Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Ecosse: Chrétiens et musulmans se partagent une église

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #91
    @Inata

    Si je comprends bien tu ignores totalement à quoi ressemble une terre d'Islam. Puisque tu as des amis(es) algériens, prends les devants et visite le pays, tu verras que les catholiques vivent en toute sérénité dans des quartiers musulmans.


    Les Cathédrales sont très belles, ce que j'aime le plus , ce sont les peintures, j'invite tous ceux qui passent par Grasse(06) à visiter déjà la ville ville et l’intérieur de la cathédrales et apprécier ses peintures qui ornent les murs.
    je n'ai pas entendu que les chrétiens aient été victimes de discriminations à part peut être en Kabylie , je vais visiter l'Algérie c sûr quand je ne sais pas je vais attendre que la situation au Mali se stabilise les agences déconseillent d'y aller

    je ne connais pas du tout la cathédrale de Grasse mais entre nous les plus belles sont au nord de la LOire, le triomphe du gothique s'y exprime de façon extraordinaire j'aime bien celle de Rouen ma favorite

    Commentaire


    • #92
      Odinsson,
      je n'ai pas entendu que les chrétiens aient été victimes de discriminations à part peut être en Kabylie , je vais visiter l'Algérie c sûr quand je ne sais pas je vais attendre que la situation au Mali se stabilise les agences déconseillent d'y aller
      Ce n'est pas la même chose, les chrétiens qui ont eu des soucis sont algériens, ce qui a provoqué l'indignation.

      Je parle , de la basilique Notre- Dame d'Afrique , où les religieuse n'ont jamais été importunées ( juste un exemple).

      Si tu as des amis (es) de confiance, tu n'as pas attendre une quelconque paix pour y aller, elle ne sera pas au rendez-vous je le crains.

      e ne connais pas du tout la cathédrale de Grasse mais entre nous les plus belles sont au nord de la LOire, le triomphe du gothique s'y exprime de façon extraordinaire j'aime bien celle de Rouen ma favorite
      Effectivement, de l’extérieur elle est très belle.

      Je suis peut etre attirée par la simplicité de l’architecture de celle de Grasse, et surtout les immenses peintures et cette odeur qui fait penser à l'époque médiévale (que j'imagine bien entendu, je ne suis pas Highlander )
      Dernière modification par Inata, 23 avril 2013, 18h48.
      Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
      Hemingway

      Commentaire


      • #93
        En cherches à dégager une règle de conduite en allant des textes sacrés (Coran et Sunna). C'est le travail d'un mujtahid et d'un mufti, et pour cela le bon sens ne suffit pas car il lui faut encore une connaissance exhaustive des textes en question.
        l'imam qui a accepté de faire la priere dans cette eglise a surement trouver la reponse dans les textes...

        Une fois une ville ou une contrée soumise à la loi de l'islam, la guerre y est terminée, et ce n'est plus un dâr al-harb : les habitants de jéruslame étaient devenus ahl dhimma à ce moment, et leur territoire était devenu Terre d'Islam. En dehors de ce territoire, l'état de guerre ne finit théoriquement jamais, jusqu'à conquête ou soumission.
        au temps du prophete aucune villes chretiens n'etait conquise donc les lois islamique appliquées a jerusalem sont de l'ordre de lijtihad...

        Jérusalem à été conquise par les musulmans en 636 si ma mémoire est bonne, et la 1ere Croisade date de 1096. Cela fait quatre siècles et demi d'écart BORN.
        le calif omar n'avait pas cette donnée donc il gouvernait a vu...

        C'est possible, mais nous nous arrêtons au fait constaté : le Calife était de passage, il était invité par l'évêque et il avait le pouvoir de faire ce que bon lui semble de toute manière. Mais au lieu de faire la prière in situ, il est sorti de l'église, a marché quelques pas et a accompli sa prière dehors, sans la moindre équivoque.
        pour moi ça a un sens plus politique que religieux...

        Puis-je savoir quel est le lien juridique entre cette question et celle que nous débattons ici ?!
        aucun, juste pour dire qu'on manque cruellement d'ouvrages sur la tolerance que sur le chatiment .

