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Departement 93 : Medecins en retraite sans trouver de remplaçants à cause des tensions, des jeunes décérébrés

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  • Departement 93 : Medecins en retraite sans trouver de remplaçants à cause des tensions, des jeunes décérébrés

    En Seine-Saint-Denis, le blues de praticiens qui partent à la retraite sans successeur

    REPORTAGE | LEMONDE | 30.12.11 | 10h56

    A Stains (Seine-Saint-Denis), les patients devront quitter leur quartier pour leurs soins.DIANE GRIMONET POUR "LE MONDE"

    Tout est calé. Dimanche 1er janvier, André Frémont, généraliste à Stains (Seine-Saint-Denis), sera à la retraite. Il devait recevoir ses derniers patients, vendredi 30 décembre, et comptait repasser à son cabinet la semaine d'après pour dévisser sa plaque. Rien de plus normal, après trente-sept ans d'activité. Sauf que son départ, après celui d'un autre généraliste cet été, laisse patients et confrères dans la panade.

    Le docteur Frémont, "66 ans dans trois mois", n'a pas trouvé de successeur, et ce n'est pas faute d'avoir cherché. Il a déposé une annonce à l'hôpital Bichat, à Paris, où il a commencé sa carrière, dans Le Quotidien du médecin, Le Généraliste et Impact Médecin. Au total, il a reçu trois appels. L'un d'Afrique, mais la formation du candidat pouvait poser problème, un autre d'une Roumaine qui parlait peu français, et un d'un urgentiste qui proposait deux jours par semaine… En fait, l'absence d'intérêt pour son poste ne l'étonne pas. A la désaffection pour la médecine générale s'ajoute le fait que la nouvelle génération de praticiens, souvent des femmes, ne veulent plus des horaires extensibles. Et puis, il y a cette mauvaise réputation de la Seine-Saint-Denis. Difficile, dans ces conditions, d'attirer. Le docteur Frémont exerce pourtant dans un quartier plutôt favorisé. Le problème va s'aggraver, dit-il, "car c'est toute la génération du baby-boom qui s'en va".

    Ses patients, au nombre de 2 500, il les voyait au moins une fois par an. "Une partie ne pourra pas être suivie par mes deux associés. Ils devront se débrouiller", explique-t-il. Laurence Mazzier, qu'il soigne depuis 1980, espère que le cabinet acceptera toujours de la prendre en consultation. "Mais pour les visites à domicile, je vais avoir des difficultés", dit cette patiente qui souffre d'une pathologie grave, et, parfois, ne peut se déplacer. Le docteur Frémont continuait à faire des visites à domicile, mais elle sait que bien des médecins y ont renoncé, faute de temps ou par peur d'être agressés.

    Germaine Messac, 82 ans, sera toujours suivie au cabinet – il faudra juste qu'elle s'y prenne plus tôt pour ses rendez-vous. Mais après sa dernière consultation avec le docteur Frémont, mardi 27 décembre, elle avait "la larme à l'œil". Ce qui l'embête, en outre, c'est que son kinésithérapeute, Jean-Claude Dupont, qu'elle a aussi vu arriver, en 1971, part également.

    MARASME

    Lui aussi sera à la retraite le 1erjanvier. Lui aussi a cherché un successeur en vain. Très peu de candidats l'ont appelé; aucun n'est venu au rendez-vous fixé. "Je dis aux patients que je suis désolé de n'avoir trouvé personne, et je culpabilise", lâche-t-il. Dans le quartier pavillonnaire où il exerce, il y a beaucoup de personnes âgées, mais bientôt plus aucun kiné.

    A ceux qui demandent vers quel confrère se tourner, il refuse de lâcher un nom: "Mon délai d'attente était de trois mois. Je sais que c'est pareil pour tout le monde." Ce qui l'agace, c'est que cela fait longtemps que le marasme, qui ne touche pas que Stains, était annoncé.
    Interrogés sur le nom de leur futur kiné, les patients présents dans le cabinet haussent les épaules, pour montrer leur impuissance. "Ce sera au petit bonheur la chance, mais je sais que ça va être difficile de trouver", dit Fernand Limonta, 82 ans, dont la femme a besoin de trois séances par semaine. "On essaiera ailleurs, mais on sait bien que si on va chez ceux qui restent, on va les accabler", juge Michel François, qui fait la liste de tous les professionnels de santé partis depuis quelques années.

    Comme d'autres habitants, il a participé aux pétitions et manifestations organisées par les soignants de Stains et de la commune voisine de Pierrefitte pour dire "stop à la violence" envers les professionnels (Le Monde du 22 février 2011), à la suite de plusieurs agressions. Mais aussi alerter sur les risques des départs non remplacés.

