Un employé de banque allemand a eu un brusque coup de mou pendant qu’il encodait un virement manuel pour un gentil petit retraité de l’état de Hessen. Vous savez, comme lorsque vous roulez la nuit sur autoroute et que vous sentez vos yeux qui commencent à tourner dans tous les sens mais que vous vous dites « Encore quelques kilomètres, ça va aller ». Et que ça ne va pas. A part que lui, ce n’était pas la nuit mais durant ses heures de bureau. Et bing, il n’y a plus d’abonné au numéro que vous avez demandé, sa tronche plonge sur le clavier en enfonçant malencontreusement la touche 2. Oh, juste l’espace d’un tout petit instant. Le temps de se dire que rester couché sur son clavier, ça risquerait de faire mauvais genre. Mais ça a suffi. Le virement a été effectué (c’est fou ce que c’est rapide, ces ordinateurs !), non pas pour 62€ comme demandé par Papa Schultz, mais pour 222.222.222,22 d’euros.
Ca vous amuse ? Moi aussi. Mais une que ça n’a pas amusé du tout, c’est sa collègue, chargée de vérifier les ordres de virement. En parlant de virement, en l’occurrence c’est ELLE qui a été virée. Sans doute s’était-elle aussi endormie (tiens, ils font des claviers à deux places maintenant ?) Elle travaillait pourtant à la banque depuis 1986, mais pas de pitié chez les Teutons : Raus, circulez, il n’y a rien à voir. Considérant son licenciement comme abusif (c’est vrai quoi, on ne va pas faire de histoires pour 222 malheureux millions d’euros), elle en a référé au tribunal. Qui lui a donné raison. Le Beau au Bois Dormant, lui, n’avait pas été viré. On se demande pourquoi. Mais s’il y avait une logique chez les banquiers, ça se saurait. Dieu merci, la banque avait repéré l’erreur avant que le compte que Papa Schultz ne soit débité. Il n’aurait plus manqué que ça tiens, qu’il nous fasse un malaise cardiaque, celui-là !
Quel rapport avec le tourisme ? Aucun. A part que je ne peux m’empêcher de penser à ce qui aurait pu se passer si l’employé avait travaillé comme chauffeur de car ou comme pilote d’avion. Et qu’à force de faire travailler son personnel, quel qu’il soit, sous pression permanente, on n’est pas à l’abri de ‘petits incidents’. Je suis sûr que, comme moi, là ça ne vous aurait plus faire rire du tout.
Alain Varenne
Ca vous amuse ? Moi aussi. Mais une que ça n’a pas amusé du tout, c’est sa collègue, chargée de vérifier les ordres de virement. En parlant de virement, en l’occurrence c’est ELLE qui a été virée. Sans doute s’était-elle aussi endormie (tiens, ils font des claviers à deux places maintenant ?) Elle travaillait pourtant à la banque depuis 1986, mais pas de pitié chez les Teutons : Raus, circulez, il n’y a rien à voir. Considérant son licenciement comme abusif (c’est vrai quoi, on ne va pas faire de histoires pour 222 malheureux millions d’euros), elle en a référé au tribunal. Qui lui a donné raison. Le Beau au Bois Dormant, lui, n’avait pas été viré. On se demande pourquoi. Mais s’il y avait une logique chez les banquiers, ça se saurait. Dieu merci, la banque avait repéré l’erreur avant que le compte que Papa Schultz ne soit débité. Il n’aurait plus manqué que ça tiens, qu’il nous fasse un malaise cardiaque, celui-là !
Quel rapport avec le tourisme ? Aucun. A part que je ne peux m’empêcher de penser à ce qui aurait pu se passer si l’employé avait travaillé comme chauffeur de car ou comme pilote d’avion. Et qu’à force de faire travailler son personnel, quel qu’il soit, sous pression permanente, on n’est pas à l’abri de ‘petits incidents’. Je suis sûr que, comme moi, là ça ne vous aurait plus faire rire du tout.
Alain Varenne


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