        Pas "avec le Prophète" BORN, il ne faut pas s'égarer. Le Prophète a juste autorisé lesdits chrétiens de passage chez-lui a faire leurs prières dans sa mosquée. il ne s'est en rien mêlé à leur prière, et ne les a en rien mêlés à la sienne
        le role de lijtihad dans ce contexte est de trouver le bon sens...

        Là, je suis désolé, mais il n y a rien à "rapprocher" dans ce domaine : lahoum dinouhoum wa liya dîn. Autrement dit, chacun voit midi devant sa porte !
        ai je parlé de conversion !?
        There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

        Commentaire


        • #94
          et pour ceux qui ont voté oui
          vous prierez aussi dans un temple sataniste ?
          tchek tchek tchek

          Commentaire


          • #95
            @Born_Hittiste

            ... l'imam qui a accepté de faire la priere dans cette eglise a surement trouver la reponse dans les textes ...

            Je veux bien le croire, si ce n'est que d'autres nous ont dernièrement pondus de nouvelles du genre "mosquée pour homosexuels musulmans" (sic). Ça reste donc sujet à caution pour moi, jusqu'à ce que je lise les avis des savants reconnus de notre époque.

            ... au temps du prophete aucune villes chretiens n'etait conquise donc les lois islamique appliquées a jerusalem sont de l'ordre de lijtihad ...

            Le Najrân était chrétien et il a été conquis du vivant du Prophète. Il y avait des églises, tout comme au Yémen. Si le Prophète avait appelé les musulmans à y fréquenter les églises locales pour leurs prières rituelles, on le saurait.

            ... le calif omar n'avait pas cette donnée donc il gouvernait a vu ...

            il ne s'agit pas de gouvernement, mais de pratique religieuse : il se trouvait dans une église, l''heure de la prière sonne, l'évêque du lieu l'invite à l'accomplir sur place, il décline poliment l'invitation et sors faire sa prière dehors. Pas besoin de plus pour être fixé sur la marche à suivre.

            ... pour moi ça a un sens plus politique que religieux ...

            L'un et l'autre se confondent en Islam : si le Calife à refusé de se mêler aux lieu de cultes chrétiens (alors que ceux-ci sont reconnus et protégés par l’État qu'il dirige), c'est pour ne pas confondre cette protection et cette tolérance "politique" avec une quelconque sympathie "religieuse".

            ... aucun, juste pour dire qu'on manque cruellement d'ouvrages sur la tolerance que sur le chatiment ...

            Et la raison est toute simple : l'origine en toute chose est la permission (al-assl fî l-umûr al-ibâha), sauf indication contraire. Autrement dit, ce n'est pas le permis et le licite qui à besoin d'être prouvé et démontré, mais l'interdit.

            ... le role de lijtihad dans ce contexte est de trouver le bon sens ...


            Il n'y a pas de ijtihâd (effort d'interprétation ou d'extrapolation) en présence d'un nass sarîh (texte clair).

            ... ai je parlé de conversion !? ...

            En ai-je parlé de mon côté ?
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

            Commentaire


            • #96
              Je veux bien le croire, si ce n'est que d'autres nous ont dernièrement pondus de nouvelles du genre "mosquée pour homosexuels musulmans" (sic). Ça reste donc sujet à caution pour moi, jusqu'à ce que je lise les avis des savants reconnus de notre époque
              le consensus des savants sur une question aussi importante est evident...sauf que l'exemple que tu as donné concerne la nature meme de l'homme, il n'est pas conjoncturel comme faire la prière dans une eglise.

