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Un homme de 28 ans accusé d'avoir retenu chez elle une femme âgée de 63 ans à Bordeaux, à l'automne 2011, en vue de la forcer à l'épouser, a été écroué mercredi soir après avoir été mis en examen notamment pour violence et tentative de mariage blanc
L'homme qui avait retenu chez elle une femme de 63 ans pendant deux mois afin de l'obliger à l'épouser a été écroué mercredi. Agé de 28 ans, ce sans-papier de nationalité tunisienne est poursuivi pour «tentative d'organisation d'un mariage frauduleux», «violence aggravée sur personne vulnérable» et «extorsion», aggravée par la vulnérabilité de la victime.
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Interpellé lundi et placé en garde à vue, il était recherché depuis octobre 2011 après s'être installé chez une Bordelaise qu'il avait l'intention d'épouser en vue d'obtenir un titre de séjour. Il l'aurait «entraînée» pendant deux mois à l'entretien avec les autorités administratives et la rouait de coups lorsqu'elle n'excellait pas dans l'exercice, selon une source proche de l'enquête.
A l'époque des faits, la victime avait réussi à se réfugier chez des voisins qui l'avaient incitée à porter plainte. Son agresseur avait alors pris la fuite dans le sud de la France, puis peut-être en Italie, avant de revenir sur Bordeaux. En garde à vue, il a nié les accusations portées contre lui, assurant qu'il avait une «relation sentimentale» avec sa victime.
La qualification de «séquestration» un temps envisagée n'a finalement pas été retenue comme chef de mise en examen, la victime n'ayant pas été entièrement privée de liberté, a précisé le parquet. L'enquête judiciaire aura aussi pour but de vérifier si d'autres personnes ont été victimes d'agissements similaires.
le parisien
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