l'Essex. Erreurs médicales, négligences, maltraitances… autant de faits reprochés au personnel soignant.
Parmi ces mères maltraitées, Lisa Gardiner avait été renvoyée chez elle malgré une tension élevée et des douleurs au niveau des jambes. Celle-ci souffrait en réalité d'une pré-éclampsie, potentiellement mortelle. Elle est tombée dans le coma quelques jours plus tard, mais a pu être sauvée. “Ils ne m'ont pas pris au sérieux. J'ai bien failli mourir. Je ne veux pas d'autre enfant à cause d'eux. Après ce qui s'est passé, je ne veux plus jamais tenter l'expérience”.
Au cours des 12 derniers mois, quatre femmes et sept nouveau-nés sont morts en salle de travail dans les hôpitaux de l'Essex. D'après l'enquête, les pires traitements ont été observés à l'Hôpital de la Reine à Romford, relevant des “attitudes nocives et un manque réel de soins portés aux patients”. Les sages-femmes accueillaient les femmes enceintes par des “dépêchez-vous, j'ai fini ma journée à 19h”, “aller patienter sur le parking, nous n'avons pas de lit”, etc.
Parmi les victimes, Sareena Ali, 27 ans, est décédée en janvier dernier. Le personnel n'avait pas remarqué qu'elle avait subi une rupture utérine, qui a déclenché un arrêt cardiaque. Ils ont également tenté de la ranimer en utilisant un masque à oxygène déconnecté. sa petite fille est morte lors de l'accouchement.
En avril, Violet Stephens, 35 ans, est décédée pour une pré-éclampsie. Elle avait du attendre quatre jours pour avoir une césarienne d'urgence et est morte quelques heures plus tard. Son fils est né en bonne santé et est désormais élevé par sa soeur.
Le rapport a également révélé qu'un quart des femmes ayant besoin d'une césarienne d'urgence attendaient généralement plus de 30 minutes - ce qui engendre une “menace immédiate” pour la mère et le bébé. De plus, un nombre élevé de bébés ne sont pas soignés correctement après la naissance.
L'hôpital risque d'être condamné à fermer ses portes si la situation n'est pas rapidement améliorée, a prévenu la Commission d'enquête. Et la justice devrait également s'intéresser à l'affaire et traîner le personnel soignant devant les tribunaux. (7sur7Sydney/ca)
Une enquête a dévoilé “une culture de la violence” chez les sages-femmes et le personnel de la maternité de l'Hôpital de la Reine à Romford, dans l'Essex. Erreurs médicales, négligences, maltraitances… autant de faits reprochés au personnel soignant.
Parmi ces mères maltraitées, Lisa Gardiner avait été renvoyée chez elle malgré une tension élevée et des douleurs au niveau des jambes. Celle-ci souffrait en réalité d'une pré-éclampsie, potentiellement mortelle. Elle est tombée dans le coma quelques jours plus tard, mais a pu être sauvée. “Ils ne m'ont pas pris au sérieux. J'ai bien failli mourir. Je ne veux pas d'autre enfant à cause d'eux. Après ce qui s'est passé, je ne veux plus jamais tenter l'expérience”.
Au cours des 12 derniers mois, quatre femmes et sept nouveau-nés sont morts en salle de travail dans les hôpitaux de l'Essex. D'après l'enquête, les pires traitements ont été observés à l'Hôpital de la Reine à Romford, relevant des “attitudes nocives et un manque réel de soins portés aux patients”. Les sages-femmes accueillaient les femmes enceintes par des “dépêchez-vous, j'ai fini ma journée à 19h”, “aller patienter sur le parking, nous n'avons pas de lit”, etc.
Parmi les victimes, Sareena Ali, 27 ans, est décédée en janvier dernier. Le personnel n'avait pas remarqué qu'elle avait subi une rupture utérine, qui a déclenché un arrêt cardiaque. Ils ont également tenté de la ranimer en utilisant un masque à oxygène déconnecté. sa petite fille est morte lors de l'accouchement.
En avril, Violet Stephens, 35 ans, est décédée pour une pré-éclampsie. Elle avait du attendre quatre jours pour avoir une césarienne d'urgence et est morte quelques heures plus tard. Son fils est né en bonne santé et est désormais élevé par sa soeur.
Le rapport a également révélé qu'un quart des femmes ayant besoin d'une césarienne d'urgence attendaient généralement plus de 30 minutes - ce qui engendre une “menace immédiate” pour la mère et le bébé. De plus, un nombre élevé de bébés ne sont pas soignés correctement après la naissance.
L'hôpital risque d'être condamné à fermer ses portes si la situation n'est pas rapidement améliorée, a prévenu la Commission d'enquête. Et la justice devrait également s'intéresser à l'affaire et traîner le personnel soignant devant les tribunaux. (7sur7Sydney/ca)
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