              Le Najrân était chrétien et il a été conquis du vivant du Prophète. Il y avait des églises, tout comme au Yémen. Si le Prophète avait appelé les musulmans à y fréquenter les églises locales pour leurs prières rituelles, on le saurait.
              je n'ai pas les infos nécessaires sur cette periode, je reponderai plus tard...

              il ne s'agit pas de gouvernement, mais de pratique religieuse : il se trouvait dans une église, l''heure de la prière sonne, l'évêque du lieu l'invite à l'accomplir sur place, il décline poliment l'invitation et sors faire sa prière dehors. Pas besoin de plus pour être fixé sur la marche à suivre.
              L'un et l'autre se confondent en Islam : si le Calife à refusé de se mêler aux lieu de cultes chrétiens (alors que ceux-ci sont reconnus et protégés par l’État qu'il dirige), c'est pour ne pas confondre cette protection et cette tolérance "politique" avec une quelconque sympathie "religieuse".
              c'est contradictoire...

              au premier message le religieux est séparé du politique...

              Et la raison est toute simple : l'origine en toute chose est la permission (al-assl fî l-umûr al-ibâha), sauf indication contraire. Autrement dit, ce n'est pas le permis et le licite qui à besoin d'être prouvé et démontré, mais l'interdit.
              je pense que ce qui a besoin d'etre prouvé et démontré en notre temps c'est le message de paix et d'ouverture que la religion musulmane a apportée des l'origine.

              En ai-je parlé de mon côté ?
              oui...

              Là, je suis désolé, mais il n y a rien à "rapprocher" dans ce domaine : lahoum dinouhoum wa liya dîn. Autrement dit, chacun voit midi devant sa porte !
              lahoum dinouhoum wa liya dîn
              cette sourats est destinée au mécréants qui voulaient dissuader les nouveaux adhérents en islam...alors qu'on parle juste d'utilisation d'un autre lieu de culte "temporairement" pour faire sa prière...
              There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

              Commentaire


              • #97
                @Born_Hittiste

                ... sauf que l'exemple que tu as donné concerne la nature meme de l'homme ...

                L'exemple cité avait pour objet de répondre à ton objection sur le fait qu'un imam a eu connaissance des textes pour accepter l'invitation. L'imam qui officie dans cette "mosquée homo" affirme de même.

                ... c'est contradictoire, au premier message le religieux est séparé du politique ...

                Le premier passage distingue un acte de "gouvernement" d'une "pratique religieuse". Si le religieux et le politique se confondent en Islam, cela ne veux pas dire que tous les domaines d'action d'un musulman sont politiques ET religieux en même temps : s'agissant de rituels, le sujet est religieux même si le Calife lui-même est une autorité politique ET religieuse en même temps.

                ... cette sourats est destinée au mécréants qui voulaient dissuader les nouveaux adhérents en islam ...

                Non, ladite sourate a été relevée au Prophète en réponse à des invitations de compromis et de "rapprochement" faites par des mécréants de Quraysh : tu acceptes nos divinités et les respectent et nous acceptons la tienne et la respectons pour que cesse ce conflit (la conversion signifie la ralliement de l'un à l'autre et non un "rapprochement" mutuel et consenti de deux parties). La réponse fut nette et précise, et je m'y attache comme au premier jour.

                ... on parle juste d'utilisation d'un autre lieu de culte "temporairement" pour faire sa prière ...

                Et je réitère mon opinion et l'attitude de 'Umar b. al-Khattâb là-dessus : la prière du musulman peut se faire n'importe où, et il n'a nul besoin d'utiliser un "lieu de culte" pour l'effectuer, pas même une mosquée. Inutile donc de se compromettre sans nécessité, ni "temporairement" ni pour de bon.
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                Commentaire


                • #98
                  L'exemple cité avait pour objet de répondre à ton objection sur le fait qu'un imam a eu connaissance des textes pour accepter l'invitation. L'imam qui officie dans cette "mosquée homo" affirme de même.
                  je n'ai pas suivi cette affaire, néanmoins les deux cas sont incomparables.

