Lors de son dernier discours à Arzew, Bouteflika a cité le fameux "Babor Ghraq" de Slimane Benaïssa, comme une allusion au sort du pays en cas d’échec des prochaines élections législatives, et l’imminente menace étrangère qui planerait sur nos têtes comme une épée de Damoclès. (Vidéo 1, 14:30)
Dix jours plus tard, à l'occasion de la convention du FFS, Slimane Benaïssa était présent et a participé avec une brillante (il faut le reconnaitre) allocution, beaucoup plus éloquente que celle de Aziz, et dans laquelle il entérine, en quelque sorte, ce que Bouteflika a déclaré. (Vidéo 2, à partir de 01:50): "Aujourd'hui avec ce qui se passe dans le monde, il veulent nous faire croire que les puissants de ce monde se battent pour l’émancipation des peuples arabes et leur démocratisation. A mon sens, aucun pays, aucune puissance, aucune communauté d’Etats ne veut l’émancipation des peuples arabes, ni d’autres d’ailleurs… le seul pays qui veut notre émancipation et notre démocratisation, ce pays c’est nous." A déclaré Benaissa, avant de poursuivre : "Je fais la politique et je n’ai pas honte de faire la politique. Ce qui est honteux c’est que leur politique depuis des années et une politique de mépris. Et alors quand on pense politique, on pense mépris… el boulitik helelou Rebbi w’el houkouma men3atou."
A la fin, Benaïssa a présenté un passage de sa nouvelle pièce "El Moudja wellat" (le retour de la vague). C’est la tirade acte 2, dans laquelle il poursuit le dialogue avec son grand père. ("ana djeddi amazigh ou chaoui…") Le grand père d'habitude têtu et fier reconnait qu’on s’est trop mis à l’écart, et qu'il est temps maintenant de réinvestir la scène... Encore un clin d’œil de l’artiste pour la "participation".
Discours de Bouteflika, le 23 février 2012 à Arzew (Oran).
Allocution de Slimane Benaissa, le 2 mars 2012 au siège du FFS à Alger.
Dix jours plus tard, à l'occasion de la convention du FFS, Slimane Benaïssa était présent et a participé avec une brillante (il faut le reconnaitre) allocution, beaucoup plus éloquente que celle de Aziz, et dans laquelle il entérine, en quelque sorte, ce que Bouteflika a déclaré. (Vidéo 2, à partir de 01:50): "Aujourd'hui avec ce qui se passe dans le monde, il veulent nous faire croire que les puissants de ce monde se battent pour l’émancipation des peuples arabes et leur démocratisation. A mon sens, aucun pays, aucune puissance, aucune communauté d’Etats ne veut l’émancipation des peuples arabes, ni d’autres d’ailleurs… le seul pays qui veut notre émancipation et notre démocratisation, ce pays c’est nous." A déclaré Benaissa, avant de poursuivre : "Je fais la politique et je n’ai pas honte de faire la politique. Ce qui est honteux c’est que leur politique depuis des années et une politique de mépris. Et alors quand on pense politique, on pense mépris… el boulitik helelou Rebbi w’el houkouma men3atou."
A la fin, Benaïssa a présenté un passage de sa nouvelle pièce "El Moudja wellat" (le retour de la vague). C’est la tirade acte 2, dans laquelle il poursuit le dialogue avec son grand père. ("ana djeddi amazigh ou chaoui…") Le grand père d'habitude têtu et fier reconnait qu’on s’est trop mis à l’écart, et qu'il est temps maintenant de réinvestir la scène... Encore un clin d’œil de l’artiste pour la "participation".
Discours de Bouteflika, le 23 février 2012 à Arzew (Oran).
Allocution de Slimane Benaissa, le 2 mars 2012 au siège du FFS à Alger.
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