    Les choses s'accélèrent : en 2011, dans les deux villes, il y a eu dix annonces de départs (généralistes, ophtalmologue, infirmière…) sur cent libéraux. Parmi eux, il y a ceux qui prennent leur retraite, et ceux qui n'en peuvent plus d'une telle tension. Selon Josselyne Buruchian, kinésithérapeute et présidente de l'Association des professionnels de santé de Stains, les autorités ont désormais conscience du problème de violence, mais pour parer la désertification, rien n'est fait: "On parle dans le vide. On nous rabâche que la solution, ce sont les maisons et les centres de santé, mais cela ne résout pas le problème des visites à domicile." Même s'il a activé ses droits à la retraite, Jean-Claude Dupont exercera jusqu'au printemps. Son associée est enceinte, et elle ne reviendra pas après son congé maternité. "Je ne veux pas la laisser seule d'ici là et tiendrai jusqu'à son départ, mais après je partirai", prévient-il. Pour lui aussi, la charge de travail serait trop énorme s'il était seul. S'il connaît les réticences à s'installer dans le département, il ne comprend pas que "les gens renoncent à venir avant même d'avoir essayé".

    Lundi 2 janvier, il fera encore le tour des écoles de kiné, dans l'espoir qu'un étudiant en dernière année accepte un stage, puis s'installe en juillet. Dans ce cas, il restera jusqu'à l'été.
    Laetitia Clavreul
    Dernière modification par Sioux foughali, 30 décembre 2011, 22h36.

  • #2
    ils emmerdent aussi leurs parents qui avancent dans l'âge , ces khraouat de jeunes et de trafiquants

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    • #3
      Sioux quand les voyous prenent le pouvoir, on peut craindre le pire.

      Ils ne raisonnent pas du tout comme un citoyen honnête, ils sont dans une autre dimension en dehors de la société, avec des repères complètement décalés.

      Aujourd'hui il braque une banque ou commet un cambriolage demain il peut crever bêtement, mais ca il n'y pense pas.
      Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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      • #4
        jeunesse perdu parent en détresse et système a coté de la plaque voila le résultat

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        • #5
          Rayan quand on ne peut pas éduquer ses enfants, on évite d'en avoir!
          Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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          • #6
            Rayan quand on ne peut pas éduquer ses enfants, on évite d'en avoir!

            tout a fait d accord avec toi mais le problème c est que pas mal son issue de l immigration avec des parent pour la plupart anaphabètes et qui on vite laché prise dans l éducation de leurs enfants

            Commentaire


            • #7
              Quand tu habites un ghetto, tu es sûr de ne pas en sortir, et que l'horizon est toujours bouché, tu évites d'avoir des enfants qui vont souffrir leur vie.
              Mr NOUBAT

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              • #8
                Quand tu habites un ghetto, tu es sûr de ne pas en sortir, et que l'horizon est toujours bouché, tu évites d'a

                désole je partage pas ton avis tu peus etre issus d un ghetto et t en sortir les parents doit etre présent dans l éducation si tu n est pas la quand il son petit normale qu il finisse a la dérive

                Commentaire


                • #9
                  Rayan ce n'est pas toujours une excuse, il y a des parents analphabète qui ont su éduquer leur enfants.
                  Pas besoin d'avoir un doctorat pour apprendre à son fils qu'il ne faut pas voler.
                  D'ailleurs on le voit, il y a aussi des parents instruits qui sont laxistes.

                  Mais il est vrai que certains sont dépassés surtout quand ils ont trop d'enfants et sont en décalage avec la société dans laquelle ils vivent.

                  Autrefois on disait que les enfants quand on en a un peu c'est une bénédiction, quand on en a trop c'est une malédiction.
                  Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                  • #10
                    désole je partage pas ton avis tu peus etre issus d un ghetto et t en sortir les parents doit etre présent dans l éducation si tu n est pas la quand il son petit normale qu il finisse a la dérive
                    dans la même famille, l'un est docteur et l'autre est en prison,

                    si je suis ton raisonnement, les parents ont tout donné à l'un et ont abandonné l'autre!
                    Mr NOUBAT

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                    • #11
                      je dit juste qu il y a une part de responsabileté des parents

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                      • #12
                        Je dis qu'il n' y a pas que les parents qui sont responsables.

                        Un petit de 10 ans n'a rien à faire dans la rue à une heure tardive.
                        Dans ce cas c'est de la responsabilité des parents.

                        Mais il ya des jeunes bien éduqués, diplômes en poches, qui pensaient s'en sortir par les études, ne décrochent que des refus CV après CV craquent, et les petits frères sont convaincus par la suite que la société ne veut pas d'eux.
                        Mr NOUBAT

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