                  Le premier passage distingue un acte de "gouvernement" d'une "pratique religieuse". Si le religieux et le politique se confondent en Islam, cela ne veux pas dire que tous les domaines d'action d'un musulman sont politiques ET religieux en même temps : s'agissant de rituels, le sujet est religieux même si le Calife lui-même est une autorité politique ET religieuse en même temps.
                  Non, ladite sourate a été relevée au Prophète en réponse à des invitations de compromis et de "rapprochement" faites par des mécréants de Quraysh : tu acceptes nos divinités et les respectent et nous acceptons la tienne et la respectons pour que cesse ce conflit (la conversion signifie la ralliement de l'un à l'autre et non un "rapprochement" mutuel et consenti de deux parties). La réponse fut nette et précise, et je m'y attache comme au premier jour.
                  Et je réitère mon opinion et l'attitude de 'Umar b. al-Khattâb là-dessus : la prière du musulman peut se faire n'importe où, et il n'a nul besoin d'utiliser un "lieu de culte" pour l'effectuer, pas même une mosquée. Inutile donc de se compromettre sans nécessité, ni "temporairement" ni pour de bon.
                  voici le texte que je cherchais...

                  un livre de abdulaziz sachedina "the islamic roots of democratic pluralisme"

                  traduction google...

                  Les régions du monde qui est venu sous la domination musulmane étaient variés
                  dans la composition pluraliste et de caractère. Même entre eux, les musulmans
                  toléré des différences significatives dans la pratique et la croyance. Cette tolérance a été prolongée,
                  mais moins complètement, aux autres religions monothéistes agréés mentionnés
                  dans le Coran. Initialement, les non-musulmans dans les territoires conquis étaient numériquement
                  supérieure aux musulmans. Ce fait a dicté une politique souple vers eux1
                  Par conséquent, les premières décennies de l'islam fournissent de nombreux exemples de la tolérance religieuse
                  sous les premiers califes. Les précédents normatives ont été aménagées dans
                  630 dans l'accord conclu par le Prophète avec les chrétiens de Najran

                  qui garantit la préservation des institutions chrétiennes, 2 et dans les instructions
                  sur la règle de conduite proposée par le Prophète à Mucadh b. Jabal,
                  qui était sur le point de mars au Yémen: «Aucun Juif ne doit être inquiété dans la pratique
                  du judaïsme. "3 La même règle de conduite prévenant dominé la paix
                  traités accordaient aux chrétiens de l'Empire byzantin et a continué à
                  soumettre musulman commanders.4
                  Bien qu'il y ait des incitations sociales et économiques pour les non-musulmans

                  converti à l'islam, beaucoup ont choisi de pratiquer leur propre religion. Psychologique
                  Néanmoins, les pressions de divers groupes juifs et chrétiens établi que
                  n'a pas été converti à l'islam ont reçu le statut de minorité protégée, le dhimml?
                  Cette tolérance n'a pas été étendue aux Arabes païens, qui, comme Muhammad
                  propre peuple, on s'attendait à convertir. Même les tribus arabes chrétiennes étaient
                  sous la pression intense de faire partie de la classe conquête arabo-musulmane.
                  Le Croissant Fertile, qui comprenait toute la péninsule, on s'attendait à ce
                  Maison seulement les musulmans. Dans ce contexte, il est important de garder à l'esprit que
                  la majorité des références aux «infidèles» (kuffar) dans le Coran, qui a

