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Pour quiconque se demande si son partenaire lui cache quelque-chose, ou si son meilleur ami n’est pas totalement honnête, la réponse pourrait résider dans la façon dont il ou elle formule ses emails.
Le langage que les personnes utilisent dans les messages qu’elles écrivent peut être beaucoup plus révélateur qu’elles ne le réalisent, disent les scientifiques, en indiquant quand elles mentent ou gardent un secret bien caché.
Une étude universitaire a découvert que ceux qui dissimulaient une vérité embarrassante utilisaient plus un langage fallacieux, plus de mots exprimant des émotions plus négatives et moins de termes tels que "je" et "moi".
La longueur et la quantité des emails peuvent aussi être un indice, car ceux qui cachent un secret écrivent plus d’emails et ces derniers sont aussi plus longs qu’avant. Les signaux rapporteurs du mensonge ont été révélés dans une étude de chercheurs de l’Université Carnegie Mellon de Pittsburgh, qui avait recruté 62 adultes qui avaient reconnu qu’ils cachaient une vérité obscure qui aurait changé leur vie.
Plus de la moitié cachait un secret amoureux ou sexuel, tandis que d’autres cachaient quelque-chose qui avait un rapport avec leur famille, leur santé mentale, leur travail ou la loi. Les chercheurs ont analysé pendant une année leurs emails, y compris certains écrits avant qu’ils aient eu ce secret à cacher.
Leur résultats [1] [2] étaient en phase avec ceux d’une autre étude sur le sujet par des chercheurs de l’Université du Texas. James Pennebaker et ses collègues ont étudié les mails de femmes qui avaient souffert d’épisodes dépressifs qu’elles voulaient cacher à leur entourage. Ils ont découvert que ces femmes envoyaient plus d’emails et utilisaient plus de mots quand elles étaient déprimées que quand elles étaient en rémission, et plus que d’autres femmes en bonne santé. Les femmes en bonne santé utilisaient aussi moins de mots qui exprimaient des émotions négatives, plus de termes exprimant des émotions positives et plus de mots comme "je" et "moi".
Le Dr Pennebaker d’ajouter : "les individus qui sont déprimés passent la plupart de leur temps à le cacher. Ils utilisent des stratégies de communication pour donner l’impression de bien aller. Dans une recherche précédente, Pennebaker et ses collègues avaient trouvé que le langage utilisé par les politiciens et d’autres personnages publics pouvait aussi révéler quand ils cachaient un secret.
Ils ont pris pour exemple le Président George W. Bush qui utilisait moins de pronoms singuliers tels que "je", "moi" et "mon" dans les mois qui ont précédé l’invasion de l’Iraq. Le President Harry Truman avait fait de même avant que les États-Unis d’Amérique lâchent la bombe atomique sur Hiroshima.
Dzokhar Tsarnaev, le poseur de bombe du Marathon de Boston, incluait beaucoup moins d’utilisation du pronom à la première personne dans ses messages Twitter depuis Octobre 2012 jusqu’à l’événement, juste après que son frère Tamerlan soit revenu d’un voyage en Russie et aurait commencé à poster des vidéos extrémistes sur Youtube.
[1] American Psychological Association
[2] The Secret Language Code. Scientific American.
Le langage que les personnes utilisent dans les messages qu’elles écrivent peut être beaucoup plus révélateur qu’elles ne le réalisent, disent les scientifiques, en indiquant quand elles mentent ou gardent un secret bien caché.
Une étude universitaire a découvert que ceux qui dissimulaient une vérité embarrassante utilisaient plus un langage fallacieux, plus de mots exprimant des émotions plus négatives et moins de termes tels que "je" et "moi".
La longueur et la quantité des emails peuvent aussi être un indice, car ceux qui cachent un secret écrivent plus d’emails et ces derniers sont aussi plus longs qu’avant. Les signaux rapporteurs du mensonge ont été révélés dans une étude de chercheurs de l’Université Carnegie Mellon de Pittsburgh, qui avait recruté 62 adultes qui avaient reconnu qu’ils cachaient une vérité obscure qui aurait changé leur vie.
Plus de la moitié cachait un secret amoureux ou sexuel, tandis que d’autres cachaient quelque-chose qui avait un rapport avec leur famille, leur santé mentale, leur travail ou la loi. Les chercheurs ont analysé pendant une année leurs emails, y compris certains écrits avant qu’ils aient eu ce secret à cacher.
Leur résultats [1] [2] étaient en phase avec ceux d’une autre étude sur le sujet par des chercheurs de l’Université du Texas. James Pennebaker et ses collègues ont étudié les mails de femmes qui avaient souffert d’épisodes dépressifs qu’elles voulaient cacher à leur entourage. Ils ont découvert que ces femmes envoyaient plus d’emails et utilisaient plus de mots quand elles étaient déprimées que quand elles étaient en rémission, et plus que d’autres femmes en bonne santé. Les femmes en bonne santé utilisaient aussi moins de mots qui exprimaient des émotions négatives, plus de termes exprimant des émotions positives et plus de mots comme "je" et "moi".
Le Dr Pennebaker d’ajouter : "les individus qui sont déprimés passent la plupart de leur temps à le cacher. Ils utilisent des stratégies de communication pour donner l’impression de bien aller. Dans une recherche précédente, Pennebaker et ses collègues avaient trouvé que le langage utilisé par les politiciens et d’autres personnages publics pouvait aussi révéler quand ils cachaient un secret.
Ils ont pris pour exemple le Président George W. Bush qui utilisait moins de pronoms singuliers tels que "je", "moi" et "mon" dans les mois qui ont précédé l’invasion de l’Iraq. Le President Harry Truman avait fait de même avant que les États-Unis d’Amérique lâchent la bombe atomique sur Hiroshima.
Dzokhar Tsarnaev, le poseur de bombe du Marathon de Boston, incluait beaucoup moins d’utilisation du pronom à la première personne dans ses messages Twitter depuis Octobre 2012 jusqu’à l’événement, juste après que son frère Tamerlan soit revenu d’un voyage en Russie et aurait commencé à poster des vidéos extrémistes sur Youtube.
[1] American Psychological Association
[2] The Secret Language Code. Scientific American.
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