Un débat intense concernant les libertés individuelles a récemment connu un regain au Maroc après qu'une jeune femme portant une robe courte moderne ait été agressée sur un marché de Rabat par des gens décrits comme des salafistes.
Des témoins ont expliqué à Magharebia que cette jeune femme avait été agressée par des jets de pierres et battue parce qu'elle portait des vêtements que ses agresseurs jugeaient trop démonstratifs.
Les organisations de défense des droits de l'Homme et de défense des droits des femmes ont publié des communiqués dénonçant cette agression contre cette jeune femme, qui a été entièrement dépouillée de ses vêtements. De jeunes Marocains, hommes et femmes, ont lancé sur Internet des appels à la protection des libertés indivduelles au Maroc.
"Bien que cet incident ait été rapporté par les médias et bénéficie d'une large attention, cela ne signifie pas que de telles attaques ne se répètent pas régulièrement ou quasi-quotidiennement dans les ruelles et les rues de nos villes. Toutes ne se terminent pas par le dépouillement de leur victime, mais le harcèlement verbal et physique que connaissent les femmes est parfois encore plus haineux et horrible", a déclaré Nora Al-Fuari, journaliste militante au quotidien Al-Sabah.
Le Premier ministre Abdelilah Benkirane a réagi à cette controverse en se prononçant en faveur de la défense des libertés personnelles.
"Je crois en la liberté, Dieu nous a créés libres", a déclaré le chef du gouvernement. "Qui est Benkirane pour dire aux Marocains de se raser la barbe ou pour imposer le hijab ? Les libertés individuelles sont sacrées et intangibles", a-t-il ajouté.
Le groupe de défense des droits Beit Al-Hikma (Maison de la sagesse) a ajouté sa voix au concert des protestations après cette agression. Cette association a expliqué que cette agression contre cette jeune femme s'était produite "sous un gouvernement dirigé par un parti islamique, ce qui pourrait bloquer le mouvement en faveur de la démocratie, des libertés et du respect de la loi".
Pour ce groupe, il ne s'agit pas seulement d'une agression contre une jeune femme. Il met également en garde contre les conséquences du silence au sujet de ce qui se produit dans plusieurs villes sous le couvert des "Comités populaires", qui prennent des mesures pour expulser les femmes considérées comme des prostituées, comme à Al-Hajeb dans la région d'Ifrane, et demandent la fermeture des bars, comme à Kénitra.
A cet égard, l'association condamne fermement "les autres islamistes de l'organisation 'Unification et réforme' [Tawhid wa Islah] et les autres groupes imposant ce qu'il considèrent comme connu et empêchent ce qu'ils considèrent comme mauvais", décrivant ce qui est en train de se produire comme "un phénomène dangereux" qui incite à la violence et à la haine.
Source: Magharebia
Des témoins ont expliqué à Magharebia que cette jeune femme avait été agressée par des jets de pierres et battue parce qu'elle portait des vêtements que ses agresseurs jugeaient trop démonstratifs.
Les organisations de défense des droits de l'Homme et de défense des droits des femmes ont publié des communiqués dénonçant cette agression contre cette jeune femme, qui a été entièrement dépouillée de ses vêtements. De jeunes Marocains, hommes et femmes, ont lancé sur Internet des appels à la protection des libertés indivduelles au Maroc.
"Bien que cet incident ait été rapporté par les médias et bénéficie d'une large attention, cela ne signifie pas que de telles attaques ne se répètent pas régulièrement ou quasi-quotidiennement dans les ruelles et les rues de nos villes. Toutes ne se terminent pas par le dépouillement de leur victime, mais le harcèlement verbal et physique que connaissent les femmes est parfois encore plus haineux et horrible", a déclaré Nora Al-Fuari, journaliste militante au quotidien Al-Sabah.
Le Premier ministre Abdelilah Benkirane a réagi à cette controverse en se prononçant en faveur de la défense des libertés personnelles.
"Je crois en la liberté, Dieu nous a créés libres", a déclaré le chef du gouvernement. "Qui est Benkirane pour dire aux Marocains de se raser la barbe ou pour imposer le hijab ? Les libertés individuelles sont sacrées et intangibles", a-t-il ajouté.
Le groupe de défense des droits Beit Al-Hikma (Maison de la sagesse) a ajouté sa voix au concert des protestations après cette agression. Cette association a expliqué que cette agression contre cette jeune femme s'était produite "sous un gouvernement dirigé par un parti islamique, ce qui pourrait bloquer le mouvement en faveur de la démocratie, des libertés et du respect de la loi".
Pour ce groupe, il ne s'agit pas seulement d'une agression contre une jeune femme. Il met également en garde contre les conséquences du silence au sujet de ce qui se produit dans plusieurs villes sous le couvert des "Comités populaires", qui prennent des mesures pour expulser les femmes considérées comme des prostituées, comme à Al-Hajeb dans la région d'Ifrane, et demandent la fermeture des bars, comme à Kénitra.
A cet égard, l'association condamne fermement "les autres islamistes de l'organisation 'Unification et réforme' [Tawhid wa Islah] et les autres groupes imposant ce qu'il considèrent comme connu et empêchent ce qu'ils considèrent comme mauvais", décrivant ce qui est en train de se produire comme "un phénomène dangereux" qui incite à la violence et à la haine.
Source: Magharebia
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