                  habituellement généralisée par les fondamentalistes pour inclure toute incroyants
                  aujourd'hui, sont expressément dirigée contre les Arabes païens et leur hostilité envers le Prophète
                  mission avant de finalement succomber à l'islam de plus en plus prestige.6 une telle généralisée
                  extrapolation des mécréants terme historiquement circonscrites peut vaincre
                  le but même pour lequel le Coran a été révélé, à savoir guider l'humanité
                  vers la foi en Dieu par la persuasion plutôt que la coercition.
                  Contrairement à la situation des mécréants arabes, ahl al-dhimma dans l'
                  Coran et l'histoire au début étaient les minorités protégées, à la fois juive et chrétienne,
                  qui avait choisi de rester dans leurs religions et étaient donc bénéficiaires de l'
                  Protection musulmans tant qu'ils soumises à la domination politique de
                  La domination musulmane en payant un impôt de capitation (jizya). Les pauvres et les personnes à charge étaient exemptés
                  de payer cette taxe spéciale, et il a été progressive-il augmenté en proportion
                  la richesse, mais de l'un ne suffit pas progressive pour éviter de créer substantielle
                  difficultés dans certains cas.
                  La tolérance accordée non-musulmans ne s'est pas traduite partage spirituel
                  égalité, comme on aurait pu s'y attendre dans la manière dont le Coran prévoit la
                  véritable soumission (islam). Après tout, le vrai islam, comme un engagement personnel,
                  est considéré par le Coran à la qualité morale de la vie d'une personne plutôt que dans
                  dépendances externes. Ahl al-dhimma ont été classés par l'appartenance religieuse
                  plutôt que l'action juste et par conséquent ont été jugées inférieures à même les plus
                  musulman corrompu et peu judicieux. Plusieurs dispositions discriminatoires (telles que le
                  interdiction de construire de nouvelles églises ou réparer les anciens), bien que
                  projeté dans la première période sous les califes, est entré en jeu dans les derniers temps,
                  que les décisions de la jurisprudence islamique indiquent.
                  Les règlements discriminatoires en échange de protection sont généralement tracées
                  revenir à un document connu sous le Pacte (CAHD) de «Umar.7 Le contenu de ce
                  le document suggère que son attribution à 'Umar b. al-Khattab, qui régna de
                  634-644, est doubtful.8 Les dispositions discriminatoires - une pour non-musulman

                  mot ne devait pas être accepté contre un musulman dans la cour du cadi; l'assassiner
                  d'un non-musulman ne devait pas être considérée comme tout à fait un crime aussi odieux que l'assassiner
                  d'un musulman - pas seulement profondément contraire à l'esprit de justice dans
                  le Coran, mais ils sont également contraires à la pratique de la communauté primitive. Le
                  tendance chez les juristes plus tard, dans les huitième et neuvième siècles, était de chercher
                  justification des décisions huitième siècle en attribuant la preuve documentaire
                  à l'appui de ces décisions de la communauté primitive, dont le prestige en
                  ces questions a été une source d'authentification pour les extrapolations des juristes plus tard.
                  Ainsi, par exemple, l'interdiction de construire de nouvelles églises ou de réparation
                  anciens, qui a été institué en vertu de certains omeyyade et abbasside califes,
                  n'a pas prévalu dans les premières décennies, car il est bien documenté que les non-
                  Musulmans ériger des lieux de culte après la Quand les musulmans conquest.9
                  a pris Jérusalem en 638, le calife 'Umar b. al-Khattab, lors de sa visite à cette
                  ville de Damas, a envoyé les habitants de la ville ce qui suit écrit

                  un message:
                  Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux. Il s'agit d'un écrit
                  document à partir de 'Umar b. al-Khattab pour les habitants du Sacré-
                  Maison (bayt al-Maqdis). Vous êtes assuré (dminun) votre vie, votre
                  biens et vos églises, qui ne seront ni occupées ni détruits,
                  aussi longtemps que vous n'avez pas lancer quelque chose [de mettre en danger] la sécurité générale
                  (Hadatff "un" amman) 10
                  Il est difficile de voir comment le même calife aurait pu engager la discrimination
                  les lois contre les personnes protégées, comme ultérieure du rapport de sources.
                  Malgré cette liberté de culte, les non-musulmans étaient fréquemment
                  soumis à la réglementation concernant étalage de richesse personnelle, ils ont été interdits
                  de porter des vêtements qui étaient à la mode chez les musulmans et ont même été nécessaire
                  de porter un jeton spécial de leur statut inférieur ou différents. Ils n'ont pas été autorisés
                  à monter à cheval, qui était une preuve publique de sa richesse. L'aspect le plus malheureux de ces règlements est qu'ils ont été renforcées dans la jurisprudence
                  comme un système divinement sanctionnée par des dispositions discriminatoires.
                  en conclusion l'origine politique de la religion est bien ancré...l'ijtihad est une question de rapport de force.
                  There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

                  Commentaire


                  • #99
                    @Born_Hittiste

                    Si il m'est adressé en réponse à de précédents postes, serait-ce possible de clarifier en quoi ce texte est-il en sujet avec mes propos ?

