L’hypocrisie républicaine dans laquelle se drape notre classe politique ressemble fort à un long voile intégral du néo-colonialisme, qui montre sa face la plus sombre en France, et dévoile une toute autre facette sous le soleil radieux du Maghreb, mais sans qu’aucune loi n’épingle son racisme qui avance masqué.
Combien seront-ils de la droite de plus en plus ouvertement lepénisée, et ardents partisans de la stratégie Sarkozyste de la bouc-émissarisation, à avoir l’aplomb phénoménal de se prélasser au Maroc ou en Tunisie, cet été ?
Nicolas Sarkozy, souverain déchu, a ouvert la voie à l’annonce de sa cuisante défaite, en prenant le large vers Marrakech pour des vacances princières, où tout n’est que luxe, calme, et volupté, sous le regard bienveillant du monarque des lieux.
Une brèche estivale dans laquelle s’est engouffré l’ancien para et bourreau de l’Algérie française, le patriarche de l’extrême droite revancharde, Jean-Marie Le Pen, lequel a choisi de s’envoler vers Hammamet, la belle station balnéaire tunisienne, très prisée de la jet set, en compagnie de son épouse, pour se détendre après une année populiste fertile en campagnes nauséeuses (dont la tétanisante "Non à l’islamisme !") et en anathèmes contre l’islam, d’ici et d’ailleurs, de France ou en France, au gré des humeurs…
La légendaire hospitalité du Maghreb n’est vraiment pas un mythe à en juger par son extrême magnanimité envers ces ténors nationalistes de la France des Lumières qui, une fois dans leur fief hexagonal, se font les pires adversaires de l’émigration africaine ou maghrébine, à l’instar de la visite très médiatisée de Marine Le Pen, en mars 2011, sur l’île italienne de Lampedusa, où elle appelait à repousser les embarcations clandestines, notamment tunisiennes, vers la mer.
Un cri du cœur qui fit écho au sein de l’UMP, par la voix de la députée Chantal Brunel, cette dernière lançant dans les couloirs de l’Assemblée nationale, et sous les feux des projecteurs : "Après tout remettons-les (les immigrés) dans les bateaux !".
L’inhumanité comme seul programme pour endiguer le flux migratoire provenant de la Méditerranée, la main tendue d’hier devenant celle qui jette à la mer, c’est cette France-là qui ose passer du bon temps au Maghreb ! Un comble assurément, mais que l’on a beaucoup de mal à tourner en dérision.
Oumma
Combien seront-ils de la droite de plus en plus ouvertement lepénisée, et ardents partisans de la stratégie Sarkozyste de la bouc-émissarisation, à avoir l’aplomb phénoménal de se prélasser au Maroc ou en Tunisie, cet été ?
Nicolas Sarkozy, souverain déchu, a ouvert la voie à l’annonce de sa cuisante défaite, en prenant le large vers Marrakech pour des vacances princières, où tout n’est que luxe, calme, et volupté, sous le regard bienveillant du monarque des lieux.
Une brèche estivale dans laquelle s’est engouffré l’ancien para et bourreau de l’Algérie française, le patriarche de l’extrême droite revancharde, Jean-Marie Le Pen, lequel a choisi de s’envoler vers Hammamet, la belle station balnéaire tunisienne, très prisée de la jet set, en compagnie de son épouse, pour se détendre après une année populiste fertile en campagnes nauséeuses (dont la tétanisante "Non à l’islamisme !") et en anathèmes contre l’islam, d’ici et d’ailleurs, de France ou en France, au gré des humeurs…
La légendaire hospitalité du Maghreb n’est vraiment pas un mythe à en juger par son extrême magnanimité envers ces ténors nationalistes de la France des Lumières qui, une fois dans leur fief hexagonal, se font les pires adversaires de l’émigration africaine ou maghrébine, à l’instar de la visite très médiatisée de Marine Le Pen, en mars 2011, sur l’île italienne de Lampedusa, où elle appelait à repousser les embarcations clandestines, notamment tunisiennes, vers la mer.
Un cri du cœur qui fit écho au sein de l’UMP, par la voix de la députée Chantal Brunel, cette dernière lançant dans les couloirs de l’Assemblée nationale, et sous les feux des projecteurs : "Après tout remettons-les (les immigrés) dans les bateaux !".
L’inhumanité comme seul programme pour endiguer le flux migratoire provenant de la Méditerranée, la main tendue d’hier devenant celle qui jette à la mer, c’est cette France-là qui ose passer du bon temps au Maghreb ! Un comble assurément, mais que l’on a beaucoup de mal à tourner en dérision.
Oumma
Commentaire