Dès juillet, l’Hôpital universitaire bâlois(Suisse) permettra aux parents souffrant de graves maladies héréditaires de choisir le sexe de leur enfant. Il s'agit d'une première sur le continent.
Une technologie de tri du sperme, MicroSort, sera introduite en juillet pour la première fois en Suisse. Les médecins de l’Hôpital universitaire de Bâle utiliseront cette méthode américaine, qui permet de différencier les spermatozoïdes ayant hérité du chromosome X de ceux qui contiennent le Y.
Les médecins pourront déterminer le futur sexe de l’enfant avant la fécondation in vitro, a confirmé jeudi à la «Basler Zeitung» la porte-parole de l’hôpital, Sabina Heuss. A Bâle, la méthode sera soumise à une réglementation stricte. En effet, la loi suisse sur la procréation médicalement assistée est très claire: il est interdit d’influer sur le sexe, excepté lorsque le risque de transmission d’une maladie grave et incurable aux descendants ne peut être écarté d’une autre manière.
Un des deux parents doit donc obligatoirement être porteur d’un gène défectueux. Les maladies génétiques se manifestent rarement chez les deux sexes. Pour l’instant, l’Angleterre est le seul pays européen à utiliser cette méthode sous ces conditions. En revanche, Chypre permet d’influer sur le sexe pour tenter d’équilibrer les familles, selon plusieurs sources.
Le conseil éthique de l’hôpital bâlois approuve l’introduction de MicroSort. Effy Vayena, de l’Institut d’éthique biomédicale de l’Uni de Zurich, est du même avis: «Le choix du sexe a lieu avant la fécondation. On n’intervient pas dans un organisme vivant.»
(daw/ofu)
Une technologie de tri du sperme, MicroSort, sera introduite en juillet pour la première fois en Suisse. Les médecins de l’Hôpital universitaire de Bâle utiliseront cette méthode américaine, qui permet de différencier les spermatozoïdes ayant hérité du chromosome X de ceux qui contiennent le Y.
Les médecins pourront déterminer le futur sexe de l’enfant avant la fécondation in vitro, a confirmé jeudi à la «Basler Zeitung» la porte-parole de l’hôpital, Sabina Heuss. A Bâle, la méthode sera soumise à une réglementation stricte. En effet, la loi suisse sur la procréation médicalement assistée est très claire: il est interdit d’influer sur le sexe, excepté lorsque le risque de transmission d’une maladie grave et incurable aux descendants ne peut être écarté d’une autre manière.
Un des deux parents doit donc obligatoirement être porteur d’un gène défectueux. Les maladies génétiques se manifestent rarement chez les deux sexes. Pour l’instant, l’Angleterre est le seul pays européen à utiliser cette méthode sous ces conditions. En revanche, Chypre permet d’influer sur le sexe pour tenter d’équilibrer les familles, selon plusieurs sources.
Le conseil éthique de l’hôpital bâlois approuve l’introduction de MicroSort. Effy Vayena, de l’Institut d’éthique biomédicale de l’Uni de Zurich, est du même avis: «Le choix du sexe a lieu avant la fécondation. On n’intervient pas dans un organisme vivant.»
(daw/ofu)
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