                    Et si il est versé dans le topic de manière générale, serai-ce possible de savoir quel est le lien avec la question de base ?
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                    Commentaire


                    • Si il m'est adressé en réponse à de précédents postes, serait-ce possible de clarifier en quoi ce texte est-il en sujet avec mes propos ?
                      le texte expose on se basant sur les deux cas cités ultérieurement "najran" et "jerusalem" l'evolution de la pratique de l'islam en fonction des rapport de force dans chaque epoque.

                      le chretien qui a fait sa priere dans une mosquée avait la benidiction du prophete a medine et najran...

                      Les précédents normatives ont été aménagées dans
                      630 dans l'accord conclu par le Prophète avec les chrétiens de Najran

                      qui garantit la préservation des institutions chrétiennes, 2 et dans les instructions
                      sur la règle de conduite proposée par le Prophète à Mucadh b. Jabal,
                      qui était sur le point de mars au Yémen: «Aucun Juif ne doit être inquiété dans la pratique
                      du judaïsme. "
                      apres la conquete et le renforcement des musulmans dans d'autre cieux, les rapport ont changés, il est meme interdit de construire ou de reparer une eglise...le geste politique qu'a fait le calif omar avait une répercussion negative sur l'avenir des relations entre religions.

                      Les règlements discriminatoires en échange de protection sont généralement tracées
                      revenir à un document connu sous le Pacte (CAHD) de «Umar.7 Le contenu de ce
                      le document suggère que son attribution à 'Umar b. al-Khattab, qui régna de
                      634-644, est douteux.8 Les dispositions discriminatoires - une pour non-musulman

                      mot ne devait pas être accepté contre un musulman dans la cour du cadi; l'assassiner
                      d'un non-musulman ne devait pas être considérée comme tout à fait un crime aussi odieux que l'assassiner
                      d'un musulman - pas seulement profondément contraire à l'esprit de justice dans
                      le Coran, mais ils sont également contraires à la pratique de la communauté primitive.
                      There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

                      Commentaire


                      • @Born_Hittiste

                        ... le geste politique qu'a fait le calif omar avait une répercussion negative sur l'avenir des relations entre religions.
                        Deux problèmes au moins surgissent de ta conclusion là.

                        Le premier à trait à ton appréciation négative du geste que tu qualifie de "politique" du calife 'Umar, car d'aucuns pourraient te dire que son geste fut -bien au contraire- fort avisé : si il avait accepté l'invitation par simple complaisance "politique", les générations suivantes auraient tout aussi bien pu décrypter son geste comme une autorisation et une incitation à s'approprier les lieux de cultes des chrétiens. Je te laisse imaginer ce que cela aurait donné sur les siècles qui ont suivi.

                        Le second problème se situe au niveau de tes "priorités" : la première responsabilité du Calife était d'établir l'Islam là il pouvait le faire, soit en propageant la religion elle-même, soit en soumettant à son pouvoir temporel ceux qui veulent garder leur foi chrétienne ou juive. Ceux-là, avaient des droits sous ce pouvoir, mais ils n'étaient pas pour autant des "collègues" dans la foi et leur religion n'est en rien vue comme un "égale" pour la religion musulmane, seule et unique vérité pour le musulman (imân yaqîn).

                        Autrement dit, le Calife n'avait qu'une limite à ne pas franchir en matière de "tolérance": le respect des droits et des conventions qui protègent ahl a-dhimma vivant en terre musulmane. Hors cela, il n'était nullement sensé (et encore moins tenu !) de travailler au "rapprochement" de l'Islam avec une autre religion, et encore moins de promouvoir toute autre religion que l'Islam au nom de ce "rapprochement" !
                        Dernière modification par Harrachi78, 24 avril 2013, 12h53.
                        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                        Commentaire


