Agour
Je n'ai pas de chiffres à donner la dessus.
Mais après un viol, on est brisée complètement de l'intérieur et ce de façon irréversible.
On peut tout au plus espérer pouvoir continuer à vivre à peu près normalement, mais la blessure reste là à vie.
Les parents font pression avant tout pour préserver leur fille, certains aussi pour éviter le regard de la société, je vous l'accorde.
Je doute personnellement qu'il y ait une seule femme qui accepte sciemment de garder un bébé issu d'un viol.
C'est une torture supplémentaire que d'avoir à assumer une grossesse (censée être un moment de plénitude et de sérénité dans la vie d'une femme) qui se transforme en supplice qui rappelle chaque minute, à chaque mouvement, à chaque signe, l'horreur subie.
L'avortement reste un acte qui n'est pas anodin, mais comparé à la torture que doit endurer la jeune fille (ou femme) durant toute sa grossesse, qui lui rappellera ce qu'elle a vécu, puis cet être en chaire et en os qu'elle devra chérir nourrir et assumer toute sa vie, qui aura les traits de son agresseur est juste insupportable à imaginer.
Mettre fin à une grossesse dans ce cas, n'est pas un meurtre, mais arrêter une vie en devenir, grossesse ne veut pas toujours dire bébé né à terme et en vie.
Vous pouvez créer un sondage ici même et vous verrez le résultat, si les messieuyrs du forum répondent en étant sincère, je doute que vous trouviez un seul père algérien, prêt à faire cela que ce soit par amour de sa fille ou par la peur du rejet de la société.
Le rejet est un sentiment que redoute tout être humain, être rejeté c'est une mort psychologique.
Je n'ai pas dis de généraliser pour ma part, mais de faire du cas par cas, mais avant tout légaliser, la clandestinité dans ces cas n'apporte rien de bon. Légaliser permet de créer un cadre humain, ethique et légal.
Ce n'est pas une question d'insensibilité, je ne vous connais pas pour vous juger.
Mais c'est plus une question de connaissance sur la psychologie de la femme et de la future mère et tous les bouleversement qu'entrainent la grossesse et la maternité. Sans l'avoir vécu ou sans s'être documenté sur le sujet un homme (ou même une femme) ne peut pas réellement savoir ce qui se passe dans ces cas là. Il faut voir les choses de l'intérieur, comment les femmes vivent elles ces moments là.
Dans la majorité des cas ce sont les parents qui éxigent de la fille d'avorter.
Est ce que la totalité des filles violées choisissent d'elles même d'avorter?
Est ce que la totalité des filles violées choisissent d'elles même d'avorter?
Mais après un viol, on est brisée complètement de l'intérieur et ce de façon irréversible.
On peut tout au plus espérer pouvoir continuer à vivre à peu près normalement, mais la blessure reste là à vie.
Les pressions des parents, de la famille et de la société font que la fille veuille le plus vite possible s'en débarasser, c'est une forme de maltraitance et de manipulation que subit la fille. On ne peut pas dire que 100% des filles violées veulent avorter.
Je doute personnellement qu'il y ait une seule femme qui accepte sciemment de garder un bébé issu d'un viol.
C'est une torture supplémentaire que d'avoir à assumer une grossesse (censée être un moment de plénitude et de sérénité dans la vie d'une femme) qui se transforme en supplice qui rappelle chaque minute, à chaque mouvement, à chaque signe, l'horreur subie.
Est ce que l'avortement est sans conséquences néfastes sur les filles?
Que pensent les psy?
Que pensent les psy?
Mettre fin à une grossesse dans ce cas, n'est pas un meurtre, mais arrêter une vie en devenir, grossesse ne veut pas toujours dire bébé né à terme et en vie.
Lorsque tu dis qu'aucun père n'a le courage d'assumer c'est un peu éxagéré. C'est pas tout le monde qui pense la meme chose, les algériens ont évolué même si ce n'est pas crié sur les toits.
Le rejet est un sentiment que redoute tout être humain, être rejeté c'est une mort psychologique.
Ne généralisons pas, chaque histoire est unique et c'est pour ca que le traitement cas par cas est conseillé au lieu de légaliser et encourager la pratique de l'avortement.
Ps. Je suis un homme et un père certes mais je ne suis pas insensible aux souffrances des femmes , au contraire j'appelle au respect de l'intégrité et á la considération des femmes . Je ne veux pas que les femmes prennent des décisions sous la pression ou les menaces de la société, elles n'ont pas á rester mineures toute leur vie.
Mais c'est plus une question de connaissance sur la psychologie de la femme et de la future mère et tous les bouleversement qu'entrainent la grossesse et la maternité. Sans l'avoir vécu ou sans s'être documenté sur le sujet un homme (ou même une femme) ne peut pas réellement savoir ce qui se passe dans ces cas là. Il faut voir les choses de l'intérieur, comment les femmes vivent elles ces moments là.
Commentaire