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c'est quoi la mode?

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  • #16
    Personellement je ne suis pas toujours la mode....si j'aime quelque chose je la porte et en prepare les memes s'il n'yen a plus en vente...curieusement les gens me suivent....parfois...


    Suis je un designer sans le savoir
    je ne suis jamais la mode, la plus part du temps quand les gens se mettent d'accord sur quelque chose, c'est qu'il y a anguille sous roche.
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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    • #17
      aujourfdhui on touve ca beau,,apres 2 ans on le trouve affreux ,,apres une certaine periode on le trouve beau de nouveau
      Ta question m'a fait penser au concept de cycle vie d'un produit utilisé en marketing . un produit passe par plusieurs phases lancement croissance maturité et déclin


      voici une ptite analyse que j'ai trouvé sur le net qui pourrait t’intéresser,


      Rappelons que le mot « cycle » provient du mot grec kuklos (cercle) et signifie une circulation plus ou moins régulière et achevée, effectuée par un phénomène pendant une certaine période. Il y a déjà longtemps que l’on a constaté le caractère cyclique du mouvement des biens de mode (que l’on appelle « les modes » au pluriel dans le langage courant)10. Aujourd’hui, le concept de « cycle de mode », comme celui de « cycle de vie d’un produit », est largement utilisé par les spécialistes du marketing et du design industriels, ainsi que par les scientifiques. Ils analysent l’essence des cycles de mode, étudient les particularités et la succession de leurs phases, calculent la durée des cycles et de leurs phases, font des pronostics sur tels ou tels paramètres des « modes », etc. Dans ces études, les chercheurs ont obtenu des résultats substantiels. Néanmoins, il reste aujourd’hui encore beaucoup de flou dans ce domaine. Bien que tout le monde reconnaisse l’existence de cycles de mode, les thèses sur ce sujet continuent d’être assez confuses et contradictoires. Évidemment, cela s’explique en partie par la complexité même de ce sujet, par sa versatilité, par la mutabilité de ses limites spatiales et temporelles. Pourtant, il semble qu’il y ait aussi là-dessous un problème d’ordre théorique.

      9Le fait est qu’on se heurte à la polysémie non évidente de l’expression « cycle de mode ». En fait, il y a deux espèces différentes de cycles dans la mode et les spécialistes ont affaire tantôt à l’une, tantôt à l’autre, tantôt aux deux, sans prendre garde à leur différence11.



      10La première espèce (nommons-là « cycles de type I ») caractérise le fonctionnement, l’évolution et le changement des « modes « comme telles – indépendamment ou en faisant abstraction de l’échelle et des particularités de leur diffusion. Ces cycles concernent tous les passages et oscillations, plus ou moins réguliers, d’une « mode » à l’autre et le retour à la précédente dans des intervalles de temps déterminés. On considère, par exemple, comme autant de cycles de ce type les oscillations de certains paramètres du style d’un vêtement à partir les uns des autres : les passages de l’étroit au large, de l’ouvert au fermé, du long au court (et vice versa), etc. On y rapporte aussi certains rythmes de l’alternance des couleurs, des tissus et autres aspects du vêtement. On trouve aussi de tels va-et-vient ou de tels rythmes dans d’autres domaines de la culture. Dans les recherches sur le vêtement, on considère que tel ou tel trait stylistique se transforme à partir d’un point donné et jusqu’à un certain terme (par exemple, du plus court jusqu’au plus long), après quoi le mouvement s’inverse. Ces oscillations entre certaines limites définies et au cours d’une période déterminée, forment le cycle de type I. On observe souvent ces oscillations non pas à propos d’un seul trait mais dans un ensemble ou une combinaison de traits stylistiques considérés comme les plus importants. Sont considérés comme cycles des changements de « modes » de différentes « longueur » et durée; par exemple, il peut s’agir d’un cycle allant du plus court au plus long ou un cycle « de retour » qui correspond à un mouvement du plus long au plus court – et de nouveau au plus long, etc.


      11La plupart des recherches des cycles de type I sont basées sur l’analyse des revues et magazines de modes. On suppose de façon implicite que ces publications présentent de manière assez fidèle les biens de mode (« les modes ») qui agissent dans la vie « réelle »; le degré de diffusion de ces « modes » est considéré comme une grandeur assez constante et considérable.
      12La deuxième espèce de cycles de mode (nommons-les « cycles de type II » concerne plutôt non pas les changements des « modes » comme telles mais leur diffusion, leur acceptation par les participants à la mode. En ce cas, le caractère cyclique consiste en ce qu’après la promotion et (ou) l’acceptation d’une certaine mode par une faible minorité d’individus s’ensuit sa reconnaissance par une majorité; ensuite, le nombre d’adhérents à cette « mode » diminue de nouveau jusqu’à son remplacement par une autre « mode » qui devient peu à peu populaire, etc. Si, dans les recherches des cycles de type I, on prend comme grandeur plus ou moins constante et connue (considérable) le degré et le caractère de la diffusion des « modes » en se concentrant sur l’étude des changements de chacune d’elles, dans l’analyse des cycles de type II, au contraire, chaque « mode » devient une grandeur plus ou moins constante et la variabilité est principalement observée dans le nombre et les particularités de ses adhérents, c’est-à-dire dans le degré de popularité de telle ou telle « mode ». On peut dire que ces cycles consistent dans les changements de modes inchangées ayant une popularité changeante. Dans les biens de consommation courante, le cycle de type II est une variété du « cycle de vie du produit » (notion largement utilisée dans le marketing), à savoir du produit auquel sont attribuées des significations de mode ou, tout simplement, qui est « à la mode ».
      13Il existe différents points de vue sur le caractère des cycles de mode, leurs régularités et la possibilité de les prévoir. Les différences concernent l’une et l’autre des deux espèces de cycles de mode que nous avons distinguées. Certains analystes soulignent le caractère conventionnel du concept du cycle appliqué à la mode, et la différence fondamentale entre les cycles de mode et de ceux de la nature. Ils nient l’existence de rythmes nets dans le mouvement des « modes » et, par conséquent, la possibilité d’en effectuer des mesures et des prévisions précises et adéquates. D’autres insistent sur la stricte régularité des changements et de l’alternance des « modes » et, par là même, sur la nécessité et sur la possibilité de leur analyse quantitative et de pronostics précis. On a fait notamment beaucoup de tentatives pour déterminer exactement la durée, la vitesse et les périodes des « retours » de certains traits stylistiques du vêtement considérés comme les plus importants.

      revues.org

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