le plus âgé a 4 ans désormais, il rit, il intéragit avec le monde qui l'entour, exclusivement peuplé d'adultes, il raconte sa journée le plus souvent en négligent des détails important et en mettant l'accent sur d'autres, plus intéressants pour lui...joues roses à cause des nombreux bisous que lui distribuent ses tentes, ses oncles, sa maman, son papa, ses grands parents et son...institutrice.
contrairement aux autres, je prend le temps de l'écouter raconter ses aventures, même si je suis crevé en rentrant le soir, voir un petit bonhomme d'à peine un mètre parler de son méchant petit frère qui n'est pas toujours gentil, qui ne se tient pas tranquille contrairement à lui, avec des grands gestes effectués par des bras minuscules, une mâchoire microscopique aux dents très bien alignées et une voix aigüe comme celle d'une petite sourie très bien habillée me fait un bien fou.
et voilà qu'en l'emmenant à la crèche, il me raconte une étrange histoire...
il faisait beau dehors, j'étais en retard et je me précipitais vers la porte en tâtant mes poches pour vérifier si j'avais tout emporté, clefs, portables, permis de conduire catégorie B (permis de tuer en quelque sorte, mais avec un véhicule léger), quelque sous et le briquet...tout y est parfait! go go go go! au moment de tourner la poignet de la porte je vis le petit bout de chou entrain de se tordre comme un asticot, debout et en face du grand miroir du couloir s'il vous plait, il essayait désespérément d'endosser son petit sac-à-dos, j’interrogeais sa maman: "qui est sensé l'emmener à la crèche?" - en entre-ouvrant la porte- "moi" me dit-t-'elle d'une voix étouffée par la porte qui la séparait de nous, "laisse je l'emmène c'est sur ma route" -répondis-je-, "aller viens petit bonhomme" -lançais-je au minuscule mini être qui n'avait pas finit de mettre son cartable.
on a sauté les marches avant d'atteindre la sortie de l'immeuble, lui chantait à mon oreille "ana al bandoura al hamra'a" tandis que je le portais, arrivés à une ruelle tranquille je le dépose et il commence à courir avant de trébucher, pas de quoi s'affoler, il n'est pas tombé de très haut...je le relève on coupe la route quand une gentille et séduisante jeune femme accepte de nous céder le passage de derrière le volant de sa petite Piccanto...une fois de l'autre coté je lui demande: "est-ce qu'elle est gentille ta maitresse?", "Oui!" -réponse catégorique-, "et toi est-ce que tu es gentil avec elle?" -en devinant partiellement la réponse- "Oui" -tu m'étonnes...-; mais il reprend: "elle dit qu'on doit pas mettre nos doigts dans nos nez", je répandis machinalement :"elle a bien raison" - je le pensais en plus -, et il reprit: "elle dit que si on le fait, on brulera en enfer!"
contrairement aux autres, je prend le temps de l'écouter raconter ses aventures, même si je suis crevé en rentrant le soir, voir un petit bonhomme d'à peine un mètre parler de son méchant petit frère qui n'est pas toujours gentil, qui ne se tient pas tranquille contrairement à lui, avec des grands gestes effectués par des bras minuscules, une mâchoire microscopique aux dents très bien alignées et une voix aigüe comme celle d'une petite sourie très bien habillée me fait un bien fou.
et voilà qu'en l'emmenant à la crèche, il me raconte une étrange histoire...
il faisait beau dehors, j'étais en retard et je me précipitais vers la porte en tâtant mes poches pour vérifier si j'avais tout emporté, clefs, portables, permis de conduire catégorie B (permis de tuer en quelque sorte, mais avec un véhicule léger), quelque sous et le briquet...tout y est parfait! go go go go! au moment de tourner la poignet de la porte je vis le petit bout de chou entrain de se tordre comme un asticot, debout et en face du grand miroir du couloir s'il vous plait, il essayait désespérément d'endosser son petit sac-à-dos, j’interrogeais sa maman: "qui est sensé l'emmener à la crèche?" - en entre-ouvrant la porte- "moi" me dit-t-'elle d'une voix étouffée par la porte qui la séparait de nous, "laisse je l'emmène c'est sur ma route" -répondis-je-, "aller viens petit bonhomme" -lançais-je au minuscule mini être qui n'avait pas finit de mettre son cartable.
on a sauté les marches avant d'atteindre la sortie de l'immeuble, lui chantait à mon oreille "ana al bandoura al hamra'a" tandis que je le portais, arrivés à une ruelle tranquille je le dépose et il commence à courir avant de trébucher, pas de quoi s'affoler, il n'est pas tombé de très haut...je le relève on coupe la route quand une gentille et séduisante jeune femme accepte de nous céder le passage de derrière le volant de sa petite Piccanto...une fois de l'autre coté je lui demande: "est-ce qu'elle est gentille ta maitresse?", "Oui!" -réponse catégorique-, "et toi est-ce que tu es gentil avec elle?" -en devinant partiellement la réponse- "Oui" -tu m'étonnes...-; mais il reprend: "elle dit qu'on doit pas mettre nos doigts dans nos nez", je répandis machinalement :"elle a bien raison" - je le pensais en plus -, et il reprit: "elle dit que si on le fait, on brulera en enfer!"
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