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"En termes de fréquentation, le Sila est le plus grand salon du livre en Afrique et dans le monde arabe"

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  • "En termes de fréquentation, le Sila est le plus grand salon du livre en Afrique et dans le monde arabe"

    Selon Khalida Toumi, le 16e Salon du livre d’Alger avait accueilli 1,2 million de visiteurs


    « En termes de fréquentation, le Salon international du livre d’Alger (Sila) est plus important que celui de Paris. Le salon de Paris fait 180 000 visiteurs en quatre jours, celui d’Alger 480 000 en quatre jours. En dix jours, le Sila dépasse 1,2 million de visiteurs », a déclaré Khalida Toumi, ministre de la Culture, jeudi matin à la Chaîne 3 de la Radio nationale. « Sans aucune autosatisfaction, on peut dire que de par son nombre de visiteurs, le Sila est le plus grand salon du livre en Afrique, dans le monde arabe et en Méditerranée par rapport à certains pays », a‑t‑elle ajouté.

    La ministre a plaidé pour une professionnalisation du Sila en ce sens que le salon n’est ni une braderie ni une foire. « Par définition, un salon du livre est un rendez‑vous important des professionnels, éditeurs, distributeurs et autres. Il ne faut pas que le salon devienne une triste rencontre. D’où la présence des lecteurs qui lui donnent une âme et qui font que le salon est un événement culturel vivant. Mais il faut que le Sila devienne le rendez‑vous à la fin duquel nous pourrons donner des statistiques sur le nombre de titres algériens dont les droits ont été vendus, le nom de titres étrangers dont les droits ont été achetés. Il faut que nous atteignions cet objectif », a‑t‑elle dit.

    Mme Toumi a estimé que le prix du livre doit être accessible au public. « Le livre fabriqué en Algérie ne coûte pas cher comparé au livre importé, notamment d’Europe. Un livre qui coûte 22 euros à Paris, essayez de savoir combien il coûte à Alger avec le taux de change actuel ! Notre objectif est que les éditeurs français acceptent de faire de la coédition et de la cession de droits aux éditeurs algériens. Une fois les droits vendus, le livre sera fabriqué en Algérie. Il sera plus accessible au lecteur algérien. Le livre fabriqué en Algérie ne subit presque aucune taxe. C’est à l’honneur de l’État algérien de donner une priorité absolue au livre », a expliqué la ministre. Elle a cité l’exemple des livres scientifiques et techniques (médecine, mathématiques, etc.) qui sont hors prix au niveau des librairies algériennes.

    D’après elle, la demande sur les livres universitaires est très importante. « N’oubliez pas que nous allons bientôt avoir deux millions d’étudiants. Il y en a au moins 500 000 qui poursuivent des études scientifiques. Donc, imaginez la taille du marché en ajoutant le nombre des enseignants universitaires », a‑t‑elle appuyé. Elle a évoqué la possibilité d’ouvrir des discussions, avec des responsables politiques français, pour trouver une solution à cette question. Elle a rappelé qu’entre autres, les études universitaires de physique et de médecine se font toujours en français en Algérie. Selon la ministre, le représentant de Hachette a annoncé que le groupe français était prêt à vendre les droits pour les livres scientifiques.

    Par ailleurs, la ministre a déclaré qu’il n’existe aucune censure au Sila. « Comme tous les salons à l’étranger, il y a un règlement intérieur. Le Sila en a un. Il existe aussi un décret sur l’importation des livres. Les ouvrages qui font l’apologie du terrorisme, du racisme, du colonialisme sont interdits en Algérie. Moins de 300 titres ont été empêchés d’exposition au Sila, des livres qui ont des liens avec la base politico‑idéologique du terrorisme. Et le terrorisme, les Algériens savent ce que c’est. Ils en ont souffert. Ils ont surtout résisté seuls et dans l’adversité », a‑t‑elle dit. Le 17e Salon international du livre d’Alger se tient jusqu’au 29 septembre 2012 au Palais des expositions des Pins Maritimes (Safex) à l’est d’Alger. Cette année, 630 maisons d’éditions – dont 250 algériennes –, représentant 41 pays, y exposent sur un espace de 14 000 m².


    TSA
    Merouane Mokdad

  • #2
    la majorité des visiteurs n'y vont pas pour les livre, certains uniquement pour sortir, d'autre pour draguer, d'autre parce qu'ils n'ont pas le choix c'est tout ce qu'il y a comme destination pour les Algérois, les foire, les salons, les événement !!
    Oo >-- Divinement Maudit et Diaboliquement vivant --< oO
    **ALGERIA**
    ~ me ~

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    • #3
      Le salon de Paris fait 180 000 visiteurs en quatre jours, celui d’Alger 480 000 en quatre jours. En dix jours, le Sila dépasse 1,2 million de visiteurs », a déclaré Khalida Toumi,
      pas crédible, rappelez vous, pendant le PANAF cette ministre avait déclaré avoir invité lucie à alger ( la grande mère de l'humanité retrouvée en somalie : australopithèque), aussi vite les autorités somalienne ont démenti l'info.

      les autorités algeriennes n'inspirent plus confiance encore moins la crédibilité.

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      • #4
        C'est le contenu qui compte, pas le nombre de visiteurs.

        A Paris, pas besoin d'un salon du livre pour trouver des bouquins intéressants, il n'y a pas de manque en la matière. Les Français ont aussi Amazon.fr, des dizaines de milliers de titres avec livraison gratuite en plus.

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