Préféreriez vous travailler plus pour gagner d'avantage ou plutôt privilégier réserver votre temps libre actuel pour vos activités personnelles ?
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Les Français ne veulent pas travailler plus
C'est un des piliers du programme de Nicolas Sarkozy qui se trouve en contradiction complète avec l'opinion : la plupart des Français sont réticents au « travailler plus pour gagner plus », et lui préfèrent nettement le confort d'un Etat protecteur qui plafonne la durée du travail et encadre au mieux les conditions de l'emploi. C'est ce que révèle le premier des trente sondages que l'institut LH2 va mener d'ici à la présidentielle dans le cadre du Manifeste 2007 20 Minutes-RMC.
Les résultats sont sans appel : 34 % en faveur de la doctrine Sarkozy, 58 % en faveur du statu quo. Les clivages sont classiques : plus l'insécurité au travail augmente (en général avec l'âge), moins on accepte de revenir sur la durée du travail. Côté professionnel, ce sont les artisans, commerçants et chefs d'entreprise qui penchent (à 43 %) en faveur du « travailler plus ». Chez les employés et les ouvriers en revanche, les gains salariaux assortis de semaines un peu plus longues ne rallient qu'un tiers des sondés.
« Ces résultats sont surprenants, spécialement dans le contexte d'une rentrée dominée par la question du pouvoir d'achat, analyse François Miquet-Marty, directeur des études politiques de LH2. Ces chiffres montrent deux choses : les 35 heures sont en fait mieux acceptées qu'on a pu le dire et la perception est celle de la nécessité d'un partage des richesses – celles de l'Etat qui engrangerait les bénéfices de la croissance, laquelle nourrissant une cagnotte, et celles des patrons qui incarnent les privilégiés et l'inégalité des rémunérations. » Dur pour ceux – Nicolas Sarkozy, mais aussi Ségolène Royal – qui appuient leur discours sur le thème de la méritocratie. « Cette thématique aura beaucoup de mal à prendre dans le contexte actuel », conclut Miquet-Marty. L'UMP risque donc d'avoir du mal à « vendre » cette idée à l'ensemble des Français, tandis que Ségolène Royal devra convaincre des socialistes aux trois quarts opposés à un couplage travail-rémunération érigé en principe.
20minutes
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Les Français ne veulent pas travailler plus
C'est un des piliers du programme de Nicolas Sarkozy qui se trouve en contradiction complète avec l'opinion : la plupart des Français sont réticents au « travailler plus pour gagner plus », et lui préfèrent nettement le confort d'un Etat protecteur qui plafonne la durée du travail et encadre au mieux les conditions de l'emploi. C'est ce que révèle le premier des trente sondages que l'institut LH2 va mener d'ici à la présidentielle dans le cadre du Manifeste 2007 20 Minutes-RMC.
Les résultats sont sans appel : 34 % en faveur de la doctrine Sarkozy, 58 % en faveur du statu quo. Les clivages sont classiques : plus l'insécurité au travail augmente (en général avec l'âge), moins on accepte de revenir sur la durée du travail. Côté professionnel, ce sont les artisans, commerçants et chefs d'entreprise qui penchent (à 43 %) en faveur du « travailler plus ». Chez les employés et les ouvriers en revanche, les gains salariaux assortis de semaines un peu plus longues ne rallient qu'un tiers des sondés.
« Ces résultats sont surprenants, spécialement dans le contexte d'une rentrée dominée par la question du pouvoir d'achat, analyse François Miquet-Marty, directeur des études politiques de LH2. Ces chiffres montrent deux choses : les 35 heures sont en fait mieux acceptées qu'on a pu le dire et la perception est celle de la nécessité d'un partage des richesses – celles de l'Etat qui engrangerait les bénéfices de la croissance, laquelle nourrissant une cagnotte, et celles des patrons qui incarnent les privilégiés et l'inégalité des rémunérations. » Dur pour ceux – Nicolas Sarkozy, mais aussi Ségolène Royal – qui appuient leur discours sur le thème de la méritocratie. « Cette thématique aura beaucoup de mal à prendre dans le contexte actuel », conclut Miquet-Marty. L'UMP risque donc d'avoir du mal à « vendre » cette idée à l'ensemble des Français, tandis que Ségolène Royal devra convaincre des socialistes aux trois quarts opposés à un couplage travail-rémunération érigé en principe.
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