Ils doivent être nombreux les Iraniens qui en ont marre de voir leur pays jouer le rôle de «l’idiot utile» au profit finalement des Arabes et des néo-conservateurs américains. Ceci pourrait expliquer la victoire du réformiste Rohani dès le premier tour de l’élection présidentielle.
L'expression «idiot utile» désignait à l’origine des personnes qui servent involontairement des desseins qui leur échappent ou qui contredisent leurs aspirations profondes. L’Américain d’origine iranienne, Amil Imani, a dressé un portrait édifiant de l’idiot utile moyen. «Les idiots utiles sont naïfs, ils sont bêtes, ils sont ignorants des faits, ils sont des idéalistes irréalistes, ils sont rêveurs et ils sont dans le déni ou délibérément trompeurs. Ils viennent des rangs des mécontents chroniques. Ils sont anarchistes, des révolutionnaires en herbe et sont des névrosés qui sont en guerre avec la vie (…)
L'idiot utile peut être un milliardaire, une star de cinéma, un universitaire de renom, un homme politique, ou venir de tout autre segment de la population», écrit-il dans Islam’s Useful Idiots (2006). «L’idiot utile tire sa satisfaction d’être anti-establishment. Il trouve une gratification perverse à aider les forces qui visent à démanteler l’ordre existant, quel qu’il soit (…) Il est malhonnête, il ne parvient pas à regarder à l’intérieur de lui-même et à découvrir la cause de son propre malheur et de ses problèmes, alors il s’engage facilement dans des causes qui valident sa perception tordue de la réalité», souligne l’auteur du thriller Operation Persian Gulf. Après avoir fait remarquer que critiquer et se plaindre est «une pratique libérale de l’idiot utile», il explique encore que celui-ci est «un maître dans l’art de la désignation des boucs émissaires» et qu’il peut même «se livrer à la désinformation et à la tromperie volontaire quand ça lui convient». L’origine du mot «idiot utile» est attribuée à Lénine et parfois à Karl Marx. Mais aujourd’hui, toutes les causes ont eu leurs idiots utiles.
Kader Bakou- Le Soir
L'expression «idiot utile» désignait à l’origine des personnes qui servent involontairement des desseins qui leur échappent ou qui contredisent leurs aspirations profondes. L’Américain d’origine iranienne, Amil Imani, a dressé un portrait édifiant de l’idiot utile moyen. «Les idiots utiles sont naïfs, ils sont bêtes, ils sont ignorants des faits, ils sont des idéalistes irréalistes, ils sont rêveurs et ils sont dans le déni ou délibérément trompeurs. Ils viennent des rangs des mécontents chroniques. Ils sont anarchistes, des révolutionnaires en herbe et sont des névrosés qui sont en guerre avec la vie (…)
L'idiot utile peut être un milliardaire, une star de cinéma, un universitaire de renom, un homme politique, ou venir de tout autre segment de la population», écrit-il dans Islam’s Useful Idiots (2006). «L’idiot utile tire sa satisfaction d’être anti-establishment. Il trouve une gratification perverse à aider les forces qui visent à démanteler l’ordre existant, quel qu’il soit (…) Il est malhonnête, il ne parvient pas à regarder à l’intérieur de lui-même et à découvrir la cause de son propre malheur et de ses problèmes, alors il s’engage facilement dans des causes qui valident sa perception tordue de la réalité», souligne l’auteur du thriller Operation Persian Gulf. Après avoir fait remarquer que critiquer et se plaindre est «une pratique libérale de l’idiot utile», il explique encore que celui-ci est «un maître dans l’art de la désignation des boucs émissaires» et qu’il peut même «se livrer à la désinformation et à la tromperie volontaire quand ça lui convient». L’origine du mot «idiot utile» est attribuée à Lénine et parfois à Karl Marx. Mais aujourd’hui, toutes les causes ont eu leurs idiots utiles.
Kader Bakou- Le Soir