                        • Une précision peut-être utile à votre discussion :
                          les Chrétiens de Najran n'étaient pas venus à Médine pour une visite de "courtoisie" où ils auraient échangé des amabilités et prié à la mosquée. Leur déplacement a été l'occasion de débattre sérieusement et entériner, une fois pour toute, leur position vis-à-vis de l'Islam. Ce débat a duré visiblement assez longtemps pour qu'ils aient à prendre leur "aise" et prier sur place. Plusieurs versets d'Aal Imran en parlent :
                          وقد ذكر محمد بن إسحاق وغير واحد أن صدر سورة آل عمران إلى بضع وثمانين آية منها نزلت في وفد نجران

                          Le point culminant de ce débat fut la demande de "Moubahala" pour régler définitivement le différend :
                          فمن حاجك فيه من بعد ما جاءك من العلم فقل تعالوا ندع أبناءنا وأبناءكم ونساءنا ونساءكم وأنفسنا وأنفسكم ثم نبتهل فنجعل لعنة الله على الكاذبين
                          A ceux qui te contredisent à son propos[Jésus], maintenant que tu en es bien informé, tu n'as qu'à dire : "Venez, appelons nos fils et les vôtres, nos femmes et les vôtres, nos propres personnes et les vôtres, puis proférons exécration réciproque en appelant la malédiction d'Allah sur les menteurs .

                          Là, les gens de Najran ont eu peur d'aller jusqu'à cet "extrême" et ont préféré payer la djizya :
                          قال الزهري : هم أول من بذل الجزية

                          Tout ceci pour dire que la visite des gens de Najran avait un caractère hautement sérieux et éloigné de toute complaisance mielleuse...
                          Chacun pour Dieu et Dieu pour tous

                          Commentaire


                          • Autrement dit, le Calife n'avait qu'une limite à ne pas franchir en matière de "tolérance": le respect des droits et des conventions qui protègent ahl a-dhimma vivant en terre musulmane. Hors cela, il n'était nullement sensé (et encore moins tenu !) de travailler au "rapprochement" de l'Islam avec une autre religion, et encore moins de promouvoir toute autre religion que l'Islam au nom de ce "rapprochement" !
                            je commence par le dernier paragraphe...

                            mon idée sur le rapprochement est d'ordre pratique pas religieux, l'hospitalité d'une autre communauté que la mienne je dois la fructifier et faire de meme, on invitant comme a fait le prophete, un chretien ou juif a faire sa priere dans une mosquée...

                            Le premier à trait à ton appréciation négative du geste que tu qualifie de "politique" du calife 'Umar, car d'aucuns pourraient te dire que son geste fut -bien au contraire- fort avisé : si il avait accepté l'invitation par simple complaisance "politique", les générations suivantes auraient tout aussi bien pu décrypter son geste comme une autorisation et une incitation à s'approprier les lieux de cultes des chrétiens. Je te laisse imaginer ce que cela aurait donné sur les siècles qui ont suivi.
                            apres des siecles d'accumulations de malendendus, impossible d'imaginer.

                            Le second problème se situe au niveau de tes "priorités" : la première responsabilité du Calife était d'établir l'Islam là il pouvait le faire, soit en propageant la religion elle-même, soit en soumettant à son pouvoir temporel ceux qui veulent garder leur foi chrétienne ou juive. Ceux-là, avaient des droits sous ce pouvoir, mais ils n'étaient pas pour autant des "collègues" dans la foi et leur religion n'est en rien vue comme un "égale" pour la religion musulmane, seule et unique vérité pour le musulman (imân yaqîn).
                            je crois que la responsabilité des successeurs du prophete etait avant tout de maintenir l'unité de la communauté car ils n'etaient pas mandatés pour etablir l'islam la ou ils pouvaient le faire comme tu l'as bien mentionné on "soumettant a son pourvoir temporel".
                            There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

                            Commentaire


                            • Tout ceci pour dire que la visite des gens de Najran avait un caractère hautement sérieux et éloigné de toute complaisance mielleuse...
                              oui, les compagnons du prophete qui sont allés refugier chez le roi de habacha l'ont fait par ruse...
                              There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

                              Commentaire


                              • http://www.algerie-dz.com/forums/sho...4&postcount=83
                                Chacun pour Dieu et Dieu pour tous

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X