hier, après avoir déposé un ami alors qu'il pleuvait des cordes, tard dans la soirée, j'ai voulu faire le malin en empruntant une route toute nouvelle du coté de boufarik.
pas de plaques d'indication, il faisait un noir ancre, les essuies-glace peinaient à chasser l'eau qui s'écrasait contre un par-brise gelé, je n'avais d'autre choix que de suivre le flot de véhicules qui me précédait, mes lunettes devenaient brumeuses, le sommeil commençait à me harceler. je m'engagea alors dans un branchement sur la gauche, la route en très mauvais état et la visibilité quasi-nule ont fait que je limitas ma vitesse a 50 KM/h, après avoir mangé plusieurs bosses... c'était la moindre des précautions.
la route n'en finissait pas, je finis par comprendre que l'idée de prendre ce raccourcit n'était pas aussi bonne, ce n'était pas la période ni le lieu idéals pour faire de l’exploration. oh! une plaque: "boumerdes vous souhaite la bienvenue". j'hésitais à considérer la nouvelle de bonne ou de mauvaise, connaissant bien boumèrdès, je pouvais donc espérer la prendre comme point de départ en direction d'Alger. la route était devenue déserte, rien mis à part ma p'tite citadine et les litres d'eau y circulait. je continuais à caresser l'accélérateur timidement avec tout les sens en alerte quand une lumière éblouissante m'aveugla, une silhouette s'agitait, coupa la route et vint vers mon coté, j'étais à l'arrêt le fronts plissé et le cerveau électrocuté par ce satané projecteur. je pu distinguer des sacs de sables, des herses, un poste de garde...des militaires.
je baisse la vitre, l'homme en imperméable me salut d'un geste ferme, le plafonnier éclairait l'intérieur de la voiture, je répondis à son salam. "papier du véhicule mon frère" , je lui tendis une liasse de papier, il la saisit, fit le tour du véhicule, je grelottais.
il revint alors pour me demander de sortir, ce que je fis après avoir coupé le contacte, j'ouvris la malle, il se pencha pour vérifier si je ne transportais pas de bombes. "viens par là pour voir", je le suivit avant qu'il ne m'indique où m'arrêter.
cinq minutes à poiroter sous la pluie, bien fait pour ma gueule vu que je m’entêtais à m'habiller léger, bientôt dix minutes, quinze...une demie heure. deux couches de tissus séparaient ma peau du dehors, au tant dire qu'au bout des 30 minutes j'étais aussi trempé qu'un canard qui ne sait pas nager, je maudit mon ami sans qui je serais resté à la maison au chaud avec mon forum favori ou entrain de dormir. quand un autre militaire (plus petit) vint à moi et me dit que je pouvais m'en aller en me remettant mes papiers...je grimpais dans la misérable hyundai quand j'entendis "bonne route!". comme un pauv' con je répondis: barak allahou fik.
pas de plaques d'indication, il faisait un noir ancre, les essuies-glace peinaient à chasser l'eau qui s'écrasait contre un par-brise gelé, je n'avais d'autre choix que de suivre le flot de véhicules qui me précédait, mes lunettes devenaient brumeuses, le sommeil commençait à me harceler. je m'engagea alors dans un branchement sur la gauche, la route en très mauvais état et la visibilité quasi-nule ont fait que je limitas ma vitesse a 50 KM/h, après avoir mangé plusieurs bosses... c'était la moindre des précautions.
la route n'en finissait pas, je finis par comprendre que l'idée de prendre ce raccourcit n'était pas aussi bonne, ce n'était pas la période ni le lieu idéals pour faire de l’exploration. oh! une plaque: "boumerdes vous souhaite la bienvenue". j'hésitais à considérer la nouvelle de bonne ou de mauvaise, connaissant bien boumèrdès, je pouvais donc espérer la prendre comme point de départ en direction d'Alger. la route était devenue déserte, rien mis à part ma p'tite citadine et les litres d'eau y circulait. je continuais à caresser l'accélérateur timidement avec tout les sens en alerte quand une lumière éblouissante m'aveugla, une silhouette s'agitait, coupa la route et vint vers mon coté, j'étais à l'arrêt le fronts plissé et le cerveau électrocuté par ce satané projecteur. je pu distinguer des sacs de sables, des herses, un poste de garde...des militaires.
je baisse la vitre, l'homme en imperméable me salut d'un geste ferme, le plafonnier éclairait l'intérieur de la voiture, je répondis à son salam. "papier du véhicule mon frère" , je lui tendis une liasse de papier, il la saisit, fit le tour du véhicule, je grelottais.
il revint alors pour me demander de sortir, ce que je fis après avoir coupé le contacte, j'ouvris la malle, il se pencha pour vérifier si je ne transportais pas de bombes. "viens par là pour voir", je le suivit avant qu'il ne m'indique où m'arrêter.
cinq minutes à poiroter sous la pluie, bien fait pour ma gueule vu que je m’entêtais à m'habiller léger, bientôt dix minutes, quinze...une demie heure. deux couches de tissus séparaient ma peau du dehors, au tant dire qu'au bout des 30 minutes j'étais aussi trempé qu'un canard qui ne sait pas nager, je maudit mon ami sans qui je serais resté à la maison au chaud avec mon forum favori ou entrain de dormir. quand un autre militaire (plus petit) vint à moi et me dit que je pouvais m'en aller en me remettant mes papiers...je grimpais dans la misérable hyundai quand j'entendis "bonne route!". comme un pauv' con je répondis: barak allahou fik.
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