UN VISAGE angélique sous une cascade de cheveux bouclés. Ouardia Benakli, 38 ans, serre frileusement le châle rose jeté sur ses épaules et parle d'une voix si douce que l'on peine à l'imaginer assénant une trentaine de coups de poêle sur le visage et le corps de son beau-frère, le député algérien Abdelakamal Benbara, âgé de 41 ans. Des coups mortels portés « dans un mouvement de colère et de haine.
Pour laver l'affront qu'il venait de faire subir à ma famille », énonce-t-elle avec fermeté, droite dans le box des accusés. Aux côtés de Ouardia, pour répondre depuis hier du meurtre de Benbara devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine, sa mère, Sekura Benakli, 80 ans. Les cheveux gris rassemblés dans un strict chignon, la vieille dame, qui comparaît libre, est le pilier du « clan » Benakli. Une famille de femmes éprouvée par les décès successifs de plusieurs des leurs et, surtout, par la mort tragique de Louisa, fille de Sekura et soeur de Ouardia, qui était également la compagne de Benbara.
Pour laver l'affront qu'il venait de faire subir à ma famille », énonce-t-elle avec fermeté, droite dans le box des accusés. Aux côtés de Ouardia, pour répondre depuis hier du meurtre de Benbara devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine, sa mère, Sekura Benakli, 80 ans. Les cheveux gris rassemblés dans un strict chignon, la vieille dame, qui comparaît libre, est le pilier du « clan » Benakli. Une famille de femmes éprouvée par les décès successifs de plusieurs des leurs et, surtout, par la mort tragique de Louisa, fille de Sekura et soeur de Ouardia, qui était également la compagne de Benbara.
Tous les ingrédients d'un crime d'honneur étaient réunis : Un homme menteur et irresponsable. Une famille endeuillée et dont l'honneur de la fille, la défunte Louisa, a été salie.
Les crimes d'honneur sont souvent dévastateurs et même si rien ne les justifie, j'espère que la famille Benakli s'en remettra.
Commentaire