Les citoyens de la wilaya de Béjaïa s’inquiètent de ces secousses-répliques qui durent déjà depuis 5 mois. Ils se demandent quelle est leur durée et s’ils doivent s’y habituer. Les Béjaouis reconnaissent qu’il est difficile, voire impossible de ne pas avoir peur, quand ça commence à trembler. En revanche, le Craag se veut rassurant, il a désigné à cet effet une commission d’étude bien équipée pour faire un rapport détaillé sur cette activité particulière de la Terre.
Depuis le 29 novembre 2012, date du premier séisme de 5,1 degrés sur l’échelle ouverte de Richter, les citoyens de cette région vivent dans la peur. La réplique qui l’a suivi 40 minutes après était moins forte, mais aussi puissante (4,1). Selon le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag), le mouvement tellurique que vit la wilaya de Béjaïa depuis quelques mois est très normal. Les spécialistes en géophysique rassurent la population, la Terre connaît une activité normale.
« C’est une faille qui se casse ou s’effondre lentement », affirme M. Laâmali, responsable au Craag. « C’est un phénomène plutôt positif, car cela éviterait un choc plus violent des couches tectoniques, qui peut provoquer des désastres », a-t-il ajouté. Ce responsable a cité l’exemple du séisme qu’a connu la wilaya de Constantine en 1985 et qui a duré longtemps sans avoir fait de dégâts. « Les secousses-répliques à Constantine ont duré plus de 6 mois », a-t-il affirmé. Le centre a enregistré 20 secousses entre le 28 novembre 2012 et le 8 mars 2013, date du dernier tremblement. Les deux séismes étaient importants. Ceux qui les ont suivis étaient aussi forts.
Les sismologues affirment que la majorité des secousses n’ont pas été ressenties par la population.
Neuf d’entre elles étaient égales à 2,9 degrés et les autres étaient inférieures à 2,5 degrés, selon un responsable du Craag sollicité au téléphone. La quasi totalité de ces secousses étaient localisées sur la côte ouest de Béjaïa en pleine mer, et cinq autres ont été enregistrées sur le versant est de la ville (Tichy et Aokas).
« Seules quelques secousses ont été localisées en pleine terre, les autres ont eu lieu en mer », affirme un responsable au Craag. Les secousses n’ont fort heureusement fait aucun dégât matériel ni humain, sauf de causer de la crainte et de l’inquiétude chez les citoyens et des fissures dans des maisons situées au niveau de la vieille ville, affirment des citoyens. « La première secousse était très forte, mais on a fini par s’y habituer vu qu’elles ont duré un bon nombre de mois », ont ajouté des résidents au téléphone.
D’autres affirment que ces secousses sont concentrées au niveau du chef-lieu de wilaya. « Ces secousses n’ont pas été ressenties à Akbou », atteste un habitant d’Akbou.
Écrit par Noreddine Izouaouen
reporters.dz
Depuis le 29 novembre 2012, date du premier séisme de 5,1 degrés sur l’échelle ouverte de Richter, les citoyens de cette région vivent dans la peur. La réplique qui l’a suivi 40 minutes après était moins forte, mais aussi puissante (4,1). Selon le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag), le mouvement tellurique que vit la wilaya de Béjaïa depuis quelques mois est très normal. Les spécialistes en géophysique rassurent la population, la Terre connaît une activité normale.
« C’est une faille qui se casse ou s’effondre lentement », affirme M. Laâmali, responsable au Craag. « C’est un phénomène plutôt positif, car cela éviterait un choc plus violent des couches tectoniques, qui peut provoquer des désastres », a-t-il ajouté. Ce responsable a cité l’exemple du séisme qu’a connu la wilaya de Constantine en 1985 et qui a duré longtemps sans avoir fait de dégâts. « Les secousses-répliques à Constantine ont duré plus de 6 mois », a-t-il affirmé. Le centre a enregistré 20 secousses entre le 28 novembre 2012 et le 8 mars 2013, date du dernier tremblement. Les deux séismes étaient importants. Ceux qui les ont suivis étaient aussi forts.
Les sismologues affirment que la majorité des secousses n’ont pas été ressenties par la population.
Neuf d’entre elles étaient égales à 2,9 degrés et les autres étaient inférieures à 2,5 degrés, selon un responsable du Craag sollicité au téléphone. La quasi totalité de ces secousses étaient localisées sur la côte ouest de Béjaïa en pleine mer, et cinq autres ont été enregistrées sur le versant est de la ville (Tichy et Aokas).
« Seules quelques secousses ont été localisées en pleine terre, les autres ont eu lieu en mer », affirme un responsable au Craag. Les secousses n’ont fort heureusement fait aucun dégât matériel ni humain, sauf de causer de la crainte et de l’inquiétude chez les citoyens et des fissures dans des maisons situées au niveau de la vieille ville, affirment des citoyens. « La première secousse était très forte, mais on a fini par s’y habituer vu qu’elles ont duré un bon nombre de mois », ont ajouté des résidents au téléphone.
D’autres affirment que ces secousses sont concentrées au niveau du chef-lieu de wilaya. « Ces secousses n’ont pas été ressenties à Akbou », atteste un habitant d’Akbou.
Écrit par Noreddine Izouaouen
reporters.dz


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