Tout le monde se rappelle du chauffeur de train qui avait perdu la vie a cause de ces agressions (lanceurs de pierres)….
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Pour meubler le temps ou se donner une contenance, ils se sont transformés en enfants démons. Ce «simple» geste de jeter des pierres sur les trains prend aujourd’hui des proportions dramatiques mais hélas trop souvent impunies. En plus des blessés, la facture dépasse les cent millions de centimes pour les six derniers mois, main-d’œuvre non comprise, et rien ne semble pouvoir arrêter cette véritable hécatombe.
Employés blessés, traumatisés, éborgnés par des pierres, voyageurs également blessés ou terrorisés avec cette impression d’être exposé à un lynchage en règle, c’est l’impression générale qui se dégage de ce simple fait de voyager en train. Il faut ajouter à cela les dégâts matériels impressionnants et les factures énormes que doit assumer la société jour après jour.
A tous les niveaux de la SNTF, les responsables dénoncent et condamnent mais ils savent que des mesures concrètes doivent être rapidement prises pour stopper ce phénomène afin que les auteurs soient exemplairement punis. M. Benelhadj Nasreddine de la SNTF, contacté à ce sujet, déplore tout le gâchis occasionné par cette inconscience sans cesse renouvelée et de plus en plus destructrice.
Tous les trains sont ciblés, que ce soit des trains de banlieue ou des locomotives électriques ou diesel. Ce sont des glaces de baie fixes, de baie mobile, des portes d’accès, des vitres de cabine, des glaces vasistas, des glaces de portière, des pare-brise qui sont détruits et les dégâts sont considérables, souligne notre interlocuteur. Ce dernier ajoute que «nous sommes dans l’obligation de remplacer rapidement tout le matériel endommagé pour assurer un minimum de conditions de voyage pour nos clients. La facture est impressionnante, quand on sait qu’une baie fixe revient à 6.415 dinars et que les baies mobiles valent 7.067 dinars l’unité. Il faut multiplier ces prix par cinquante et même parfois par cent pour avoir une meilleure idée des dégâts. Les endroits ciblés par les caillasseurs sont connus mais ce sont des passages obligés que nous ne pouvons pas contourner.
Ce sont Aïn Bouziane, Hamma Bouziane, Ramdane Djamel, Hadjar Essoud, Berrahal, El-Guemmas, Békira, ainsi que les passages à El-Eulma et à Sétif. La SNTF se retrouve donc prise en otage de ce phénomène».
- Le Quotidien d'Oran
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Pour meubler le temps ou se donner une contenance, ils se sont transformés en enfants démons. Ce «simple» geste de jeter des pierres sur les trains prend aujourd’hui des proportions dramatiques mais hélas trop souvent impunies. En plus des blessés, la facture dépasse les cent millions de centimes pour les six derniers mois, main-d’œuvre non comprise, et rien ne semble pouvoir arrêter cette véritable hécatombe.
Employés blessés, traumatisés, éborgnés par des pierres, voyageurs également blessés ou terrorisés avec cette impression d’être exposé à un lynchage en règle, c’est l’impression générale qui se dégage de ce simple fait de voyager en train. Il faut ajouter à cela les dégâts matériels impressionnants et les factures énormes que doit assumer la société jour après jour.
A tous les niveaux de la SNTF, les responsables dénoncent et condamnent mais ils savent que des mesures concrètes doivent être rapidement prises pour stopper ce phénomène afin que les auteurs soient exemplairement punis. M. Benelhadj Nasreddine de la SNTF, contacté à ce sujet, déplore tout le gâchis occasionné par cette inconscience sans cesse renouvelée et de plus en plus destructrice.
Tous les trains sont ciblés, que ce soit des trains de banlieue ou des locomotives électriques ou diesel. Ce sont des glaces de baie fixes, de baie mobile, des portes d’accès, des vitres de cabine, des glaces vasistas, des glaces de portière, des pare-brise qui sont détruits et les dégâts sont considérables, souligne notre interlocuteur. Ce dernier ajoute que «nous sommes dans l’obligation de remplacer rapidement tout le matériel endommagé pour assurer un minimum de conditions de voyage pour nos clients. La facture est impressionnante, quand on sait qu’une baie fixe revient à 6.415 dinars et que les baies mobiles valent 7.067 dinars l’unité. Il faut multiplier ces prix par cinquante et même parfois par cent pour avoir une meilleure idée des dégâts. Les endroits ciblés par les caillasseurs sont connus mais ce sont des passages obligés que nous ne pouvons pas contourner.
Ce sont Aïn Bouziane, Hamma Bouziane, Ramdane Djamel, Hadjar Essoud, Berrahal, El-Guemmas, Békira, ainsi que les passages à El-Eulma et à Sétif. La SNTF se retrouve donc prise en otage de ce phénomène».
- Le Quotidien d'Oran
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